March 25, 2020 | International, C4ISR
The Pentagon's request to reconsider narrow technical aspects of the award to Microsoft, Amazon argues, ignores a wide range of fundamental flaws.
By SYDNEY J. FREEDBERG JR.
WASHINGTON: Amazon Web Services has publicly denounced the Defense Department's latest legal maneuver in the months-long public battle over the JEDI cloud computing contract, awarded to Microsoft last year. No, Amazon said in a statement this morning, the Pentagon should not get to redo a particular piece of the award process the judge found flawed, because that was just one flaw among many and fixing it is a distraction from the larger issues.
“We're pleased to see the DoD recognize the need to take corrective action,” the Amazon statement began, “but we're concerned that the proposed approach is not designed to provide a complete, fair, and effective re-evaluation.”
“Both earlier in the adjudication process when we submitted 265 questions to the DoD that they refused to answer, and in our protest where we outlined numerous significant flaws in the evaluation, it's been clear that there were many problems with the DoD's initial decision,” the statement continues. “Instead of addressing the breadth of problems in its proposed corrective action, the DoD's proposal focuses only on providing Microsoft a ‘do-over' on its fatally flawed bid while preventing AWS from adjusting its own pricing in response to the DoD's new storage criteria.”
“This attempt to gerrymander the corrective action without fixing all of the serious flaws pointed out in our complaint raises significant questions,” the statement concludes.
The Pentagon's plan to consolidate many — but not all — of its 500-plus cloud contracts into a single Joint Enterprise Defense Infrastructure (JEDI). Note the suggestion that the single “pathfinder” contract for JEDI might evolve into multiple JEDI contracts.
An email circulated by Amazon went further: “DoD's proposed corrective action seeks to resurrect Microsoft's award eligibility and directly and unreasonably benefits Microsoft's deficient approach. DoD's proposed corrective action does not meaningfully address the numerous errors identified in AWS's protest. These errors were pervasive, impacting all six of the technical evaluation factors” — that is, not just the one the Pentagon is asking to redo.
“From the President's order to ‘screw' Amazon out of the contract, to the Secretary halting the award for an 85-day ‘examination,' to the Secretary's bizarre recusal after an award decision had been made, to the numerous inexplicable evaluation errors, to the refusal to substantively address AWS's 265 post-award debriefing questions, to the blatant political interference which impacted the award decision – the history of this procurement casts serious doubt on the rationality and fairness of DoD's proposed correction action,” the email said bluntly.
Some backstory might help in parsing all this. (Click here for more detail). On Feb. 13, the court had granted Amazon a preliminary injunction, saying the company would “likely” be able to prove the Department of Defense had erred in one particular portion of its process – an evaluation of the two companies called Price Scenario 6 – when it awarded the potentially $10 billion contract to Microsoft Azure. On March 12th, DoD responded by asking the judge to “remand” the case back to DoD so it could correct and redo Price Scenario 6, giving Microsoft and Amazon the opportunity to submit updated bids – albeit with very strict limits on those updates.
“During the proposed remand,” DoD's motion said, “the agency potentially could make decisions that would moot this action, in whole or in part, and may obviate the need for further litigation in this Court.”
In other words, the Pentagon is asking the judge: let us fix this one thing, and then there might be nothing left for Amazon to object to, and you can dismiss the case. Today, Amazon replied: We have plenty more to object to – and we think the judge will side with us.
https://breakingdefense.com/2020/03/amazon-denounces-dod-jedi-do-over
March 18, 2022 | International, Aerospace
"We are poised to go ahead and take a significant step forward" in teaming autonomous drones up with piloted fighters and bombers, Air Force Secretary Frank Kendall said March 9.
