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August 2, 2018 | International, C4ISR

America could protect cyberspace like WMDs

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The State Department is building a coalition of allies in cyberspace that it hopes can deter state-backed malicious activity, according to a top diplomat.

Rob Strayer, the deputy assistant secretary for cyber and international communications at the State Department, told Fifth Domain that the agency is trying to build a voluntary framework of countries that the United States can work with on cyber issues.

The plan is for the alliance to impose consequences after malicious events in cyberspace. Strayer said that although there are norms in cyberspace, they do not enforce themselves.

With the coalition of like-minded states in cyberspace, the State Department can coordinate legal, diplomatic, and attribution with a range of countries. One model is the attribution of the WannaCry and NotPetya cyberattacks, which the U.S. blamed on foreign countries in concert with other nations.

Strayer said the program's initial seeds were planted after a 2017 executive order from President Donald Trump on cybersecurity.

He did not disclose which countries would be involved or when the digital alliance would be complete.

Full article: https://www.fifthdomain.com/civilian/2018/08/01/america-could-protect-cyberspace-like-wmds

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  • Grand entretien avec Joël Barre, délégué général pour l'armement

    March 1, 2019 | International, Aerospace, Land, C4ISR

    Grand entretien avec Joël Barre, délégué général pour l'armement

    ANNE BAUER « Le spatial devient un champ de confrontation potentiel » « La course à l'armement a bel et bien repris », a affirmé Florence Parly lors des voeux aux armées. Partagez-vous ce constat ? Avec une remontée en puissance des moyens à 295 milliards d'euros sur la période 2019-2025, la loi de programmation militaire promulguée en juillet dernier répond aux conclusions de la revue stratégique menée pendant l'été 2017. Celle-ci identifiait un renforcement des menaces, tant du côté du terrorisme que des stratégies de puissance des grandes nations, lesquelles investissent massivement dans les technologies de rupture. Plutôt que d'une course aux armements, je parlerais surtout d'une dynamique liée à l'apparition de technologies sur lesquelles il faut s'interroger. Quelles sont-elles ? On peut par exemple mentionner le planeur hypersonique évoqué par la ministre des Armées, Florence Parly. Actuellement, l'armée française est capable de pénétrer les systèmes de défense ennemis avec des dispositifs conventionnels, tels que des missiles de croisière, mais elle n'a pas de capacité hypersonique. Nous devons faire preuve d'anticipation et étudier cette technologie. La DGA a dans ce cadre notifié un contrat d'études à ArianeGroup, qui s'appuiera sur les recherches de l'Onera, pour réaliser un prototype de planeur hypersonique à l'horizon de 2021. Envoyé par une fusée-sonde, le planeur non propulsé doit ensuite rebondir sur les couches de l'atmosphère à une vitesse supérieure à Mach 5. Face à la prolifération des missiles de longue portée, les Européens ont-ils conservé leurs capacités d'intervention ? Oui, bien sûr. On l'a démontré en Syrie avec l'opération Hamilton de bombardement des caches chimiques en avril 2018. Nos opérations au Levant nous ont d'ailleurs permis de mesurer les progrès des défenses russes. Logiquement, les défenses s'améliorent dans le temps et il faut s'y préparer. La Chine et la Russie auraient mené des premières expériences sur la technologie hypersonique, mais l'enjeu se pose à l'horizon 2030-2040. Est-il exact qu'avec ce bond hypersonique n'importe quel point du globe pourrait être atteint en moins d'une heure ? On n'en est pas là. Le premier démonstrateur doit servir à évaluer les capacités de ces technologies et à étudier comment les maîtriser. Maîtriser la manoeuvrabilité à très grande vitesse dans des couches de la basse atmosphère exige d'inventer un nouveau système de guidage et de trouver de nouveaux matériaux résistant à la chaleur, ce qui pose d'immenses défis. L'intelligence artificielle va-t-elle bouleverser la défense ? L'IA est d'abord un facteur d'augmentation des capacités des systèmes d'armes existants pour permettre aux soldats de gagner en performance, précision et protection. Par exemple, les développements autour du « Man Machine Teaming » menés avec Dassault consistent avec l'IA à bord du cockpit à aider le pilote à analyser au mieux toutes les données pour réagir à toutes les situations. Dans le domaine terrestre, l'IA va nous permettre de déployer davantage de robotique, par exemple pour la détection des mines improvisées. Dans le domaine naval, l'IA va ainsi permettre de robotiser la chasse aux mines. Faut-il craindre le développement de « robots tueurs » ? Non, la France a une position très claire : elle ne se lancera pas dans le développement de « robots tueurs », capables de tuer de leur propre initiative. La ministre Florence Parly l'a répété plusieurs fois, l'homme doit rester dans la boucle. L'IA aidera l'homme mais ne le remplacera pas. Et comment se prémunir face aux activités balistiques de pays de plus en plus menaçants ? Face à des nations au comportement inquiétant qui respectent de moins en moins les accords internationaux, nous devons nous préparer. Par le passé, plusieurs systèmes d'alerte ont été testés pour surveiller les départs de missiles, comme les satellites Spirale de détection infrarouge ou les radars à très longue portée pour suivre la trajectoire des missiles. Un rapport sur la politique spatiale militaire a été rendu en janvier au président de la République et il devrait