23 juin 2022 | International, Autre défense

Worried about inflation and the defense budget? A continuing resolution could make things worse

While rising inflation rates threaten DoD's purchasing power, congressional politics around a continuing resolution to start FY23 could exacerbate inflation's impact on the defense budget.

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Sur le même sujet

  • Les cinq incohérences de la défense européenne

    17 juin 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Les cinq incohérences de la défense européenne

    La réunion des ministres de la Défense de l'UE ce mardi (16 juin) le prouve. La litanie des 25 paragraphes balayant tous les sujets met sous le tapis cinq sujets d'incohérences, non résolus depuis des années. Ce qui est assez incongru alors que tous les signaux sont au vert (cf. encadré). Les Européens sont aujourd'hui face à leurs contradictions, leurs incohérences (1), forts dans le verbe, faibles dans l'action. Première incohérence : aucune responsabilité stratégique clairement identifiée L'Europe manque d'une chaine de décision clairement identifiée, surtout au plus au haut niveau. Ce devrait être le rôle du Conseil européen. Mais celui-ci a peu à peu délaissé ce rôle, encombré par les affaires intérieures de l'UE : crise économique, renouvellement institutionnel, Brexit, etc. Quelques discussions de politique extérieure ont bien eu lieu, mais peu nombreuses, pas assez fréquentes, et parfois tournées vers le sommet de l'iceberg, non vers la profondeur stratégique. Ainsi quand la Russie a été évoquée, c'était surtout pour examiner s'il fallait prendre des sanctions après l'invasion de la Crimée et la guerre dans l'Est de l'Ukraine et quelles sanctions prendre, pas vraiment pour voir quelles relations de voisinage entretenir. Et quand on aborde la Turquie, c'est en extrême urgence pour tisser des liens avec Ankara afin d'éviter une vague migratoire. Il y a eu assez peu de discussions au fond sur les relations avec les pays du Golfe, avec l'Afrique, avec la Libye, durant la présidence de Donald Tusk. Charles Michel qui avait inauguré son mandat par une série de balades (lire : Quand Tintin Michel se balade, le Conseil européen trinque) pourrait changer la donne. Mais les dissensions internes sur le futur cadre budgétaire (MFF) risquent, encore une fois, de détourner l'attention. Les ministres de la Défense se réunissent, mais une seule fois par semestre, dans une formation qui est mineure, dépendant de celles des Affaires étrangères. Les sujets qu'ils abordent sont rarement les plus importants. Et la terminologie employée souvent très optimiste (progrès, félicitations, succès...) sert davantage à masquer les divergences qu'à les trancher. Idem au Parlement européen où la défense est confinée dans une sous-commission, sans capacité de décision autonome. En fait, il manque une instance stratégique. C'est le problème plus général de l'Union européenne en matière de diplomatie et de défense. Elle erre un peu parfois sans une logique totalement compréhensible et intelligible. Le Haut représentant reste avant tout un super ‘diplomate', chargé de mettre en œuvre une politique. Si les États ne sont pas d'accord, il en est réduit à broder. Or, la haute couture ne suffit pas à remplacer une décision. L'idée d'un Conseil européen de sécurité, proposée par l'Allemagne, est intéressante (lire : Mettre en place un Conseil de sécurité européen ? Une idée à travailler). Mais elle apparait plutôt comme une manœuvre de diversion et n'a jamais reçu de suite très concrète. Il faut que le Conseil européen fasse son travail... tout simplement. Deuxième incohérence : la fuite en avant L'autre défaut typique de l'Union européenne est de lancer sans cesse de nouveaux concepts, de nouveaux projets, sans avoir tiré auparavant le bilan de ce qui marche et ne marche pas. On empile ainsi les projets capacitaires les uns sur les autres, sans fermer des dossiers. Où en sont aujourd'hui les 11 projets opérationnels décidés en 2011 par exemple ? Et sur les 47 projets de la PESCO, chacun sait bien que certains sont « morts nés » pour reprendre une expression officieuse. Dans les couloirs européens, personne n'ose le dire publiquement. Mais sous le sceau de l'anonymat, les langues se délient. En bref, il faut élaguer. Au lieu de ça, on alourdit l'arbre. Cela n'a pas de logique. Du moins vraiment compréhensible au point de vue de l'opinion publique comme des experts. Idem en matière opérationnelle. Les battlegroups sont toujours inemployés. Et notre analyse passée (2) reste (malheureusement) exacte. On ne voit rien aujourd'hui qui puisse les faire mieux fonctionner. Sur les seize missions extérieures de l'UE, on sait très bien — y compris dans les rangs européens les plus convaincus — qu'un petit tiers (estimation basse) ne remplit pas l'objectif primaire fixé par les traités à la PSDC : la stabilisation ou le maintien de la paix (lire : Opération Sophia, EUBAM Rafah et Libya... l'UE doit apprendre à fermer des missions devenues inutiles). Elles sont plutôt là pour mettre un point sur la carte, occuper le terrain. Leur suppression risque d'engendrer des grincements de dents, mais cette retructuration est nécessaire. Troisième incohérence : entre le dire et le faire un abyme Dans les missions et opérations de la PSDC, pourtant décidées en commun (l'unanimité étant toujours la règle), les moyens font souvent défaut. C'est une autre incohérence et non des moindres de la politique européenne de défense. Certaines lacunes sont récurrentes. Ainsi, depuis plusieurs années, le soutien médical dans les missions de la PSDC est souvent délégué à un pays tiers (ou au privé), faute de moyens européens. D'autres apparaissent de façon criante. L'exemple de l'opération de contrôle des armes au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini) en est un (dernier) exemple criant. Les États sont (à peu près tous) d'accord : le désordre libyen est un des pires facteurs d'instabilité pour l'Europe, il faut contrôler l'embargo sur les armes et aboutir à un processus politique... Mais quand il s'agit de fournir des moyens opérationnels pour mettre en œuvre cette volonté, il y a beaucoup moins de monde. (lire : Une opération Irini bien à la peine. Les États membres chiches en moyens). Quatrième incohérence : une structure héritée du passé Toutes les structures actuelles sont issues de la réflexion sur l'état de l'Europe il y a vingt ans, voire trente ans. L'élaboration du Traité de Maastricht date des années 1990. Soit la réalisation du marché unique. Une autre époque ! À chaque nouvelle phase (tous les dix ans), on rajoute une couche institutionnelle, sans vraiment chercher à simplifier ou réorganiser le système. Aujourd'hui, ce n'est pas tant le manque institutionnel que le surpoids qui l'emporte. On a ainsi un noyau d'état-major de l'UE en train d'évoluer (lentement), à côté des état-majors de force (Eurocorps, Euromarfor) largement sous-employés. Au niveau capacitaire, trois structures sont en place : l'agence européenne de défense et OCCAR qui s'occupent de la gestion des projets, et la nouvelle DG Défense et Espace (DEFIS) de la Commission européenne, sans oublier les structures au sein du service diplomatique européen (SEAE) qui s'occupent de gestion de crises. Et je ne parle pas de celles de l'Alliance atlantique. Chacune a sa propre logique et sa justification. La question n'est peut-être pas tant de les supprimer, mais d'avoir une logique d'ensemble, partagée par tous les acteurs, une saine répartition des t'ches, compréhensible, organisée. Quitte à couper les ‘branches mortes'. Cinquième incohérence : la coopération OTAN-UE Ce lien est célébré partout. On le retrouve à toutes les sauces dès qu'il s'agit d'une réunion consacrée à la défense d'un côté comme de l'autre du rond point Schuman. Si les relations entre les deux organisations sont fluides (elles l'étaient déjà du temps de Javier Solana ;-), dans les faits, la relation entre les deux organisations reste faussée par une géopolitique fort différente qui se résume à deux mots : USA et Turquie. L'OTAN reste, en effet, très dépendante à la fois de la volonté américaine (son actionnaire principal) et de la politique turque (élément clé de sa présence au Sud-Est). Vissée à ces deux éléments, elle obéit à un équilibre précaire et reste bien en peine de fixer sa politique, devant sa survie au durcissement russe entamé depuis 2014 avec la guerre en Ukraine et l'annexion de la Crimée. Les deux (autres) guerres actives aux bordures du territoire de l'Alliance (la Syrie et la Libye) se déroulent avec un cavalier seul de la Turquie, plus que troublant. La violation délibérée par Ankara de l'embargo sur les armes en Libye est une (grosse) épine dans le pied, douloureuse pour la solidarité de l'Alliance. L'Alliance, en fait, n'est pas très en forme. Encore moins pourrait-on dire que l'Union européenne, même si cela apparait moins clairement. Elle est à la recherche d'un nouveau point d'équilibre qu'elle n'a pas vraiment trouvé. Ses deux missions de formation en Irak et en Afghanistan sont proches de la fin. Elle se cherche de nouveaux terrains d'action... Elle ne dispose pas de moyens d'actions juridiques et financiers propres et en est réduite, aujourd'hui, à quémander à l'Union européenne de lui prêter ses moyens pour mener ses propres projets (cf. pour la mobilité militaire). Très clairement, les deux organisations n'ont ni la même stratégie ni la même tactique. La pandémie du coronavirus a montré comment leur coopération restait aléatoire, surtout en cas de crise grave. Chacun a tenté très vite de tirer la couverture à soi, multipliant des réunions de coordination là où il n'y avait plus grand chose à coordonner. Parler de coopération est donc plus qu'hasardeux. On serait plus proche de la parabole de l'aveugle et du paralytique. (Nicolas Gros-Verheyde)