November 7, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
Par Michel Cabirol La France et l'Allemagne ont à l'évidence des enjeux et des objectifs différents. La coopération franco-allemande est-elle assise sur des bases saines ? Pas sûr. La France peut-elle vraiment faire confiance à l'Allemagne en matière de politique de défense et d'armement? Pas sûr si l'on en croit le député LREM du Finistère, Jean-Charles Larsonneur, qui jette un pavé dans la mare avec son rapport sur le programme 146 (Equipement des forces et dissuasion) : "L'approfondissement, sans grande publicité et, pour ainsi dire, à bas bruit, du concept de nation-cadre de l'OTAN, consiste à fédérer autour de l'Allemagne les capacités de 17 « petits » pays, ce qui risque de réduire l'intérêt des Allemands pour nos coopérations bilatérales", a-t-il expliqué le 24 octobre à l'Assemblée nationale. L'Allemagne se place dans une volonté de leadership en Europe dans le domaine de la défense, qu'elle a très clairement exprimé dans son Livre Blanc de 2016 et dans sa stratégie dans le domaine des technologies clés. D'ailleurs, l'un des plus influents think tank d'Allemagne, la Stiftung für Wissenschaft und Politik (SWP), synthétise parfaitement la stratégie allemande. Il préconisait en août 2017 que Berlin prenne le leadership militaire de l'Union européenne, et de devenir le pilier européen de l'OTAN en raison du futur désengagement américain. "La Bundeswehr pourrait devenir une épine dorsale de la sécurité européenne à long terme, affirmait la SWP. (...) Cela exige de la volonté du futur gouvernement fédéral d'accepter un leadership politique et militaire dans l'alliance". Un avantage puissant pour l'industrie allemande L'Allemagne a effectivement su se saisir du concept de nation-cadre ("Framework Nation Concept"- FNC) élaboré par l'OTAN à son initiative à partir de 2012. De fait, l'Allemagne, qui a mis en œuvre ce concept, s'est entourée, en tant que nation-cadre, de 19 États membres pour mettre en œuvre des projets de coopération très approfondis, tendant à une véritable intégration pour certains d'entre eux (Pays-Bas notamment). Et pour de nombreux observateurs, ce concept va se révéler être un rouleau compresseur en faveur des intérêts industriels germaniques. C'est un "instrument stratégique qui pourrait servir puissamment les intérêts de l'industrie allemande", a confirmée Jean-Charles Larsonneur. Pourquoi ? Selon Antoine Bouvier, cité dans le rapport du député, l'interpénétration des enjeux capacitaires et opérationnels est profonde. Ainsi, les États partenaires de l'Allemagne ont souscrit l'engagement de porter au standard le plus élevé leurs capacités des chars de combat, ce qui constitue une "formidable opportunité pour KMW ". Cette opportunité est par nature d'autant plus grande que l'intégration des capacités militaires concernées est poussée. Ainsi, l'armée de terre néerlandaise ne pourrait désormais plus être déployée sans la Bundeswehr, tant leur intégration capacitaire est profonde. L'Allemagne, dans ce schéma, tient un rôle d'intégrateur des capacités européennes. Cette ambition s'appuie sur des ressources budgétaires à la hausse : augmentation de 34,3 milliards d'euros en 2016 à 42,9 milliards en 2019 (soit 1,31% du PIB). "Le concept de nation-cadre se constitue de fait comme le pilier européen de l'Alliance ‒ aux yeux d'Américains, mieux vaut voir l'Europe de la défense se constituer dans un cadre de l'OTAN, bien connu, plutôt que dans des constructions européennes moins maîtrisées par eux", a expliqué Jean-Charles Larsonneur dans son rapport. Le SCAF en danger? Un accord politique a été trouvé au plus haut niveau le 13 juillet 2017, formalisé par des lettres d'intention au printemps 2018. Il est convenu que la France aura un rôle prééminent dans la conduite du programme SCAF. Symétriquement, il est entendu que l'Allemagne en aura un dans la conduite du projet de char du futur tout comme elle a obtenu le leadership sur le futur drone MALE européen. Selon Jean-Charles Larsonneur, les industriels français et allemands ne disposent toujours pas d'un cadre réglementaire, ne serait-ce que pour échanger des informations. "Il ressort de mes travaux que la DGA attend des