New warplane sensor team boosts UK-Japan defense agenda

Sur le même sujet

• 

  17 juin 2019 | International, Aérospatial

  Bourget 2019 : le Ministère des Armées sélectionne le drone NX70

  Par BOQUET Justine Le Ministère des Armées a sélectionné le micro-drone NX70 de Novadem. Novadem a annoncé le 17 juin que son drone NX70 avait été sélectionné par le Ministère des Armées pour venir équiper les soldats français déployés en opérations extérieures. Plus de 50 micro-drones auraient ainsi été commandés par la DGA, pour un montant d'un peu plus de 2 M€. « Chacun des 27 systèmes acquis est composé de deux micro-drones, d'un segment sol et du soutien technique associé », a détaillé l'entreprise aixoise. Les premiers systèmes ont d'ores et déjà été remis à la DGA et ont été évalués par la STAT (Section Technique de l'Armée de Terre). Ces drones viendront équiper les soldats de l'Armée de Terre afin de renforcer leurs moyens de détection et ainsi les doter d'outils d'observation leur permettant de mieux appréhender leur environnement tactique. « Au-delà de ses capacités de détection et de reconnaissance de jour et de nuit, le NX70 peut être doté de capacités étendues lui permettant, par exemple, d'assurer des missions d'observation de plusieurs heures gr'ce à son dispositif d'alimentation en énergie depuis le sol via un c'ble libérable en plein vol », détaille Novadem. Petit drone tactique pesant environ 1 kilo, le NX70 dispose d'une portée de 3 km et d'une autonomie de 45 minutes. Sa capacité à voler en environnement complexe lui permettra ainsi de s'adapter aux thé'tres d'opération, peu importe leurs caractéristiques météorologiques. https://www.air-cosmos.com/article/bourget-2019-le-ministre-des-armes-slectionne-le-drone-nx70-10359

• 

  7 janvier 2019 | International, Aérospatial, C4ISR

  Pentagon Seeks a List of Ethical Principles for Using AI in War

  BY PATRICK TUCKER An advisory board is drafting guidelines that may help shape worldwide norms for military artificial intelligence — and woo Silicon Valley to defense work. U.S. defense officials have asked the Defense Innovation Board for a set of ethical principles in the use of artificial intelligence in warfare. The principles are intended to guide a military whose interest in AI is accelerating — witness the new Joint Artificial Intelligence Center — and to reassure potential partners in Silicon Valley about how their AI products will be used. Today, the primary document laying out what the military can and can't do with AI is a 2012 doctrine that says a human being must have veto power over any action an autonomous system might take in combat. It's brief, just four pages, and doesn't touch on any of the uses of AI for decision support, predictive analytics, etc. where players like Google, Microsoft, Amazon, and others are making fast strides in commercial environments. “AI scientists have expressed concern about how DoD intends to use artificial intelligence. While the DoD has a policy on the role of autonomy in weapons, it currently lacks a broader policy on how it will use artificial intelligence across the broad range of military missions,” said Paul Scharre, the author of Army of None: Autonomous Weapons and the Future of War. Josh Marcuse, executive director of the Defense Innovation Board, said crafting these principles will help the department “safely and responsibly” employ new technologies. “I think it's important when dealing with a field that's emergent to think through all the ramifications,” he said. The Board, a group of Silicon Valley corporate and thought leaders chaired by former Google and Alphabet chairman Eric Schmidt, will make the list public at its June meeting. Defense Department leaders will take them under consideration. Marcuse believes that the Pentagon can be a leader not just in employing AI but in establishing guidelines for safe use — just as the military pioneered safety standards for aviation. “The Department of Defense should lead in this area as we have with other technologies in the past. I want to make sure the department is not just leading in developing AI for military purposes but also in developing ethics to use AI in military purposes,” he says. The effort, in part, is a response to what happened with the military's Project Maven, the Pentagon's flagship AI project with Google as its partner. The effort applied artificial intelligence to the vast store of video and and image footage that the Defense Department gathers to guide airstrikes. Defense officials emphasized repeatedly that the AI was intended only to cut down the workload of human analysts. But they also acknowledged that the ultimate goal was to help the military do what it does better, which sometimes means finding and killing humans. An employee revolt ensued at Google. Employees resigned en masse and the company said that they wouldn't renew the contract. Scharre, who leads the Technology and National Security Program at the Center for a New American Security, said, “One of the challenges for things like Project Maven, which uses AItechnology to process drone video feeds, is that some scientists expressed concern about where the technology may be heading. A public set of AI principles will help clarify DoD's intentions regarding artificial intelligence.” Full artcile: https://www.defenseone.com/technology/2019/01/pentagon-seeks-list-ethical-principles-using-ai-war/153940/

• 

  14 octobre 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre

  Le ministère des Armées lance le développement de la version « forces spéciales » de l’hélicoptère NH 90

