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April 25, 2024 | International, Land

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  • Histoire d’un faux pas : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire du Rafale en Inde

    September 28, 2018 | International, Aerospace

    Histoire d’un faux pas : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire du Rafale en Inde

    Les récentes déclarations de François Hollande au journal Mediapart sur le choix du partenaire local du projet Rafale (l'entreprise Reliance), et qui a également financé le film de sa compagne Julie Gayet, ont relancé la polémique en Inde sur les conditions d'attributions et d'achat de ces avions de combat. Pour autant, au-delà du potentiel conflit d'intérêts, cette histoire cache une réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y peut paraître vu de France. Cet énorme contrat mêle, de façon concomitante, des enjeux de politique interne, de relations internationales mais aussi des enjeux industriels et économiques. La phrase ambiguë de François Hollande Afin de bien comprendre pourquoi les propos de François Hollande ont eu autant de retentissement en Inde, il est bon de recontextualiser l'histoire. Vendredi dernier, François Hollande interrogé sur le financement d'un film de Julie Gayet par le groupe indien Reliance, chargée également de fabriquer des pièces de l'avion de chasse Rafale dans le cadre d'une joint-venture avec Dassault Aviation, a déclaré à Mediapartque le gouvernement français n'avait pas eu de mot à dire sur le choix du partenaire indien : « C'est le gouvernement indien qui a proposé ce type de services, et Dassault qui a négocié avec Anil Ambani (le PDG de Reliance) [...] Nous n'avons pas eu le choix, nous avons pris l'interlocuteur qui nous a été donné. » Cette phrase ambiguë a permis à l'opposition, et notamment au Parti du Congrès, de prendre à partie le gouvernement de Narendra Modi et de l'accuser une nouvelle fois d'avoir favorisé Ambani et Reliance pour l'obtention de ce contrat. Une polémique ancienne Pourtant, cette polémique est bien plus ancienne et complexe. Celle-ci commence en avril 2015 lorsque le premier ministre Narendra Modi, en visite officielle à Paris, annonce que l'Inde achètera 36 Rafales pour un montant d'environ 8 milliards d'euros. Cette annonce remet en cause l'accord négocié par le précédent gouvernement UPA (une coalition entre le parti du Congrès et d'autres partis) en 2008 et qui proposait l'achat de 126 avions Rafale pour 20 milliards de dollars. Le gouvernement Modi avait jugé cet accord trop cher, d'une durée trop longue (plus de 10 ans) et limitant ainsi les plans de modernisation de l'armée indienne. L'acquisition à court terme de ces avions était aussi liée à la nécessité de rapidement remplacer une flotte de combat vieillissante et en sous-effectif. Les débats ont alors porté sur trois éléments que l'on retrouve encore aujourd'hui dans la controverse : le coût d'acquisition de ces avions Rafale ; le choix de la compagnie en charge de construire certains éléments aéronautiques ; et enfin le fait qu'il n'y ait pas de réel transfert de technologie compris dans l'accord. L'opposition maintient que ces Rafales sont plus chers sous ce nouveau contrat que sous l'accord passé en 2008. Le gouvernement indien prétend que ce nouvel accord permet, au contraire, une baisse de coût de 9 % de moins par avion par rapport à l'ancien accord. Mais, dans le même temps, il refuse de s'exprimer devant le Parlement sur le prix total, mettant en avant l'accord de confidentialité signé en janvier 2016 avec la France et Dassault et des considérations de secret défense et de sécurité nationale. Une préférence du privé au public qui pose question L'opposition questionne aussi vivement le fait que le gouvernement ait autorisé que le partenaire de Dassault soit une compagnie de défense privée (Reliance Aerospace Limited) dans le cadre de l'accord de 2016 et n'ayant qu'une expérience très limitée dans le domaine de l'aéronautique de défense. Par ailleurs, celle-ci, au moment de l'accord, connaissait de fortes pertes financières. L'ancien accord prévoyait que le partenaire principal soit l'entreprise publique Hindustan Aeronotics Limited (HAL) qui possède une importante expertise dans l'industrie des avions de combat depuis l'Indépendance. Cette préférence du privé au public, couplée à la question de la compétence, ont suffi pour jeter la suspicion sur l'aval donné à ce choix. D'autant plus que les frères Mukesh et Anil Ambani, originaires du Gujarat (État à l'ouest du pays), tout comme le premier ministre, sont considérés comme très proches de ce dernier. Ainsi que l'a dit François Hollande, le gouvernement indien a toujours maintenu le fait que la compagnie privée retenue a été du choix du vendeur français et que les gouvernements ne sont pas intervenus dans ce choix. Ils sont rejoints par les déclarations de Dassault qui revendique cette liberté de décision. Comment Reliance Aeronotics s'est imposé Ce qui est plus intéressant dans cette polémique, c'est de comprendre pourquoi Reliance Aeronotics Limited, entreprise ayant peu d'expérience et très endettée, s'est imposé par rapport à Hindustan