ICAO Council endorses new Global Aviation Security Plan

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  October 29, 2018 | International, Aerospace

  Pourquoi la Belgique (et d’autres pays européens) préfèrent acheter des avions de chasse américains?

  La Belgique, tout comme l'Italie et les Pays-Bas, ont préféré acheter américain plutôt qu'européen pour leur défense aérienne. Et ce n'est ni le prix, ni les capacités techniques du F-35 qui les ont convaincu, mais leurs alliances. Le “contrat du siècle” belge est tombé dans les mains des Américains: jeudi, la Belgique a officialisé le choix de l'avion de chasse F-35 du groupe américain Lockheed Martin pour remplacer sa flotte d'avions de chasse F-16, écartant le Rafale du français Dassault et le Typhoon du consortium européen Eurofighter. Un achat estimé à 3,6 milliards d'euros. Une décision qui passe mal auprès des partenaires européens de la Belgique. Emmanuel Macron a dit dès le lendemain regretter "la décision du gouvernement belge d'acheter des avions de chasse F-35 américains "plutôt qu'une offre européenne", une décision qui "stratégiquement va a contrario des intérêts européens". La Belgique a choisi son allié américain La Belgique n'est pas le premier pays de l'UE a mettre un coup de canif dans l'Europe de la Défense. L'Italie et les Pays-Bas ont déjà fait le choix du F-35 plutôt que d'un avion européen. Si la Belgique justifie son choix pour des raisons techniques: coordination plus simple avec les pays voisins (comme les Pays-Bas), emport de bombes, interopérabilité au sein de l'Otan... la raison serait surtout diplomatique. "Le choix de l'avion de chasse fait partie des achats les plus stratégiques pour un pays. C'est une arme de souveraineté et choisir une technologie, c'est s'engager pour 30 ou 40 ans. Vous êtes ensuite pieds et poings liés avec votre fournisseur", affirme Philippe Plouvier, directeur associé au Boston Consulting Group sur les questions de défense et d'aéronautique. "Si vous faites une carte du monde, des achats d'avions de chasse par pays, c'est très révélateur des alliances. Quand la Belgique choisit le F-35, elle choisit un parapluie de défense américain plutôt que franco-allemand", poursuit-il. Une explication que donne aussi, à demi-mot, ce vendredi le premier ministre belge Charles Michel: "Pour moi les Etats-Unis ne sont pas devenus un ennemi parce que Donald Trump est président". Et malgré les "divergences de vues" avec Washington "la sécurité pour nos petits-enfants sera liée au maintien et au renforcement d'une double alliance, européenne et transatlantique". Un avion très cher et pas encore opérationnel Car mieux vaut rester ami avec le pays qui vous vend des avions de chasse. Le choix du F-35 ferre la Belgique: "que se soit en termes de pièces détachés ou de mise à jour logicielle... Sans les Etats-Unis, les F-35 belges n'iront pas très loin”, concède Philippe Plouvier. Pour justifier leur choix, les Belges ne pourront en tout cas pas brandir l'argument du prix. Le coût du développement du F-35 a explosé les estimations de départ. L'avion collectionne les problèmes techniques et "il n'atteint pas encore les performances prévues initialement, notamment en termes de furtivité", reconnait Philippe Plouvier. Si 300 appareils ont déjà été livrés (principalement aux Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni), les tests opérationnels du F-35 se finiront en 2019. Les pays qui l'ont choisi doivent donc s'attendre à voir la facture s'alourdir pour profiter des améliorations futures. "Ce qui est révolutionnaire dans cet avion, ce ne sont ni ses moteurs, ni sa structure, mais son logiciel embarqué. Les mises à jour auront un prix", promet-il. La fin de l'Europe de la défense? Les deux "perdants" du contrat belge n'ont pas tardé à réagir. Le Français Dassault Aviation a évoqué dans un communiqué un "mauvais signal pour la construction de l'Europe de la défense". De son côté d'Airbus, partenaire du programme Eurofighter, regrette "l'opportunité manquée de renforcer la coopération industrielle européenne au moment où l'on demande à l'Union Européenne de s'unir en matière de Défense". Les deux entreprises continuent en tout cas de travailler en commun pour le projet de Système de combat aérien futur (Scaf), voulu notamment par le président français Emmanuel Macron. "L'Europe doit développer une vraie capacité d'industrie de défense européenne, dans tous les pays qui croient à cette aventure. Ma détermination en sort renforcée", a-t-il déclaré vendredi. "Tout n'est pas perdu. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont la volonté de créer cet avion européen du futur", juge Philippe Plouvier. Pour le spécialiste, c'est peut-être un mal pour un bien que beaucoup de pays européens ne soient pas concernés. "Il faut reproduire l'exemple réussi du missilier européen MBDA, qui est compétitif, technologiquement haut de gamme et où la France et le Royaume-Uni ont un partage équilibré des responsabilités". Et éviter de reproduire les erreurs des programmes de l'avion de transport militaire A400M et celui de l'Eurofighter "avec des surcoûts, et de l'éparpillement industriel". https://www.bfmtv.com/economie/pourquoi-la-belgique-et-d-autres-pays-europeens-preferent-acheter-des-avions-de-chasse-americains-1552975.html

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  November 10, 2021 | International, Land, C4ISR

  Israel's Elbit to make land surveillance system for Cyprus

  Reports have surmised the system will be for the Green Line in Cyprus, which divides the island between the Turkish-administered northern part and the government of Cyprus.