en tirer des conclusions. Détecter un départ de missile, le suivre et, le cas échéant, savoir l'intercepter, réclame des développements capacitaires différents. Faut-il les mener tous ? Seul ou avec les Européens ? Comment conjuguer un système d'alerte avec la dissuasion nucléaire ? Autant de réflexions stratégiques importantes. Notre politique spatiale militaire doit-elle être complétée dans d'autres domaines ? La LPM prévoit 3,6 milliards d'euros pour le renouvellement complet de nos satellites optiques, d'écoute électromagnétique et de télécommunication. Il faudra aussi améliorer notre surveillance de l'espace, car le spatial devient un champ de confrontation potentiel entre les différentes puissances. Il faut donc, par exemple, pouvoir discriminer dans l'espace un débris d'un objet potentiellement hostile. Pour rester dans la course, il n'y a pas d'autre solution que la coopération européenne. Nous avons ainsi proposé aux Allemands de définir ensemble une feuille de route dans le domaine de la surveillance de l'espace. Et nous proposerons ensuite à la Commission européenne des projets réunissant plusieurs Etats pour avoir accès aux financements du futur Fonds européen de défense. Qui a des capacités de destruction des satellites ? Les Chinois ont détruit un de leurs propres satellites avec un de leurs missiles pour montrer qu'ils savaient le faire. Les Etats-Unis ont conduit des expériences équivalentes. Rappelons que le budget spatial public des Etats-Unis s'élève entre 50 et 60 milliards de dollars par an, en incluant la Nasa, l'US Air Force et les « black programs ». L'Europe peut-elle rester dans la course face à de tels montants ? Pour la première fois, le budget européen va pouvoir contribuer au financement de programmes de défense. Les enjeux sont donc très importants. Il faudra financer de réels besoins. Dans le cadre des actions préparatoires, des premiers contrats seront passés à la fin de l'année 2019 pour une première tranche de financement de 500 millions d'euros. Dans ce cadre, nous soutenons par exemple avec l'Allemagne le financement de l'Eurodrone moyenne altitude longue distance, un projet d'Airbus, Leonardo et Dassault, ou bien le programme Essor de radio logicielle de nouvelle génération, dont Thales est le leader et qui réunit les Allemands, les Belges, les Italiens, l'Espagne et la Suède. L'idée est de faire naître un standard de radio logicielle indépendant et interopérable avec celui de l'Otan. Nous promouvons aussi d'autres projets, par exemple autour des HAPS, High Altitude Pseudo-Satellite, concept qui correspond au ballon Stratobus de Thales et au Zephyr d'Airbus. Combien va investir la DGA cette année ? La première mission à la DGA est d'équiper les forces armées le plus efficacement possible. Cette année, nous allons engager 14 milliards d'euros, soit 10 % de plus qu'en 2018, sur plus d'une centaine de programmes d'armement. Premier investisseur public, notre responsabilité est donc très grande. Comme la ministre Florence Parly l'a indiqué, il nous faut « faire mieux avec plus ». C'est pourquoi la DGA veut améliorer ses méthodes d'acquisition, avec des processus moins « linéaires » pour aller vers plus de collaboration entre la DGA, les armées et les industriels dès le stade de la définition des besoins. Nous discutons aussi avec l'industrie pour inclure des clauses de disponibilité dans les contrats ainsi que pour trouver le bon équilibre afin d'obliger chacun à mieux maîtriser les délais et les coûts, et les risques. Les exportations sont-elles en hausse ? Il est trop tôt pour avancer un chiffre précis, mais nous devrions atteindre un chiffre comparable à l'année 2017, soit environ 7 milliards d'euros. Il faut garder à l'esprit que cela représente 30 % du chiffre d'affaires de notre industrie de défense et est indispensable pour entretenir les chaînes de production à la cadence nécessaire. L'an dernier, la DGA a mis au point un nouveau dispositif de soutien à l'exportation avec le contrat Camo négocié avec les Belges. La Belgique nous délègue la gestion du contrat au sein d'un partenariat gouvernemental entre la France et la Belgique. De plus en plus, les pays acheteurs de matériel de défense réclament des garanties en performance et en fiabilité, que seule la DGA peut leur apporter. Veto américain, gel allemand, la France n'a-t-elle pas de plus en plus de mal à exporter son matériel de défense ? Pour limiter notre exposition aux réglementations étrangères qui peuvent contraindre nos exportations d'armements, quand ceux-ci contiennent des composants de pays tiers, nous menons, sur certains composants stratégiques, une politique de souveraineté européenne que nous défendons dans le contexte du Fonds européen de défense. Et à l'échelon européen, je souhaite que nous nous mettions d'accord sur les règles d'exportation des matériels développés en commun, notamment entre la France et l'Allemagne. Les accords Debré-Schmidt, qui permettent à chacun d'exporter selon sa réglementation nationale, sont une excellente source d'inspiration et doivent être actualisés. A l'heure où nous développons des programmes ambitieux en coopération franco-allemande, notamment pour le système de combat aérien du futur et le char du futur, il est urgent de trouver des règles du jeu communes. Les lettres d'intention signées par les ministres de la défense française et allemande en octobre 2018 sur ces deux programmes contiennent déjà une clause d'exportabilité. Elle doit être améliorée, développée et précisée dans les prochains contrats qui seront conclus en juin pour un démonstrateur d'avion de combat et le démonstrateur du moteur du futur. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600724272068-grand-entretien-avec-joel-barre-delegue-general-pour-larmement-2248854.php

