14 novembre 2019 | Information, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

The real obstacle for reforming military spending isn’t in the defence ministry. It’s the Treasury Board

KEN HANSEN

Ken Hansen is an independent defence and security analyst and owner of Hansen Maritime Horizons. Retired from the Royal Canadian Navy in 2009 in the rank of commander, he is also a contributor to the security affairs committee for the Royal United Services Institute of Nova Scotia.

For people inside the Department of National Defence, a minority Parliament – coupled with election promises for increased social spending and tax cuts – represents an uneasy calculus.

Defence spending is always on the chopping block because it represents the largest pool of discretionary spending in the federal budget, and every party spent the recent federal election campaign being vague about military policy – offering some kind of oversight-body reform or scrutiny over the billions of dollars that have been earmarked, even as they lent their support to ensuring the military has the equipment it needs.

In particular, the single largest program in Canadian defence history – the Canadian Combat Ship plan for 15 warships – will be a tantalizing target for politicians looking to get rid of perceived fat. Such cuts to shipbuilding programs have even already become normalized: The order for Halifax-class frigates were trimmed to 12 from 18 in 1983 and the Iroquois-class destroyers to four from six in 1964, to name just two.

The political leaders weren't wrong when they said the military procurement system is broken. But regardless of which party had won this past election, and no matter what tweaks at the edges that the Liberal minority government and its potential supporters pursue, the reality is that the core issue remains unaddressed: Treasury Board's bulk approach to purchasing the country's military kit.

Treasury Board policy states that bulk buys are how military procurement should be done, to ensure the lowest per-unit cost. But this forces tough decisions about what to buy, since the larger the order, the longer it will take to produce them all – not to mention the problems involved with trying to predict the future of warfare.

Information systems become outdated in five years; weapons and sensors in 10. With a planned operating life of 25 years, any ships ordered today will be out-of-date by the time the first are delivered, and fully obsolete by the time the last one arrives. Block purchasing leads to block obsolescence.

Traditionally, when technological change threatens to render military systems obsolete, the best way to hedge was to order in batches of the smallest number acceptable. In the years before the world wars, for instance, countries working to build competent naval forces put less emphasis on fleet numbers and more on technology and industrial capacity until the last moments before conflict. Technological competence was as important as numbers for fleet commanders.

Another outcome of bulk buys is that the volume means that they happen only every two to three decades (or longer, in the worst cases). With such lengthy dry spells between purchases, it is impossible to retain corporate knowledge in either the defence or civilian branches of government.

More frequent purchasing keeps the process alive in both practice and concept, with lessons learned that can be implemented by the same people who made the mistakes in the first place.

Such irregularly timed purchases have created desperation among defence planners whose vision of the future consists of short golden days of competence and pride, followed by long years of rust-out and irrelevance. Unwittingly, the dark decades were in large part of the military's own making because of its desperate desire to acquire the absolute best model available – a practice known as “gold-plating” – instead of working steadily to build capacity and skill that would address long-range fleet needs.

This is a collision of interests. The Treasury Board looks only at capital-acquisition decisions from the perspective of the buyer. It's left to the military to worry about how long they may have to operate obsolescent or obsolete equipment and systems, and to do the necessary mid-life upgrading, which is partly why costs balloon spectacularly. Life-cycle cost data is actually far more important that the initial sticker shock of the newest and shiniest model advocated by the military's leadership. The mindset needs to change.

Politicians who implement bureaucratic change will probably see some improvements in decision-making. But the biggest obstacle to defence procurement is that bulk purchasing is our lone approach, and that it happens only every few decades. Regular, planned capital acquisition is the best path forward, but all paths to the future must first run through the Treasury Board. No amount of political policy adjustment can change that.

https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-the-real-obstacle-for-reforming-military-spending-isnt-in-the-defence/

