14 mai 2018 | Local, Aérospatial

RCAF working toward new sniper pod placement on CF-188 Hornet

Chris Thatcher

In a two-by-three metre wind tunnel at the National Research Council of Canada's (NRC) aerospace research centre in Ottawa, aerospace engineers are gathering data for the Royal Canadian Air Force (RCAF) this week to validate the placement of the sniper pod on the centreline station of the CF-188 Hornet.

“For this configuration, we are running at close to takeoff and landing speeds to simulate the take off and landing of the F-18, about 100 metres per second or almost 200 knots,” explained Melissa Richardson, an aerodynamics research officer and the project manager for the testing process, as wind whipped over the inverted nose landing gear and sniper pod.

The CF-188 fighter jet has carried a certified sniper pod on the left side of the fuselage, below the engine intake, since the aircraft were upgraded in the early 2000. But lessons from recent operations over Libya in 2011 and Iraq and Syria between October 2014 and March 2016 convinced pilots they would have a better view of possible targets with the centerline placement.

“We found a lot of our missions revolved around looking at the ground, monitoring areas of interest and targets for missions that are four to five hours long,” said Capt Tom Lawrence, a CF-188 pilot and the project officer for fighter weapons and equipment.

“When [pilots] are manoeuvring their aircraft, there is a chance of the aircraft actually masking the targeting pod. Putting [it] on the centre of the aircraft allows a larger field of regard.”

Rather than bank left to maintain focus on a target, the new placement should ensure an uninterrupted view of the ground or target aircraft, “taking that frustration out of the pilot's mind,” he said. “They can just focus on the imagery and the task at hand.”

Lawrence said it could also make it easier for pilots to employ weapons and assess battle damage effects.

The purpose of the wind tunnel tests is to measure the aerodynamics created by the nose landing gear on the sniper pod mounted behind it at times when it is most exposed to turbulence, said Richardson. Among concerns before the tests began were the effect of significant vibration on the pod and the possibility of debris being kicked up by the wheels and striking its protective glass shield.

“[We need to] make sure the aircraft is safe to operate with the sniper pod on this new location. That means it can take off and land without excessive vibration, that the loads are still within acceptable limits,” explained Capt David Demel, the certification authority with the RCAF's Technical Airworthiness Authority.

“This is the goal of the current wind tunnel test, to confirm that before we move to the flight test phase in Cold Lake in the September timeframe.”

A second a high-speed equivalent test will be conducted by the NRC at its high speed trisonic wind tunnel in about three weeks, using a six per cent scale model, that will include ensuring engine intake airflow is not affected. Test pilots with the Operational Test and Evaluation Unit in Cold Lake will then recertify operational airworthiness of the sniper pod in its new placement.

While the testing facilities are being provided by the NRC, the vibration data is being gathered and analyzed by Bombardier, which has provided some of the instrumentation. The sniper pod and landing gear were installed in the wind tunnel by L-3 MAS, which will have the task of mounting the pods in the new location on the entire CF-188 fleet–including the 18 F/A-18 Hornets the government is negotiating to buy from the Royal Australian Air Force–once approved.
“We're all collaborating on the project as it goes through each phase, from technical airworthiness to operational airworthiness,” said Lawrence.

https://www.skiesmag.com/news/rcaf-planning-new-sniper-pod-placement-cf-188-hornet/

Sur le même sujet

  • Boeing Launchpad Canada

    2 février 2021 | Local, Aérospatial

    Boeing Launchpad Canada

    Message de Philippe Huneault, Délégué du Québec à Los Angeles : L'accélérateur Boeing Launchpad Canada, développé par Boeing HorizonX Global Ventures, Boeing Commercial Airplanes, Boeing Canada et le Service des délégués commerciaux du Canada, prenait fin la semaine dernière. Je tiens à féliciter les dix entreprises canadiennes participantes, notamment les trois entreprises québécoises @KEITAS SYSTEMS, @Paladin AI et @Warp Solutions Inc. Des félicitations toutes particulières à Paladin AI (@Adofo Klassen et @Mikhail Klassen), qui ont été déclarés gagnants du programme ! La performance des entreprises québécoises à ce programme est un parfait exemple de la pensée novatrice et orientée vers les solutions que le Québec peut apporter à l'industrie aérospatiale en ces temps difficiles. J'ai très h'te de poursuivre les démarches que la Délégation du Québec à Los Angeles a entamées à Seattle et de continuer à supporter les entreprises québécoises qui visent ce marché à fort potentiel pour leurs produits et services.