  • Lockheed Martin souhaite livrer 130 F-35 en 2019

    January 4, 2019 | International, Aerospace

    Lockheed Martin souhaite livrer 130 F-35 en 2019

    Par Justine BOQUET Lockheed Martin a annoncé sa cible de livraison pour 2019. Lockheed Martin espère pouvoir ainsi livrer 130 avions de combat de cinquième génération F-35. Le 20 décembre, Lockheed Martin a fait le bilan des livraisons du F-35 et a annoncé ses objectifs pour l'année 2019. Lockheed Martin ambitionne ainsi de remettre au moins 130 avions de combat F-35 à ses clients au cours de l'année. Si cet objectif est atteint, Lockheed Martin enregistrera alors une augmentation de plus de 40% de sa production. Une telle hausse a d'ores et déjà été enregistrée au cours de l'année 2018. Avec 91 F-35 livrés, Lockheed Martin a ainsi vu ses cadences de production augmenter de 40% par rapport à 2017 et de 100% en comparaison à 2016. Le 91ème appareil produit en 2018 a été remis au corps de Marines américain. Il s'agissait d'un F-35B. Il vient s'ajouter aux 53 appareils qui avaient d'ores et déjà été remis aux forces américaines au cours de l'année passée. Avec la livraison des 91 F-35 en 2018, ce sont désormais 355 avions de combat de cinquième génération qui ont été livrés par Lockheed Martin. La flotte cumule plus de 175 000 heures de vol, rapporte ainsi l'industriel. Parmi les clients du F-35, on compte donc les Etats-Unis, l'Australie, Israël, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Norvège, la Turquie, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique. http://www.air-cosmos.com/lockheed-martin-souhaite-livrer-130-f-35-en-2019-118799