  - La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé la transformation de dix hélicoptères NH90 en version « forces spéciales » (NH 90 FS) le 29 septembre 2020 à NHI Industries, avec pour équipementiers majeurs Thales et Safran. - La version « forces spéciales » du NH90 vise à doter les forces spéciales françaises de nouvelles capacités d'intervention adaptées à leurs missions sur tous les types de thé'tres. Cette évolution technologique est une illustration concrète de la modernisation des équipements prévue par la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. - La LPM 2019-2025 prévoit la livraison de dix NH 90 FS, dont cinq dès 2025. Les cinq suivants devraient être livrés en 2026 Développé dans le cadre d'un programme en coopération européenne rassemblant l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie et les Pays-Bas, l'hélicoptère NH90 se décline en deux versions : le TTH (Tactical Transport Helicopter) pour les missions d'appui aux forces terrestres, et le NFH (NATO Frigate Helicopter) pour les missions de secours maritime et de lutte antinavire et anti sous-marine. Il a depuis été choisi par neuf autres pays (Australie, Espagne, Finlande, Grèce, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Qatar et Suède). Au total 566 hélicoptères NH90 ont été commandés. Dix-huit mois après le lancement des études préparatoires, menées en partie en coopération avec la Belgique et l'Australie, la NAHEMA (NATO HElicopter Management Agency) vient de notifier, par délégation de la DGA, le contrat de développement de la version « forces spéciales » du NH90. Un avenant au contrat de production des 74 TTH commandés au profit de l'armée de Terre a également été notifié pour couvrir la modification des dix derniers appareils au standard « forces spéciales ». Hélicoptère biturbine de la classe 11 tonnes, le NH90 est le premier hélicoptère militaire à commandes de vol électriques. Cette évolution contribue à placer l'hélicoptère au meilleur niveau mondial. Destinés au 4ème Régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS), les NH90 FS offriront, à terme, des capacités de pénétration et d'opération en conditions de visibilité très dégradées, en particulier sur des thé'tres d'opération réputés difficiles comme la bande sahélo-saharienne. Les principales améliorations apportées au NH90 FS concernent : l'ajout d'un nouveau système optronique d'observation (l'Euroflir™410 de nouvelle génération de la société Safran Electronics & Défense) pour permettre une détection améliorée des obstacles et des menaces, en vol tactique et par toutes conditions de nuit ; la possibilité d'utiliser l'issue arrière du TTH pour les opérations d'aérocordage avec autoprotection par les portes latérales ; diverses améliorations de la soute du NH90 pour permettre entre autres d'utiliser l'issue arrière en vol ou d'afficher la vidéo du système optronique d'observation au profit des personnels en soute. En outre, des provisions électriques et mécaniques ont été prises pour intégrer ultérieurement : la mise à hauteur du casque TopOwl de Thales, c'est-à-dire le passage de l'affichage analogique au numérique pour offrir de nouvelles capacités comme l'affichage de vidéo haute résolution des senseurs de pilotage et de mission (Eurofl'eye™ & Euroflir™), l'élaboration et l'affichage de la réalité augmentée (terrain synthétique et obstacles) et l'affichage de symboles 3D « tactiques ». Cet équipement sera commun avec le prochain standard 3 de l'hélicoptère d'attaque Tigre ; un « système optronique large champ » Eurofl'Eye™ développé par Safran Electronics & Defense pour améliorer les conditions de pilotage en environnement dégradé (comme les posés de nuit ou en environnement sableux) en offrant des champs de vision indépendants au pilote et au co-pilote. Les évolutions du NH90 FS, qui suscitent de l'intérêt d'autres pays déjà équipés de cet hélicoptère, ne sont pas destinées à l'usage exclusif des forces spéciales. En effet, la plupart de ces nouvelles capacités seront également utiles à l'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) pour augmenter la couverture opérationnelle du TTH. Le programme NH90 Le programme est réalisé sous l'égide de l'organisation OTAN NAHEMO (NATO HElicopter Management Organization) qui s'appuie sur une agence, la NAHEMA, dont la mission est de coordonner et exécuter les demandes des maîtrises d'ouvrage nationales. Pour la France, le programme est conduit par la DGA. La maîtrise d'œuvre est assurée par le consortium NH Industries, composé du groupe Airbus Helicopters et des industriels Leonardo Helicopters et Fokker Aerostructures. Les NH90 destinés aux forces françaises seront fabriqués sur le site de Marignane (Bouches du Rhône) d'Airbus Helicopters France. Entre 2000 et 2015, la France a commandé un total de 74 NH 90-TTH et 27 NH90-NFH. A ce jour, 24 NFH ont été livrés pour la Marine nationale, et 45 TTH pour l'armée de Terre. le NFH remplace progressivement les Lynx et les Super Frelon (déjà retirés du service actif) de la Marine nationale. Ses principales missions sont la protection de la force navale le contre-terrorisme maritime, le transport à partir de la terre ou de b'timents, le service public, la sauvegarde et le sauvetage ; le TTH remplace progressivement les hélicoptères Puma de l'armée de Terre. Ses missions principales sont le transport tactique de troupes (jusqu'à 20 commandos) et de matériel (jusqu'à 2,5 tonnes). Les missions secondaires sont l'appui feu, le parachutage ou l'évacuation de blessés. En 2025, les NH90-TTH constitueront la principale flotte d'hélicoptères de l'armée de Terre. https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/le-ministere-des-armees-lance-le-developpement-de-la-version-forces-speciales-de-l-helicoptere