  • Soumettez votre lettre d'intention maintenant : Financement de la recherche quantique

    31 janvier 2023 | Local, C4ISR

    Soumettez votre lettre d'intention maintenant : Financement de la recherche quantique

    Soumettez votre lettre d'intention maintenant : Financement de la recherche quantique Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes (MDN/FAC) se préparent à un monde quantique et recherchent vos connaissances et votre expertise. Le programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS) financera jusqu'à 3 millions de dollars par proposition retenue pour créer des micro-réseaux de recherche multidisciplinaire par le biais de son élément Réseaux d'innovation afin de développer une expertise dans le domaine de la technologie quantique. IDEeS financera des micro-réseaux pour développer, intégrer et démontrer des technologies quantiques qui peuvent révolutionner les capacités actuelles de défense et de sécurité dans les domaines suivants : Détection et capteurs quantiques (y compris pour le positionnement, la navigation et la synchronisation); Communications quantiques; et Informatique quantique, simulations et algorithmes. Soumettez votre lettre d'intention avant le mardi 7 mars 2023 à 14 h (HNE). Pour plus d'informations, consultez notre page Réseaux d'innovation.

  • Enjeux de l’aéronautique et de la défense dans le monde: la vision d’Accenture

    17 juin 2019 | Local, Aérospatial

    Enjeux de l’aéronautique et de la défense dans le monde: la vision d’Accenture

    POSTED BY: AEROMORNING « Accelerating through digital turbulence », tel est le titre de l'étude menée par Accenture en 2017, et Jean-Louis Rassineux, directeur exécutif, nous fait partager la vision de sur les enjeux de l'aéronautique et de la défense dans le monde. « Le secteur aéronautique et spatial a connu une croissance extrêmement forte jusqu'en 2014, date où l'on annonçait des prises de commandes record dans les salons, et Accenture souligne une baisse de 50% qui se fait sentir depuis 3 ans au niveau mondial » affirme Jean-Louis Rassineux. L'un des défis majeurs de cette industrie consiste à accroître efficacité et croissance dans un secteur qui évolue lentement avec une baisse des commandes de nouveaux appareils en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi avec des climats instables, des risques géopolitiques, et l'aggravation des conditions économiques dans certains pays. L'accroissement des cadences chez les avionneurs pèse aussi sur la production qui doit se réinventer pour être plus compétitive. Au niveau du marché de la défense, Accenture évoque de nouvelles perspectives de croissance avec un budget monde estimé à 400 Milliards de dollars, en augmentation faible sur 5 ans. Toutefois une forte croissance sur ce marché défense est liée aux risques, avec une part croissante sur les drones, une tendance de fond qui se confirme. Bien que le contexte d'évolution soit lent, la défense se porte bien et progresse. En croissance depuis deux ans gr'ce aux succès importants qui se sont succédés, et notamment en France avec le Rafale par exemple, l'enjeu aujourd'hui pour la défense est aussi de remplir les accords de contrepartie qui vont avec les ventes et d'arriver à avoir une chaîne de production qui permette de donner un équilibre à ces contrats, de gérer les questions de compétences dans le pays. L'avènement de la transformation numérique, la clé pour affronter tous les enjeux: Accenture analyse l'avènement de la transformation numérique du secteur aéronautique et spatial comme une tendance lourde pour faire face aux nouveaux enjeux. L'une des clés pour la croissance est d'utiliser des technologies d'analyse de données afin d'améliorer les opérations, la chaîne d'approvisionnement et l'intégration de systèmes afin de proposer des services plus attractifs pour leurs clients. Autre tendance lourde observée, le développement des services. L'aspect service digital est devenu un des leviers de croissance. Pour illustrer cette transformation numérique, dans son enquête menée en 2017, pour 68% des entreprises de l'aéronautique et du spatial des sommes considérables ont été investies dans les technologies du numérique, aussi bien pour l'externe que pour l'interne qu'il s'agisse de fabrication additive, de machine learning, d'applications intelligentes, de réalité augmentée. Déjà à la pointe du mumérique depuis la conception du B777 ou de l'Airbus A350 conçu à l'origine entièrement en CAO sur les logiciels de Dassault Systèmes, les entreprises du secteur Aérospatial et défense vont encore plus loin. Au-delà de cette première étape de transformation numérique l'enjeu majeur est d'appliquer cette transformation numérique déjà initiée sur toute la chaîne de valeur, à partir d'objets connectés. Pour citer un exemple, Accenture et Airbus ont collaboré en « mode start-up » pour développer une application « wearable » de pointe dédiée au secteur de l'aérospatial et de la défense : des lunettes intelligentes qui permettent d'améliorer la précision et de réduire la complexité des procédés d'aménagement des cabines, en réduisant notamment le temps nécessaire pour le marquage des sièges en moins d'un mois.. Opérant à partir d'Instructions contextuelles à propos du marquage, les lunettes connectées affichent toutes les informations nécessaires pour aider l'opérateur à marquer le sol plus rapidement et à éliminer tout risque d'erreur. Cette technologie implémentée par Accenture permet une grande interactivité en offrant un accès à diverses fonctions telles que la lecture de codes à barres, la récupération des données dans le cloud, la commande vocale et la réalité augmentée. Gr'ce à cette innovation technologique, les emplacements des sièges peuvent être marqués au millimètre près, permettant ainsi de vérifier leur précision et leur qualité dans tous les avions. De multiples applications digitales de réalité virtuelle sont ainsi portées sur l'industrialisation, sur le développement du produit. L'enjeu, et on assiste à énormément d'essais, c'est de passer du POC, du pilote, à l'industrialisation en série. C'est en ce sens qu'Accenture développe la stratégie digitale en interne à travers toutes ces opérations de production, de support (finance, RH, achats) et assiste ses clients dans la bonne utilisation du digital de la meilleure façon. Il y a eu beaucoup d'apports à l'industrie gr'ce à la réalité augmentée, avec d'heureux effets sur l'emploi, car elle aide l'aéronautique à avoir une meilleure image, moins ancienne et traditionnelle, apporte un facteur d'attractivité sur les aspects formation, en privilégiant l'interactivité plutôt que les « slides » froids et muets. En somme, selon Accenture, tout l'enjeu est d'arriver à trouver les bons leviers pour permettre en interne d'être compétitif, en externe, d'offrir les meilleurs produits et services. Et le big data dans tout ça ? Dans un avion, on a 1 teraoctet (mille milliard d'octets) de données sur un vol, ce qui équivaut à environ 200 vidéodisques numériques et le traitement des données peut devenir clé pour la maintenance prédictive aéronautique. Le grand enjeu est de savoir comment utiliser ces données en vol, et au sol sans s'y perdre et d'en sortir de la valeur ajoutée en matière de conception, de maintenance, de services et de coûts. Par exemple, imaginer des avions performants qui s'échangent les données de vol, ou tout un tas d'applications qui permettent en temps réel de saisir des trajectoires, d'utiliser des données, d'optimiser des routes, d'économiser du gazoil, etc.... Le data lake est né, pour stocker et restituer de façon intéressante et innovante les données en vue de plus de compétitivité. L'intelligence artificielle améliore les Fonctions du support, offre de nouvelles possibilités en matière financière ou en matière de ressources humaines Big data, et mise en place d'applis intelligentes (machine learning), permettent d'envisager l'intelligence artificielle dans l'industrie aéronautique et de doper la croissance. l'innovation, les universités et les startups : Les entreprises aéronautiques ont compris cette nécessité de se remettre en question. L'innovation est aujourd'hui un levier incontestable et c'est pourquoi en 2017 la connection avec les startups et les universités est devenue centrale dans les stratégies de ces dernières, qui de plus en plus nouent des partenariats pour être à la pointe de la meilleure bonne idée, pour créer les meilleurs produits et services, et puisqu'on est souvent en phase de proof en concept, pour réduire les coûts au cas où le POC ne dépasserait pas la phase pilote. Autant pour la recherche que pour le financement, les alliances réduisent les coûts, agrègent des compétences, et en s'allliant avec des petites startups, les grandes entreprises créent de cette façon un réseau d'intelligence. La solution est de se rapprocher de l'écosystème de l'innovation et de travailler collaborativement. Accenture, acteur du digital, apporte de nombreuses solutions gr'ce à son expertise, à sa philosophie, et non moins important son sens de la responsabilité sociétale, n' oubliant jamais l'humain au centre de ces évolutions. Elle remporte ainsi de nombreux succès, fait d'ailleurs partie des grands partenaires du Gifas depuis plus de 10 ans, est aussi partenaire des plus grands salons mondiaux tels Le Salon du Bourget ou celui de Farnborough. « On vit une période fabuleuse d'opportunités, et Accenture, au cœur de cette révolution est passé de consultant à acteur, partenaire industriel du marché de l'aéronautique et de la défense. Nadia Didelot pour AeroMorning http://www.aeromorning.com/blog/enjeux-de-laeronautique-de-defense-monde-vision-daccenture/

Toutes les nouvelles