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  November 25, 2020 | International, Aerospace

  MQ-9 Reapers to the UAE: Why Now?

  By CHYRINE MEZHERon November 24, 2020 at 7:01 AM BEIRUT: The United Arab Emirates has long sought advanced American armed drones. That day appears to be close. The US State Department has notified Congress it plans to sell 18 battle-ready MQ-9B drones worth an estimated $2.9 billion to the UAE as part of a bigger deal that includes up to 50 F-35 fighter jets, as well as air-to-air and air-to-ground munitions. The UAE would become the first Middle Eastern customer to acquire lethal drones. Why now? The Israeli-UAE normalization of relations laid the foundation for it all, Lebanese strategic expert Naji Malaeb told me. “The path of normalization with Israel and the agreements that paved the way for it included deals that were not announced up until today,” the retired brigadier general said, adding that “more arms sales should see the light in the long run.” According to him, the sale had to be pushed fast given that the new administration in Washington might reconsider the whole matter. “Can we really assume that things remain the same under the Biden administration?” he asked, which explains the “urgency to finalize the deal without missing out on the opportunity to help both the American defense industry and the UAE.” Another reason is the fact that the Trump administration loosened measures to export drones after reinterpreting a Cold War-era arms agreement (the MTCR) between 34 nations to allow U.S. defense contractors to sell more drones to allies. “Trump's CAT policy with its emphasis on drone exports opened the door for such a sale a while ago,” senior fellow at the Middle East Institute and former Pentagon official in charge of security cooperation in the Middle East Bilal Saab told Breaking D in an interview. Abu Dhabi's increased interest in drones is due to its growing military role in the Gulf, Yemen and the Horn of Africa. “With the great role of Turkish Bayraktar drones emerging in both the Libyan and Nagorno Karabakh wars, and the game of regional axes, Turkey and the United Arab Emirates face off on more than one front,” Khattar Abou Diab, professor of geopolitical sciences at the Paris Centre for Geopolitics, told me. Simply, “Washington fears more Turkish independency or not controlling the Turkish situation,” he said, which is why it “provided one of its vital allies in the region with advanced weapons.” Another strategic perspective is the growing naval threat from Iran, I believe. Although the drone variant is yet to be confirmed, the UAE may get hold of the MQ-9B Sea Guardian which can be equipped with maritime surveillance radars, capabilities would be useful to the Gulf state. Military researcher and defense analyst at the Arab Forum for Policy Analysis in Cairo, Mohammad Al-Kenany believes the UAE will be using the Reapers for both land and maritime missions. “The systems won't be specialized to perform certain missions,” he said. Instead, the Gulf country is planning to operate them in missions related to overland ISR and to monitor the maritime activities across the Gulf. “It remains more important to the UAE however to keep a close eye on its waters,” he emphasized, given the ongoing Iranian threats in that area. The details of the deal clearly indicate that the UAE will also be equipped with ASW mission kits, receivers and acoustic processors, thermometric sonobuoys, active and passive sonobuoys and ASW acoustic operator workstations,” Al-Kenany explained, adding that “Iran's small fleet of submarines could well be a driver behind the UAE pursuing ASW capability with its drones.” What The Deal Represents The deal is a win-win situation for the US and the UAE as it clearly represents a huge leap for General Atomics' MQ-9 production line for one and the UAE air force for another. With Chinese and Turkish competitors proving highly successful at selling armed drones on the export market, and indigenous Arab industries quickly becoming more capable in producing their own unmanned vehicles, the agreement puts America on the map again. Saab, however, says he is less concerned about the first part: “We're less worried about competition in that space than we are in fixed-wing aircraft and larger land and air-based platforms. Our competitive advantage in UAS equipment is strong.” The UAE operates dozens of Chinese-made Wing Loong armed UAVs that were used against Houthi rebel leaders in Yemen and against ISIL-affiliated fighters in the Sinai. It produces its own drones, recently unveiling the new Garmousha drone, a light military unmanned aircraft designed to carry payloads of approximately 100kg with an endurance of six hours and 150km. All that shouldn't be a problem however because, “as cheesy or self-evident as it sounds, U.S technology offers greater operational flexibility,” said Saab. Malaeb agrees. “The UAE has long awaited such technologies even with the Chinese armed drones making a significant effect on the battlefields across the MENA region,” he said. “But let's face it, the MQ-9 Reaper is combat-proven, with an excellent operational record, albeit over non-contested skies.” Still, only time will tell the specific details of the deal which could reveal the kind of technology the U.S agreed to grant the UAE, without undermining Israeli military superiority or its military qualitative edge in the region. https://breakingdefense.com/2020/11/mq-9-reapers-to-the-uae-why-now/