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Le projet vise aussi à acquérir un maximum de 300 remorques, un maximum de 150 boucliers blindés de protection et un maximum de 1 000 abris de véhicules spécialement équipés (VSE) et les ensembles connexes. Les ensembles consistent en espaces de travail, tels que des unités médicales ou des postes de commandement, conçus spécialement pour les abris des VSE. Une fois installés sur un camion, ils transforment ce dernier en une unité spécialisée, comme une clinique dentaire ou une installation de réparation d'équipement. Modernisation des véhicules logistiques Le projet de modernisation des véhicules logistiques vise à acquérir des véhicules logistiques légers modernes. Les produits livrables du projet peuvent inclure, mais sans s'y limiter, de nouveaux véhicules, des remorques, des plateaux déposables, des modules spécialisés à montage sur véhicule, des conteneurs spéciaux et des systèmes de manutention des marchandises en vrac. 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TSCI les a obtenus après un processus d'approvisionnement qui a inclus une étape de demande d'expression d'intérêt et de qualification ainsi qu'un processus de demande de propositions dans le cadre duquel quatre fournisseurs ont présenté des propositions. La politique du gouvernement du Canada concernant les retombées industrielles et régionales était un critère obligatoire dans le processus d'approvisionnement, et TSCI doit procurer des retombées économiques au Canada de la même valeur que celle des contrats, dans le but d'assurer un investissement égal dans l'économie canadienne. Le VBTP est un véhicule de combat à roues qui doit remplir un grand nombre de rôles différents, y compris mais sans s'y limiter, la reconnaissance et la surveillance, la sécurité, le commandement et le contrôle, le transport de marchandises et le transport de personnel armé. Il doit posséder un niveau élevé de mobilité tactique et fournir un degré très élevé de capacité de survie à son équipage. 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Véhicules de la famille du Léopard 2 Soutien aux véhicules blindés légers à roues Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Véhicules de la famille du Léopard 2 Les projets des véhicules de la famille du Léopard 2 comprennent le projet de remplacement des chars et le projet d'amélioration de la mobilité de la force. Le projet de remplacement des chars a été établi en 2007 et se divise en deux volets : location de chars Léopard 2 A6M prêts au combat de l'Allemagne, afin d'offrir le soutien aux opérations en Afghanistan, et achat de 100 chars de combat principaux modernes Léopard 2 en excédent des Pays-Bas, afin de répondre aux besoins opérationnels et d'entraînement du ministère de la Défense nationale. La valeur totale du projet est estimée à 650 millions de dollars. 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Entrepreneur principal : General Dynamics Land Systems – Canada, London, Ontario Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Le Bureau de gestion de projet (BGP) des véhicules blindés légers (VBL) fournit l'orientation stratégique pour les achats, la gestion de contrat et les services administratifs au ministère de la Défense nationale pour tous les projets de VBL. Le BGP complète présentement la modernisation des véhicules blindés légers de troisième génération (VBL III). Le projet de modernisation du VBL III, évalué à 1,4 milliard de dollars, offrira une mobilité, une protection et une létalité améliorée à 550 VBL III, avec une option pour 66 véhicules supplémentaires, au cours des trois prochaines années. Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Le BGP VBL est aussi responsable de l'élaboration et de l'exécution de la stratégie d'acquisition, de même que de la gestion de contrat, pour le projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance du ministère de la Défense nationale. Ce projet modernisera les capacités de reconnaissance et de surveillance de la force terrestre. La modernisation sera exécutée au moyen de l'acquisition de nouvelles séries de capteurs, de supports sur véhicules et au sol, de postes de commande d'opérateurs et de blocs d'alimentation de veille silencieuse. Ces systèmes et matériel feront augmenter collectivement le rendement du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance et amélioreront la capacité de recueillir, traiter et diffuser des renseignements sur le champ de bataille. 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    Global Military Sensors Market to Reach $33.2 Billion by 2025, Growing from $24.7 Billion in 2019 at a CAGR of 5.1% During 2019-2025

    The military sensors market is projected to grow from USD 24.7 billion in 2019 to USD 33.2 billion by 2025, at a CAGR of 5.1% between 2019 and 2025. This market study covers the military sensors market across various segments and sub-segments. It aims at estimating the size and growth potential of this market across different segments based on platform, application, component, and region. This study also includes an in-depth competitive analysis of the key players in the market, along with their company profiles, key observations related to their product and business offerings, recent developments undertaken by them, and key market strategies adopted by them. Major players operating in the military sensors market are Honeywell International Inc. (US), TE Connectivity Ltd. (US), Thales Group (France), Curtiss-Wright Corporation (US), Raytheon Company (US), Esterline Technologies Corporation (US), Kongsberg Gruppen ASA (Norway), and BAE Systems plc (UK), among others. Increasing demand for unmanned vehicles and ongoing military modernization programs are expected to fuel the growth of the military sensors market across the globe Some of the factors that are expected to fuel the growth of the military sensors market are increased defense spending of different countries to strengthen their defense capabilities. However, the formulation and implementation of various rules and regulations related to the transfer of weapons and associated technologies are expected to act as restraints for the growth of the market. The electronic warfare segment of the market is projected to grow at the highest CAGR from 2019 to 2025 Based on application, the electronic warfare segment of the market is projected to grow at the highest CAGR during the forecast period. The growth of this segment can be attributed to the increased procurement of fighter jets. For instance, in June 2019, the US Government and Lockheed Martin entered into an agreement worth USD 34.0 billion for the procurement of 470 F-35 fighter jets. The software segment of the military sensors market is projected to grow at the highest CAGR during the forecast period Based on component, the software segment is projected to grow at the highest CAGR from 2019 to 2025. Increasing demand for real-time processing and analyzing of data through artificial intelligence and machine learning is expected to drive the growth of the software segment of the military sensors market during the forecast period. With the development of artificial intelligence and machine learning, the software used in military sensors can distinguish between two objects. The North American region is estimated to account for the largest share of the military sensors market in 2019 The North American region is expected to lead the military sensors market in 2019. The market in the region is highly competitive, owing to the presence of a large number of Original Component Manufacturers (OCMs) and Original Equipment Manufacturers (OEMs) such as Raytheon Company (US), Curtiss-Wright Corporation (US), and TE Connectivity Ltd. (US) in the region. Increasing the procurement of guided munition and military aircraft is expected to fuel the growth of the military sensors market in North America. Market Dynamics Drivers Increasing Demand for Battlespace Awareness Among Defense Forces Ongoing Advancements in MEMS Technology Increasing Use of UAVs in Modern Warfare Restraints Lack of Accuracy & Operational Complexities in MEMS Inertial Navigation Sensors Rules & Regulations Related to the Transfer of Weapons and Their Associated Technologies Declining Defense Budgets of Several Countries of North America & Europe Opportunities Demand for New Generation Air and Missile Defense Systems Integration of Anti-Jamming Capabilities With Navigation Systems Challenges Cybersecurity Risks Complexity in the Designs of Military Sensors Companies Profiled BAE Systems PLC Esterline Technologies Corporation Honeywell International Inc. Imperx Kongsberg Gruppen Lockheed Martin Microflown Avisa B.V. Raytheon Rockwest Solutions TE Connectivity Ltd. Thales Ultra Electronics Vectornav Technologies, LLC Viooa Imaging Technology For more information about this report visit https://www.researchandmarkets.com/r/a91ey1 https://www.businesswire.com/news/home/20190729005354/en

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