Boeing's Defense Unit Dealt Setback by Pentagon

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  February 20, 2020 | International, Aerospace

  Le projet de futur avion de combat européen prend forme

  Les études du futur avion de combat européen sont enfin lancées. L'Allemagne et la France ont signé un contrat de 150 millions d'euros ce jeudi 20 février. Une étape de franchie. Après des mois de rivalités politico-industrielles franco-allemandes, les ministres de la Défense des deux pays ont signé jeudi 20 février à Paris un contrat de 150 millions d'euros devant conduire en 2026 à un premier prototype du futur avion de combat européen. "C'est le contrat qui nous amène sur la route d'un démonstrateur en vol en 2026" du Scaf, le Système de combat aérien futur, résume-t-on au cabinet de Florence Parly, la ministre française des Armées. Un démonstrateur est une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept. La ministre française et son homologue Annegret Kramp-Karrenbauer ont signé l'accord gouvernemental entérinant le lancement de cette phase du projet, dite "phase 1A", prévue pour durer 18 mois. Elles ont également signé avec le secrétaire espagnol à la Défense Ángel Ramírez une lettre d'intention prévoyant l'intégration dans les mois à venir de Madrid, qui a rejoint plus tardivement le projet Scaf, dans les études de recherches et technologies. Le contrat de notification aux industriels proprement dit a été signé par le maître d'œuvre du programme, le délégué général à l'armement (DGA) Jöel Barre. Le SCAF, qui doit remplacer d'ici une vingtaine d'années les Rafale et Eurofighter, "permettra à nos nations de faire face aux menaces et aux défis de la deuxième moitié du XXIe siècle", s'est félicité Florence Parly, saluant un projet "très ambitieux, qui "illustre notre volonté et notre ambition pour l'Europe de la Défense". A l'origine prévue lors du salon du Bourget en juin 2019, la signature de ce contrat, financé "strictement à moitié-moitié" entre les deux pays, a buté sur des tensions entre industriels des deux pays et surtout des craintes côté allemand que l'Allemagne soit perdante dans ce partenariat dont la France a été désignée cheffe de file. Des réticences Le déblocage a été permis la semaine passée par le vote des crédits par le Bundestag, qui ne voulait "pas détériorer les relations franco-allemandes", selon un député. Mais les parlementaires ont exprimé des réticences et exigé de l'exécutif allemand qu'il s'assure dans la longueur que les intérêts du pays ne sont pas bradés, notamment que le projet de futur char franco-allemand (MGCS), dont Berlin est leader, suive un développement parallèle à celui du SCAF. "Il y a des différences de processus entre la France et l'Allemagne, ça ne veut pas dire que les députés allemands sont moins convaincus par le SCAF", a observé devant la presse Dirk Hoke, président exécutif d'Airbus Defense and Space, l'un des principaux industriels impliqués dans le programme. "De temps en temps, il y a des nuages mais on passe au-dessus des nuages et on retrouve le ciel bleu", a pour sa part confié le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, selon qui "c'est vraiment un départ, on ne peut pas revenir en arrière". L'avion de combat de nouvelle génération (dit NGF ou "New Generation Fighter"), dont Dassault est maître d'œuvre avec Airbus comme partenaire principal, est doté d'une enveloppe de 91 millions d'euros. Les études sur le moteur, développé par Safran avec l'allemand MTU, bénéficient de 18 millions d'euros, les "effecteurs déportés", de 19,5 millions. Ces drones, sur lesquels vont plancher Airbus et le missilier MBDA, accompagneront l'avion et leur rôle sera de leurrer ou saturer les défenses adverses. Un quatrième pilier (Airbus et Thales) devra mettre au point un système de "combat collaboratif" permettant de connecter avions, drones, satellites et centres de commandement. Quelque 14,5 millions d'euros y sont consacrés. Enfin, un cinquième pilier doté de 6,5 millions d'euros concerne la cohérence globale du projet et des laboratoires de simulation. L'Espagne, avec Airbus Espagne et l'électronicien de défense Indra, est d'ores et déjà impliquée à hauteur de deux millions d'euros dans le projet de recherche et technologie. C'est une "préfiguration" d'une participation "beaucoup plus massive" d'environ 45 millions d'euros venant s'ajouter "courant 2020" aux 150 millions mis par Paris et Berlin, selon le cabinet de Florence Parly. Les montants en jeu sont certes limités par rapport à l'enveloppe globale d'un programme qui sera opérationnel à l'horizon 2040. "Mais ils vont figer l'organisation de tout le reste du contrat" , plaide-t-on de même source. Un total de 4 milliards d'euros doit être investi d'ici à 2025, 8 milliards d'ici à 2030. https://www.capital.fr/economie-politique/le-projet-de-futur-avion-de-combat-europeen-prend-forme-1362786

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  April 20, 2021 | International, Aerospace

  Saab makes first T-7A delivery - Skies Mag

  The shipment of the first aft airframe section is the latest milestone in Saab’s contribution to the design and development of the T-7A Red Hawk trainer for the U.S. Air Force.

