7 janvier 2019 | International, Aérospatial, Naval
Nicolas Berrod
« Wave off ! » Le cri de l'officier résonne sur le pont d'envol pour signifier à tout le monde de... « dégager ». Bienvenue à bord du « Charles-de-Gaulle », le seul porte-avions de la marine française, qui vient de subir un lifting intégral d'une durée de deux ans, pour un coût total de 1,3Mds €.
Avant de repartir en mission dans quelques mois, ce mastodonte de 42 000 t pour 261 m de long poursuit ses entraînements au large de Toulon, son port d'attache. « On était orphelins, le Charles-de-Gaulle nous a manqué », sourit Christophe, capitaine de frégate et chef des pilotes.
Avec ses collègues, ils ont eu beau s'être entraînés sur piste classique et sur un porte-avions américain le temps de la rénovation, rien ne vaut à leurs yeux le prestige du bateau français, en service depuis 2001. Le « Charles-de-Gaulle » aura un successeur, a assuré Emmanuel Macron, lorsqu'il sera mis hors service vers 2040. Coût estimé : minimum 3 Mds€. Et durée de la construction : 15 ans... au moins !
Alors, en attendant, la France compte sur son unique porte-avions, véritable village flottant de 2000 habitants - un équipage de 17 à 55 ans, dont 140 officiers de pont, 300 techniciens, 33 cuisiniers, 2 boulangers, 17 % de femmes au total. Après 18 mois passés à la cale, il faut le remettre en service. D'où, en cette fin d'automne, un entraînement intensif en Méditerranée, à quelques dizaines de kilomètres des côtes françaises. Entre quatre et vingt Rafales (NDLR : avions de combat) sont catapultés trois fois par jour, décollant sur une piste d'à peine quelques dizaines de mètres.
Au signal des « chiens jaunes », ces officiers de pont reconnaissables à leur gilet coloré, les avions atteignent en quelques secondes les 200 km/h. Ce lundi-là, une poignée de jeunes pilotes - entre 22 et 26 ans - effectuent leur baptême de vol sur le « Charles-de-Gaulle ». Pour pouvoir manœuvrer sur un porte-avions, il leur faut avoir un minimum de 100 heures de vol sur Rafale. « On porte une attention toute particulière à ces jeunes », glisse, l'œil rivé à la piste, Jean-Philippe, chef des « chiens jaunes ».
À l'issue de leur vol - ce jour-là dans un ciel dégagé -, ces pilotes doivent accrocher l'un des trois brins d'arrêt situés sur la piste pour apponter. Ces épais c'bles qui stoppent le Rafale d'un coup sont indispensables sur une piste aussi courte. « C'est comme si on pilait sur autoroute », glisse un officier, qui scrute à l'horizon les premiers avions sur le retour. Paradoxalement, au moment de toucher le pont à 250 km/h, les pilotes doivent remettre les gaz à fond. Car, s'ils ratent les brins, il faut pouvoir redécoller à temps ! « On appelle ça un bolter, c'est un peu un bizutage pour les nouveaux », sourit l'expérimenté capitaine Christophe, 2000 heures de vol sur Rafale derrière lui.
Article complet: http://www.leparisien.fr/politique/le-porte-avions-charles-de-gaulle-reprend-la-mer-comme-neuf-06-01-2019-7981617.php
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By: Nigel Pittaway MELBOURNE, Australia – The Australian government has selected Hanwha and Rheinmetall to participate in the next phase of its A$15 billion (U.S. $10.3 billion) infantry fighting vehicle program, being delivered under Project Land 400 Phase 3. Hanwha's AS21 Redback IFV, a variant of the South Korean Army's K21 vehicle, and Rheinmetall's Lynx KF41 will now progress to a 12-month risk mitigation activity program later this year, which will test the vehicles under operational conditions. Land 400 Phase 3 (Mounted Close Combat Capability) will acquire up to 450 tracked IFVs to replace the Australian Army's ageing M113AS4 armoured personnel carriers. A decision on which tenderer will progress to the acquisition phase of the program will be presented to government for consideration in 2022. “The two companies have been assessed as offering vehicles that are best able to meet the requirements of the Army while offering value for money for defense,” Minister for Defence Industry Melissa Price said at the Sept. 16 announcement. The announcement reduces the field from four to two, with BAE Systems (CV90) and General Dynamics Land Systems (Ajax) now eliminated from the competition. Phase 3 of the overarching Land 400 program follows on from the A$5.2 billion (U.S. $3.6 billion) Phase 2, under which Rheinmetall is delivering 211 Boxer wheeled 8x8 combat reconnaissance vehicles to replace the Australian Army's light armored vehicles. Rheinmetall is assembling all but the first 25 Boxers at its recently established Military Vehicle Centre of Excellence at Ipswich, west of Brisbane. Local industry participation will be a key requirement for Land 400 Phase 3. “Australian industry involvement and Australian workers are vital to this project,” Price said. “Phase 3 is another important opportunity for Australian industry to deliver leading edge technology for the ADF.” Rheinmetall has indicated it will assemble the Lynx in its Ipswich facility and Hanwha announced on May 23 that it had teamed with EOS Group and Elbit Systems to develop the AS21 and build it in Geelong, south of Melbourne. Hanwha and Rheinmetall are also the prime contenders for the Australian Army's recently revitalized Land 8116 program, which will acquire 30 self-propelled howitzers, together with support vehicles and systems. Hanwha is proposing a local version of its K9 Thunder 155mm SPH, dubbed Aussie Thunder, which the company said in May would be assembled in Geelong irrespective of the Land 400 Phase 3 outcome. Rheinmetall is expected to offer a solution based on its PzH 2000 vehicle. https://www.defensenews.com/global/asia-pacific/2019/09/17/two-companies-to-square-off-for-australias-10-billion-fighting-vehicle-program/