  • Four rocket companies are competing for Air Force funding, and it is war

    14 août 2019 | International, Aérospatial

    Four rocket companies are competing for Air Force funding, and it is war

    By ERIC BERGER Monday marked the deadline for four US rocket companies to submit bids for Air Force contracts, encompassing all national security launches from 2022 to 2026. This is a hugely consequential and much-contested bid process that has implications for the American aerospace industry for the next decade and beyond. The Air Force is seeking two providers for about two dozen launches. The prime contractor will receive 60% of the launches while the secondary contractor claims the remaining 40%. As the US military pays a premium for launch contracts to its nine reference orbits, this guaranteed revenue is extremely valuable to US companies aspiring to run a profitable launch business. The lead-up to Monday's deadline has included heavy political lobbying from the four companies: United Launch Alliance, SpaceX, Blue Origin, and Northrop Grumman. As a result of this, Congress is considering some changes to the Air Force's procurement policy, including an on-ramp for a third provider during the 2022 to 2026 period. But so far, the Air Force is resisting this. Here's a look at the four bidders and what is at stake for each of them. United Launch Alliance United Launch Alliance—a joint venture between Boeing and Lockheed Martin that enjoyed a monopoly on national security launches before the emergence of SpaceX—may be bidding for its life. To wean itself off its costly Delta boosters (as well as the Russian rocket engines that go with its workhorse Atlas V rocket), ULA has been developing the Vulcan rocket to cut costs while maintaining performance. The company says the Vulcan will be ready for its first flight in 2021. "Vulcan Centaur will provide higher performance and greater affordability while continuing to deliver our unmatched reliability and orbital accuracy precision from our treasured cryogenic Centaur upper stage," ULA's chief, Tory Bruno, said in a news release Monday. "ULA is the best partner for national security space launch, and we are the only provider to demonstrate experience flying to all orbits including the most challenging heavy-class missions, providing the bedrock foundation for the lowest risk portfolio of two launch service providers for the US Air Force." With increasing competition from SpaceX, Europe's Arianespace, Japan's Mitsubishi Heavy Industries, and Russian launch vehicles, ULA has been unable to capture much of the commercial market for satellite launches in the last decade. Therefore, it has largely been reliant on government business, mostly from the military. But ULA also relies on NASA through its science missions and lifting cargo and crew missions to the International Space Station. If the company does not emerge victorious from this competition, it faces an uncertain future unless Vulcan can become commercially viable. Moreover, ULA will lose out on hundreds of millions of dollars in government money to finalize Vulcan if it does not receive an award. Historically, Boeing and Lockheed have been stingy parents, and whether or not they would pay to complete Vulcan is unclear. One intriguing twist with ULA's bid is that its Vulcan rocket will use the BE-4 rocket engine, which is being developed and manufactured by Blue Origin—one of the four competitors in the Air Force bidding process. Blue Origin has said the Air Force competition was designed to unfairly benefit ULA. SpaceX The Hawthorne, California-based rocket company is the only bidder proposing to use rockets that are already flying—the Falcon 9 and Falcon Heavy boosters. This family of rockets has had a string of 49 successful launches since a static fire accident in September 2016, and according to SpaceX, it can meet all of the Air Force's desired orbits and payload specifications. "SpaceX