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  May 22, 2020 | International, Security

  Coulson’s CU-47 is ready for the fire fight

  Posted on May 22, 2020 by Howard Slutsken Leveraging its experience with fixed-wing air tankers, Coulson Aviation has unveiled its latest aerial firefighting conversion, based on the Boeing CH-47D Chinook heavy-lift helicopter. In early March, the first Coulson-Unical CU-47 was flown from the company's Port Alberni, B.C., base to the Aerial Firefighting North American 2020 conference in Sacramento, Calif. Featuring a 3,000 gallon roll-on/roll-off internal tank and an advanced Garmin avionics suite, up to 12 CH-47Ds will be converted into next-generation heli-tankers, in a partnership with Unical Aviation that was announced a year ago. “Unical provides us with the aircraft and a vast supply of parts,” explained Britt Coulson, president and COO, in an interview with Skies. “They bought the entire Canadian Forces CH-47 parts inventory and were the largest purchaser of CH-47Ds from the U.S. Army.” The twin-rotor Chinook is well known for its speed, size and payload. While the helicopter is often deployed on fire attack missions carrying a water bucket as an external load, Coulson wanted to give the CU-47 more flexibility and capability. The company's engineers had already developed a 4,000 gallon Retardant Aerial Delivery System RADS-XXL for its Lockheed C-130 Hercules tanker conversions, and that tank was shrunk to create a 3,000 gallon RADS-L for the CH-47D conversion. “It's the same overall design as the C-130. It shares most of the same hydraulic components, the same doors and the same design of a roll-in, roll-out tank,” said Coulson. Other CH-47 internal tank systems utilize the small hook well in the centre of the helicopter as the water and retardant delivery port, but according to Coulson, that has its limitations. “The other tank designs are plagued with flow rate issues, which means they don't pack enough punch to really get through [forest] canopies or drop in heavy timber – the hook well opening just isn't big enough. “The lower the flow rate you have out of your tank, the slower and lower you have to fly. The problem with a big helicopter like a Chinook is if you fly too slow and low, your downwash is going to negatively affect the ground fire conditions and your drop is going to be ineffective.” To increase and optimize the flow rate for the RADS-L, the belly of the CH-47D was modified by cutting the helicopter's lower skin and adding structure below the floor to accommodate the tank installation and a pair of drop doors, controlled by the pilots through a state-of-the-art touchscreen controller. From the same touch panel, the pilots also control the CU-47's newly-developed retractable snorkel system to refill the RADS-L tank from water sources close to a fire's location. Installed internally, the snorkel head sits flush with the belly when retracted, so that with no additional external drag, the helicopter can maintain its fast 140-knot cruise speed. In a hover, the snorkel takes just four seconds to deploy and six seconds to retract, and the pilots and flight engineer can monitor the system's operation via a high-definition belly-mounted camera feed, displayed on the touchscreen controller. “The snorkel system has exceeded our expectations and we're filling the entire tank in under two minutes,” said Coulson. With the advanced capabilities of the Garmin avionics, the relocation of the flight engineer's panel, and the new RADS-L tank, Coulson originally believed that the CU-47 could be crewed solely by two pilots, without a flight engineer. But recent operational experience led the company to rethink that strategy. “We realized that with a helicopter of this size, going into some of the smaller dip sites, to have an additional set of eyes looking out the side or back is valuable to the pilots. So we've de-modified the helicopter and gone back to a full-time flight engineer to provide that increased safety and situational awareness.” Like Coulson's C-130 conversions, the CU-47 can also be tasked with night-time firefighting missions, thanks to the Night Vision System (NVS) certification of the helicopter's avionics suite. Wearing NVS googles, the CU-47's crew work in tandem with a fire attack “Intel” helicopter's pilots. The Intel crew uses a thermal camera to evaluate the behaviour of a fire, and if a drop is required, they take a page from military ground-attack operations. Using a laser, the Intel crew designates the target for the tanker. “With a geo-referenced lock, the Intel helicopter can orbit, and the laser beam will stay on the same spot. It illuminates an area on the ground about the size of a car,” said Coulson. The first CU-47 will soon be joined by a second RADS-L equipped helicopter, two CU-47's with upgraded avionics that will fly “bucket” missions, and a fifth, tank-equipped CU-47 that will deploy as a spare. “All of our FAA testing [on RADS-L] has finished, we're just waiting for the final Supplemental Type Certificate signature,” said Coulson. “We're doing some minor cleanup to the helicopter to make sure that it's ready to go fight fires this summer.” Howard Slutsken's lifelong passion for aviation began when he was a kid, watching TCA Super Connies, Viscounts, and early jets at Montreal's Dorval Airport. He's a pilot who loves to fly gliders and pretty much anything else with wings. Howard is based in Vancouver, B.C. https://www.skiesmag.com/features/coulsons-cu-47-fire-fight