Aeronotics. Reliance Aeronotics avait déjà discuté avec Dassault dans le cadre du premier accord de 2008. À cette époque, l'entreprise était sous l'égide de l'aîné des Ambani, Mukesh, et ce dernier n'avait pas souhaité participer au projet jugeant les procédures administratives et légales trop contraignantes. Ce n'est qu'après 2012, quand Anil Ambani a pris la direction de Reliance Aeronotics à la place de son frère, que les discussions ont repris. Les plans d'une joint-venture auraient été discutés lors d'Aero India (le salon aéronautique indien) deux mois avant l'annonce par Modi du nouvel accord. Or, une vidéo d'Éric Trappier (le PDG de Dassault Aviation) prise 15 jours avant l'annonce du nouveau contrat de 2015 le montre se réjouissant d'un partenariat avec Hindustan Aeronotics Limited. Dassault se défend en expliquant que cette vidéo a été prise avant que le nouvel accord ait été proposé et que cette phase était logique dans le cadre de l'ancien accord ou Hindustan Aeronotics apparaissait. L'enjeu central des transferts de technologie Ce qui est plus probable, c'est que ce changement d'accord opportun ait permis à Dassaut d'avoir plus de coudées franches par rapport au projet, l'évitant ainsi d'avoir à faire un transfert de technologie trop important. Les discussions préliminaires avec Hindustan Aeronotics portaient a priori sur le fait de construire sur place une partie des structures du Rafale alors que l'accord avec Reliance Aeronotics prévoit la participation de Reliance sur la construction de certains composants d'avions d'affaire (comme le Falcon 2000), et de façon anecdotique ceux du Rafale (dont l'assemblage sera fait en France). Et c'est sans doute bien sur ce point que les commentaires des opposants au nouveau deal sont les plus pertinents. En effet, à son arrivée au pouvoir, Modi a souhaité faire en sorte que tout nouvel accord avec des entreprises étrangères réponde au cahier des charges de sa politique du « Make in India » : la production ou l'assemblage doit être en partie localisée en Inde. Ici, ce cahier des charges n'est pas réellement complet, même si, par le nouveau contrat, Dassault s'est engagé à réinvestir la moitié de la somme du contrat (qui est de presque 8 milliards d'euros) à travers le système des offset (investissements compensatoires). Le partenariat avec Reliance Aeronotics et la joint-venture ne porte, pour l'instant, que sur 100 millions d'euros pour l'usine commune qui est construite à Nagpur. Dans son communiqué de presse du 21 septembre, Dassault indique néanmoins d'autres partenariats vont être signés avec d'autres entreprises comme BTSL, DEFSYS, Kinetic, Mahindra, Maini, et SAMTEL. La bataille politique de l'armement en Inde Les controverses autour du Rafale et la véhémence du Parti du Congrès contre le BJP s'inscrivent en fait dans la longue continuation de la bataille politique entre le Congrès et ses opposants depuis les années 1980 vis-à-vis de la question de l'armement. Chaque contrat avec des puissances étrangères a fait l'objet des mêmes attaques pour un gouvernement comme pour l'autre, et un nombre substantiel de contrats n'ont pu voir le jour. La conséquence de ce jeu politique n'est pas neutre pour l'Inde. Le pays a été contraint de faire ses achats d'armements sans réelle cohérence dans la construction de sa politique de défense, plus souvent basée sur le contrat créant le moins de polémiques que sur l'efficacité technique ou la cohérence des commandes. Par contre, Narendra Modi, en refusant d'apporter un peu plus de transparence sur le prix et les conditions d'achat du Rafale, fait sans doute une erreur tactique. Et il semble retomber dans le même travers que Rajiv Gandhi (le père de Rahul Gandhi, le plus véhément principal opposant de Modi sur cette affaire et leader du parti du Congrès) lors du scandale Bofors dans les années 1980. Ce dernier y perdit ses soutiens politiques dans son propre parti, le soutien de l'armée et cette affaire provoqua la chute du gouvernement (et l'arrêt du contrat par la même occasion). En fin tacticien, c'est certainement avec le souvenir de cette histoire en tête que Rahul Gandhi cherche à préparer le terrain des élections générales de l'année prochaine. L'art délicat de la diplomatie des ventes d'armes Par ces propos ambigus, François Hollande a certainement cherché à se prémunir contre toute attaque vis-à-vis d'un conflit d'intérêts entre les choix stratégiques de la France et sa vie privée. Cette priorisation de l'intérêt personnel par rapport aux intérêts français est une option risquée et qui a d'ailleurs conduit l'ancien Président à faire machine arrière sur ses propos suite à une contredéclaration du Quai d'Orsay. Cet incident pourrait néanmoins porter à long terme préjudice à la France. N'oublions pas que l'Inde est le premier importateur d'armes au monde et le premier client export de Dassault Aviation ainsi que de la France en termes d'armement sur la période 2007-2016. L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États et les entreprises. Et l'ancien Président est pourtant bien placé pour le savoir. https://theconversation.com/histoire-dun-faux-pas-ce-qui-se-joue-vraiment-derriere-laffaire-du-rafale-en-inde-104014