  • Heavy robotic combat vehicles put to test in the Colorado mountains

    August 10, 2020 | International, Land

    Heavy robotic combat vehicles put to test in the Colorado mountains

    By: Jen Judson WASHINGTON — The U.S. Army grappled with the challenge of incorporating heavy robotic combat vehicles into its formations during a monthlong experiment at Fort Carson, Colorado, coming away with a clearer path to bringing robots into the fold. Still, the service is years away from ground robots seamlessly fitting in with units. The Army has been evaluating the performance and possible utility of heavy RCVs for more than a year through the use of robotic versions of M113 armored personnel carriers, but the experiment at Camp Red Devil on Fort Carson is the most complex to date. “We're taking a lot of technology, we're experimenting and this experiment was 100 percent successful,” Brig. Gen. Ross Coffman, who is in charge of the Army's combat vehicle modernization efforts, told reporters in an Aug. 6 briefing. “The whole purpose was to learn where the technology is now and how we think we want to fight with it in the future.” Coffman said that doesn't mean all of the technology was successful or that everything performed perfectly. “Some [technology] knocked our socks off, and some we've got a little bit of work to do. But that is why we do these things, so we can do it at small scales, so we can learn, save money and then make decisions of how we want to fight in the future.” Going the distance In part, the Army is tackling a physics problem as well as a technology challenge involving the distance between the robot and the controller, Coffman said. But the service has found companies that can create waveforms to get the required megabytes per second to extend the range in the most challenging environments like dense forested areas, he added. During the experimentation, Coffman said, the Army tested the waveforms. “We went after them with [electronic warfare], we saw they were self-correcting, so that if they're on one band, they can switch to another,” he said, “so we have a really good idea of what is in the realm of the possible today.” The service was also able to almost double the range between controller and robot using the waveforms available, he explained. “If you could extend the battlefield up to 2 kilometers with a robot, then that means that you can make decisions before your enemy came, and it gives you that trade space of decisions faster and more effectively against the enemy.” The Army was also very pleased with the interface for the crew. The soldiers were able to located themselves and the robots, communicate among themselves, and see the graphics that “just absolutely blows us away,” Coffman said. The software between the robot and control vehicle — a Bradley Infantry Fighting Vehicle — “while not perfect, performed better than we thought it would,” Coffman said. The software also allowed the robot move in front of the control vehicle by roughly 80-1,000 meters as well as identify hotspots and enemy locations. “I didn't know how that was going to work,” Coffman said. “There were some challenges that we had, like getting exact granularity at distance, but the ability that we could identify hotspots and enemy positions I thought was absolutely exceptional.” As a side experiment, the Army also tested a robotic version of the Stryker Dragoon infantry combat vehicle, which is equipped with a 30mm cannon and uses the same software and hardware in control vehicles, Coffman noted. The experiment included live fire. In the heavy RCV surrogates, the target recognition worked while stationary, but part of the challenge the Army is tackling is how to do that on the move while passing information to a gunner, he added. Work on stabilizing the system for multiple terrains also needs performed, but that was indicative of using clunky, old M113s and turning them into robots rather than having a purpose-built vehicle like the RCV Medium and RCV Light. The Army awarded contracts to a Textron and Howe & Howe team to build the RCV-M, and a QinetiQ North America and Pratt & Miller team to build the light version late last year and early this year. Those are being built now. Training on the system also proved to be much easier than anticipated. Coffman said he asked how long the operators need to train, and was surprised to hear they need roughly 30 minutes to learn. “I thought it was going to take them days, but our soldiers are so amazing and they grew up in this environment of gaming.” What's the Army's next step? Now that the first major experiment is done, the Army plans to build up to a company-level operation in the first quarter of fiscal 2022 at Fort Hood, Texas. The experiment will also include four medium RCV prototypes and four light RCVs. While the experimentation at Fort Carson was focused on cavalry operations where the robots served more in a scout mission and proved they could be effective in a reconnaissance and security role, the experiment in FY22 will move the robots into more of an “attack and defend” role, according to Coffman. A new radio will be added to increase range as well as a tethered UAV and more leap-ahead target recognition capability that uses algorithms trained on synthetic data that is “truly cutting-edge,” Coffman said. After each of these experiments, he added, the Army reaches a decision point where it decides how to proceed, whether that is more experimentation or a fielding decision. “We have enough information tactically and technically that I believe we can move forward to the second experiment,” he noted. Following the second experiment, the Army will reach a decision point in FY23 on whether to move the effort into an official program of record. Once that is decided, an acquisition strategy would be identified if the decision is to move forward, according to Coffman. https://www.defensenews.com/land/2020/08/07/heavy-robotic-combat-vehicles-put-to-test-in-the-colorado-mountains/

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