May 6, 2024 | International, Land
September 19, 2018 | International, Aerospace
Le contrat signé par le Qatar pour l'achat de 24 avions de chasse Typhoon Eurofighter est devenu effectif mardi, a annoncé l'industriel BAE qui a reçu la première tranche de paiement d'un contrat de 5 milliards de livres.
"Ce contrat d'environ 5 milliards de livres (5,6 milliards d'euros, ndlr) est devenu effectif lorsque nous avons reçu le premier paiement ce jour", a expliqué dans un communiqué le groupe de défense britannique, membre du consortium européen Eurofighter aux côtés d'Airbus et de l'italien Finmeccanica.
L'accord prévoit non seulement la livraison de 24 Eurofighter mais aussi de 9 avions d'entraînement avancés Hawk, ainsi que les services associés. Les appareils doivent commencer à être livrés à partir de 2022, a précisé l'avionneur.
Un accord de principe en ce sens avait été conclu en septembre 2017 puis confirmé lors de la signature du contrat au mois de décembre suivant.
Depuis le début de la crise avec ses adversaires arabes qui tentent de l'isoler depuis plus d'un an, le Qatar a pris de nombreuses mesures sur le plan international ou en interne, qui comprennent la signature de nombreux contrats d'équipement militaire.
En juin 2017, Doha a signé un accord avec les Etats-Unis portant sur 12 milliards de dollars (10 milliards d'euros) pour l'achat d'avions de combat F-15. Deux mois plus tard, il a confirmé une commande de navires de guerre à l'Italie pour un montant de cinq milliards d'euros.
En décembre, outre le contrat avec les Britanniques, le Qatar a signé des contrats de plus de dix milliards d'euros pour l'achat notamment d'au moins 12 avions de combat Rafale et 50 Airbus A321.
Le consortium Eurofighter a conclu en mars dernier un protocole d'accord distinct avec l'Arabie Saoudite pour la livraison de 48 avions de chasse. Ryad a déjà reçu 72 appareils de ce type commandés il y a dix ans.
Cet accord et celui avec le Qatar ont constitué une bouffée d'air frais pour le programme Eurofighter, qui avait dû ralentir dernièrement son rythme de production faute de commandes - poussant BAE Systems à annoncer en octobre 2017 la suppression de 1.400 emplois dans sa branche aéronautique.
Le programme Eurofighter emploie plus de 100.000 personnes sur l'ensemble de la chaîne de fabrication, essentiellement en Europe, dont 40.000 au Royaume-Uni, où BAE Systems fait travaillere pour le moment 5.000 personnes directement pour fabriquer cet avion.
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Scalian is proud to announce the acquisition of the Canadian company Mannarino Systems & Software (critical systems and software engineering).
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DÉFENSE Difficultés de financement de la BITD : résultats du rapport de l'Assemblée nationale À l'issue de quatre mois de travaux, les députés Françoise Ballet-Blu (LaREM, Vienne) et Jean-Louis Thiériot (LR, Seine-et-Marne), rapporteurs de la mission sur le financement de la base industrielle et technologique de défense (BITD), ont confirmé lors de la présentation du rapport qu'il existe bien une réticence des banques à financer les industries de la défense. Jean-Louis Thiériot accorde un entretien à La Tribune. « Le GICAT a raison à 80%. Il existe une vraie frilosité concernant le financement de l'exportation vers certains pays. Le GICAT a parfaitement raison de tirer la sonnette d'alarme », souligne-t-il.« Les auditions que nous avons menées ont confirmé deux tendances profondes qui rythment désormais la vie des entreprises de défense : les règles de « compliance », notamment la loi Sapin 2, renforcent considérablement les exigences imposées aux entreprises, et le risque réputationnel est devenu absolument majeur pour les banques », explique M. Thiériot, qui conclut : « pour sauver notre industrie d'armement, qui est indispensable à notre modèle de défense, basé à la fois sur une production nationale et à l'exportation, il faudra, d'une manière ou d'une autre, trouver une structure publique de financement de l'industrie de défense et de ses exportations ». Les députés proposent, par exemple, de créer un label industrie de souveraineté pour les PME/PMI, afin de leur permettre de mieux négocier leurs demandes de crédits. Ils proposent aussi qu'une mission d'accompagnement des PME à la conformité soit confiée à l'Agence française anticorruption et à Bpifrance. Ils plaident, de plus, pour déplafonner les seuils d'intervention de Bpifrance s'agissant des crédits export, en passant de 25 à 50 millions d'euros pour les financements en solitaire et de 75 à 100 millions pour les opérations en cofinancement. Enfin, ils demandent que la Banque européenne d'investissement (BEI) devienne un acteur du financement de la défense. Les Echos et La Tribune du 18 février