means to serve as the Air Force's long-term provider for space launch, offering existing, certified, and proven launch systems capable of carrying out the full spectrum of national security space-launch missions and requirements," said the company's president and chief operating officer, Gwynne Shotwell. Since the Air Force agreed to admit SpaceX to the national security launch competition in 2015, the company has won several contracts for key missions and begun flying them for the military. These include the National Reconnaissance Office Launch 76, Orbital Test Vehicle 5, Global Positioning System III-2, and STP-2 flights. SpaceX also likely will offer the government the lowest price on service to orbit. However, in its criteria for awarding missions, the Air Force listed price among the last of its considerations. Due to its lower price point, especially with is reusable Falcon 9 rocket, SpaceX has considerable commercial business to offset the loss of Air Force contracts. But it would hurt financially, all the same. Blue Origin Jeff Bezos' rocket company has bid its very large New Glenn rocket for the Air Force missions. However, when this rocket will begin flying is not entirely clear, as there are questions about whether it will be ready by the beginning of the 2022 contracting period. What is clear is that Blue Origin does not believe the US Air Force has created a fair bidding process. Already, the company has filed a "pre-award" protest with the US Government Accountability Office. "The Air Force is pursuing a flawed acquisition strategy for the National Security Space Launch program," Blue Origin said, according to SpaceNews. The Air Force decision to award contracts to just two companies creates a "duopoly," Blue Origin says, and it limits commercial development of strategic US assets such as rocket engines and boosters. Bezos has been investing about $1 billion a year of his own money into Blue Origin, which has largely been used to support development of the BE-4 engine and New Glenn rocket. He is likely to continue development of the New Glenn rocket without Air Force funding, but company officials say it is not fair to hold their wealthy founder against their bid. Northrop Grumman Northrop has been developing the Omega rocket for this competition since at least 2016. The Omega vehicle differs from the other entrants in the competition as its first and second stages, as well as side-mounted boosters, are powered by solid-rocket motors rather than liquid-fueled engines. The bet by Northrop is that the US military, through its national security launch contract, would want to support one of the nation's most critical suppliers of solid-rocket motors for intercontinental ballistic missiles. Northrop officials have not said whether they would continue development of the Omega rocket if Northrop were to lose out on the Air Force contract. Northrop's bid suffered a setback in May when an "anomaly" occurred during test firing of its solid-propellant Castor 600 rocket motor, the Omega rocket's first stage. From a video provided by the company, a major part of the rocket's large nozzle appeared to break apart, blasting debris around the area. Afterward, a Northrop vice president, Kent Rominger, called the test a success. "It appears everything worked very, very well on this test," he said. "And at the very end when the engine was tailing off, we observed the aft exit cone, maybe a portion of it, doing something a little strange that we need to go further look into." Nevertheless, the test cannot have instilled absolute confidence in the Air Force. https://arstechnica.com/science/2019/08/four-rocket-companies-are-competing-for-air-force-funding-and-it-is-war/

  • U.S. Air Force Expands Supersonic Study With Boom

    1 février 2022 | International, Aérospatial

    U.S. Air Force Expands Supersonic Study With Boom

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