réponses de son équivalent allemand", a-t-il révélé. "Il est donc urgent de poser des jalons aussi irréversibles que possible dans la coopération franco-allemande, tant que le contexte politique le permet", a-t-il affirmé. Jean-Charles Larsonneur est inquiet sur la coopération franco-allemande. "La coopération franco-allemande présente en ce moment quelques signes de flottement", a-t-il estimé à l'Assemblée nationale. Il a cité en exemple la décision des Allemands de décliner la proposition française de développer en commun un missile européen pour le nouveau standard du Tigre, au profit d'un missile israélien, le Spike, comme l'avait révélé La Tribune. Mais selon Antoine Bouvier, le nouveau Spike LR2 n'est qu'au début de son développement et comporte donc des risques technologiques. "Le choix des Allemands pour une joint venture entre Rafael, fabricant israélien du Spike, et RheinMettall ‒ dont le rôle dans ce programme ne paraît d'ailleurs pas être dominant ‒ ne s'explique donc pas principalement par des considérations techniques", a précisé le rapport du député du Finistère. Le concept de nation-cadre permet également à l'Allemagne d'avancer discrètement ses pions dans le domaine des sous-marins. Après avoir fait céder la Norvège (membre du FNC), Berlin tente désormais de séduire la Pologne et les Pays-Bas en vantant un cluster européen sous-marin sous tutelle allemande. Ce qui marginaliserait clairement la France en Europe. En février 2017, la Norvège a commandé quatre U-212 et doit développer avec Berlin un partenariat à vocation mondiale dans le domaine des missiles mer-mer et des systèmes de traitement de l'information. La décision d'Oslo d'interrompre l'appel d'offres et de choisir une évolution du sous-marin en service dans la Marine allemande dans le cadre d'une coopération opérationnelle et industrielle renforcée, risque de faire t'ches d'huile en Europe... La France est en danger. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cooperations-dans-l-armement-la-france-peut-elle-vraiment-faire-confiance-a-l-allemagne-1-3-795987.html
June 16, 2020 | International, Aerospace
Lee Hudson Fleet Readiness Center East is now certified to repair and test 14 F-35 components as part of a new public-private partnership with Lockheed Martin. FRCE is the lead site for depot-level maintenance on the F-35B short-takeoff-and-vertical-landing variant. Since 2013, the depot has conducted modification and repair for all three F-35 variants. FRCE provides engineering and logistics support for naval aviation, the other services, federal agencies and foreign governments. “This is a new workload coming in for Fleet Readiness Center East,” Steve Gurley, F-35 capability establishment at FRCE, said in a June 15 statement. “We inducted our first F-35 valve in February, into our valves and regulators shop. That valve is the first of 14 components that we've declared capability on.” Components of FRCE will work on span from valves, to ejection seats, to a turbomachine that provides power to start the jet's engine. The depot has declared capability in repairing and testing 14 components and anticipates that list growing to more than 105 components for the F-35. This new work positions FRCE to have a scheduled workload through 2024, Gurley said. Each new component declaration requires an in-depth analysis of current workload, future workload, facilities and required skill sets. “Our team consists of logisticians, industrial engineering technicians, engineers, facilities, program managers and the business office,” Gurley said. When FRCE establishes a new capability, the goal is to begin operation at full capacity and work through any unexpected obstacles. “We don't want to induct a component for repair and then have it go right into a delay status for material, or something that we have control over,” Gurley said. The plan is for FRCE to go from 14 F-35 components to 57 through November 2021. Some of the components are on the fleet's top degrader list, meaning when FRCE can repair and test those components it should help support F-35 readiness rates. https://aviationweek.com/defense-space/aircraft-propulsion/lockheed-us-military-establish-f-35-public-private-partnership