  • L3Harris Technologies Awarded $380 Million IDIQ Contract for WESCAM MX™-Series Products and Support

    July 24, 2020 | International, Aerospace, C4ISR

    L3Harris Technologies Awarded $380 Million IDIQ Contract for WESCAM MX™-Series Products and Support

    July 22, 2020 - The Canadian Commercial Corporation (CCC) has awarded L3Harris Technologies (NYSE:LHX) an eight-year, $380 million indefinite delivery, indefinite quantity (IDIQ) contract to procure WESCAM MX-Series products and services in support of global U.S. Army surveillance and targeting operations. The contract enables continued upgrades and support for the U.S. Army's robust installed base of fixed-wing, aerostat and unmanned platforms while supporting expanding Foreign Military Sales (FMS) requirements. “L3Harris is proud to once again supply its WESCAM MX technologies and solutions to the U.S. Army, as it highlights our role as a trusted global supplier of advanced imaging solutions to the defense industry,” said Sean Stackley, President, Integrated Mission Systems, L3Harris. “Through this contract, our highly specialized optics and leading technologies can continue to meet the needs of emerging mission portfolios, including time-sensitive response operations.” L3Harris' WESCAM MX-Series products have successfully supported U.S. Army aviation programs for more than two decades. WESCAM MX-Series systems have logged over 4 million hours of combat operations with the U.S. Army and continue to be a resource in on-going global intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) missions. L3Harris' portfolio of WESCAM MX-Series systems provide high-precision situational awareness – while delivering an advanced capability to collect critical mission information that assist in overcoming emerging threats. In addition to the U.S. Army, WESCAM MX systems are operational within the U.S Navy and Air Force Special Operations Command where they continue to support programs in the fight against global terrorism. The CCC is Canada's government-to-government contracting organization for sales of defense and security technology and expertise from Canada. Each CCC contract provides the U.S. DOD with the Government of Canada's assurance that the contract will be fulfilled in accordance with its terms and conditions. About L3Harris Technologies L3Harris Technologies is an agile global aerospace and defense technology innovator, delivering end-to-end solutions that meet customers' mission-critical needs. The company provides advanced defense and commercial technologies across air, land, sea, space and cyber domains. L3Harris has approximately $18 billion in annual revenue and 48,000 employees, with customers in more than 100 countries. L3Harris.com. Forward-Looking Statements This press release contains forward-looking statements that reflect management's current expectations, assumptions and estimates of future performance and economic conditions. Such statements are made in reliance upon the safe harbor provisions of Section 27A of the Securities Act of 1933 and Section 21E of the Securities Exchange Act of 1934. The company cautions investors that any forward-looking statements are subject to risks and uncertainties that may cause actual results and future trends to differ materially from those matters expressed in or implied by such forward-looking statements. Statements about the value or expected value of orders, contracts or programs and about our system capabilities are forward-looking and involve risks and uncertainties. L3Harris disclaims any intention or obligation to update or revise any forward-looking statements, whether as a result of new information, future events, or otherwise. View source version on businesswire.com: https://www.businesswire.com/news/home/20200722005473/en/

  • The U.S. Department of Defense selects BAE Systems to help develop and deliver next generation mission technologies

    October 3, 2018 | International, C4ISR

    The U.S. Department of Defense selects BAE Systems to help develop and deliver next generation mission technologies

    The U.S. Department of Defense (DoD) has selected BAE Systems to compete for future research and development (R&D) task orders awarded under a nine-year, indefinite delivery/indefinite quantity (IDIQ) contract. The contract provides fast, flexible, low-cost solutions across technical disciplines to meet the current and future technology needs of the U.S. military. “This large-scale contract provides us with a tremendous opportunity to reach across BAE Systems and leverage our own internal research and development investments to help the DoD solve its most difficult mission challenges,” said Al Whitmore, president of BAE Systems' Intelligence & Security sector. “We are excited to help the government leverage innovations in artificial intelligence, machine learning, and directed energy technologies to enhance the security and effectiveness of our warfighters across physical and digital domains.” BAE Systems is one of 15 companies selected by the Defense Technical Information Center to compete for future R&D and support task orders expected to exceed $15 million. These task orders will be awarded by the Air Force Installation Contract Agency/KD Offutt AFB, Nebraska and support the DoD Information Analysis Center Program Management Office. The ceiling value for all future work awarded under the IDIQ is $28 billion. BAE Systems delivers a broad range of solutions and services enabling militaries and governments to successfully carryout their missions. The company provides large-scale systems engineering, integration, and sustainment services across air, land, sea, space, and cyber domains. BAE Systems takes pride in its support of national security and those who serve. https://www.baesystems.com/en/article/the-u-s--department-of-defense-selects-bae-systems-to-help-develop-and-deliver-next-generation-mission-technologies

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