3 janvier 2019 | International, Aérospatial

Le Pentagone passe des contrats pour près d’un milliard de dollars pour les futurs F-35

Le groupe américain Lockheed Martin a obtenu un contrat de plus de 721 millions de dollars pour le développement des futurs avions de combat F-35 Lightning II, le type de chasseur choisi par la Belgique pour remplacer ses F-16 à partir de 2023, a annoncé le Pentagone.

Cet avenant à un contrat antérieur doit permettre à Lockheed de développer et de tester ce que le Pentagone qualifie de «Technology Refresh 3 (TR3) System» pour les avions du lot de production (LRIP) 15, des avions à commander en 2021 pour des livraisons prévues en 2023.

Le nouveau contrat porte sur un montant de 712,482 millions de dollars.

Les travaux concernés par ce contrat seront effectués à Fort Worth (Texas), qui abrite la principale ligne de production du F-35, un chasseur furtif de 5ème génération, et devraient être terminés en mars 2023, a précisé le Pentagone dans un communiqué daté du 27 décembre.

Le lendemain, le ministère américain de la Défense a annoncé l'attribution d'un contrat de 230,145 millions de dollars au motoriste Pratt & Whitney Military Engines, filiale de United Technologies Corp., pour les tests des moteurs F-135 qui propulseront le F-35 dans sa version Block 4 et destinés à l'US Air Force, à l'US Navy, au corps des Marines et aux clients étrangers.

https://www.sudinfo.be/id93860/article/2019-01-02/le-pentagone-passe-des-contrats-pour-pres-dun-milliard-de-dollars-pour-les

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    2 décembre 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

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    By: Ellen Lord The Office of the Under Secretary of Defense for Acquisition and Sustainment is rapidly transitioning from the former OUSD Acquisition, Technology, and Logistics to an organization focused on enabling our services to use innovative business practices tailored to their needs. AT&L, the enterprise's former moniker, was a congressionally mandated organizational change for the purpose of streamlining business processes to speed capability delivery to the war fighter and maximize value for the taxpayer. On Sept. 4, 2018, we had our first official day as A&S. Though Department of Defense leadership has changed, our mission to support the war fighter through acquisition innovation remains constant. Over the past year, our team has worked to refine the A&S strategy using the National Defense Strategy as our guidebook. Six goals, each with nested sub-priorities, emerged from our senior leadership planning sessions: enable innovative acquisition approaches that deliver war-fighting capability at the speed of relevance; build a safe, secure and resilient defense-industrial base (commercial and organic); ensure safe and resilient DoD installations; increase weapon system mission capability while reducing operating cost; promote acquisition and sustainment initiatives with key international partners; recruit, develop and retain a diverse acquisition and sustainment workforce. A few initiatives that highlight some of these efforts are outlined below. Cyber Model Maturity Certification, or CMMC, is a strategic solution to make security foundational to DoD acquisition. Currently, the metaphorical “mark” is not being met — most defense supply chain partners are not in compliance with the National Institute of Standards and Technology 800-171. CMMC is a DoD certification process that measures a supply chain partner's ability to protect sensitive information through an independent third-party certification. The process will be managed by an accreditation body, which will certify, train, accredit these third parties and issue certificates. Recently, version V.06 of the model was released for review with a final version ready in January to integrate (in a phased-type approach starting fall 2020), as a mandate into all federal contracts. The Adaptive Acquisition Framework, our most transformational acquisition policy change in decades, is set to deploy at the end of this year. It is new in the sense that it directs using the minimum amount of process to enable program managers to acquire a capability versus previous models, which dictated all those things you might not do from a vast array of process steps. Essentially, this framework cuts superfluous bureaucratic process by empowering program teams to choose a pathway based on the specific product or service being acquired. It emphasizes critical thinking and “creative compliance.” A&S recently appointed an intellectual property leader to help develop DoD guidance and training, as well as to provide assistance across the DoD associated with acquisition, licensing and management of the newly published policy on IP (DoD 5010.44). PMs must proactively address protection of data rights at the inception of each program. Concurrently, we must continue our defense against cybersecurity threats that target U.S. IP by ensuring network security. Lastly, we are proactively strengthening the DoD supply chain against adversaries' creative market disruptions in the global marketplace. As such, we have formed a trusted capital, or TC, ecosystem where innovative companies connect with trusted investors. Though we will not promise business, we are creating an ecosystem in technology areas where we need more trusted sources for hardware, software and services to support our war fighter. Drone Venture Day, held on Nov. 13, 2019, represented the inaugural event in a series of TC opportunities to develop domestic manufacturing capabilities by growing and strengthening our defense-industrial base. These are a few examples of how A&S is reinventing DoD acquisition to simply and cost-effectively reduce the process of equipping our military with cutting-edge capability at the speed of relevance. https://www.defensenews.com/outlook/2019/12/02/pentagon-acquisition-boss-adapting-to-support-the-war-fighter

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    30 septembre 2019 | International, Aérospatial

    A220 : les fournisseurs d’Airbus toujours sous pression pour réduire leurs coûts de 20 %

    Par Maxime Bertrand Airbus vise toujours une réduction de 20 % des coûts de la part de ses fournisseurs afin d'assurer la rentabilité de l'A220. C'est ce qu'ont déclaré les pdg d'Airbus et d'Airbus Canada, Guillaume Faury et Philippe Balducchi, lors d'une rencontre avec la presse montréalaise jeudi. Nous avons progressé, mais le processus n'est pas terminé, a déclaré Philippe Balducchi, pdg d'Airbus Canada L'A220 a vraiment besoin d'une accélération, d'un renforcement du programme de réduction des coûts, a renchéri Guillaume Faury, pdg d'Airbus. Le géant européen a pris les commandes du programme né de la C Series de Bombardier – renommé A220 depuis – en juin 2018. Pas plus tard qu'en octobre 2018, le pdg d'Airbus affirmait qu'il lui faudrait « des années » avant que l'A220 devienne une réussite économique. En entrevue avec la presse montréalaise, les deux dirigeants ont soutenu jeudi qu'il était normal que l'effort demandé soit plus important pour l'A220 que pour les autres appareils de la flotte d'Airbus, car le programme en est à ses débuts et qu'il faut repositionner l'appareil, accélérer la cadence de production et entrer dans une zone de rentabilité. Selon la direction de l'avionneur, tous les appareils en début de production doivent relever ce genre de défi. Airbus se donne trois ans pour terminer le processus entamé il y a une quinzaine de mois et parvenir à une réduction des coûts de 20 %. La démarche ne s'arrêtera pas là, préviennent les dirigeants, car les baisses des coûts devront également s'inscrire dans le temps. À la fin de mai dernier, le carnet de commandes d'Airbus comptait 536 appareils A220. Au salon aéronautique du Bourget, en juin, l'entreprise a annoncé de 70 appareils A220. Dossier des avions de chasse Dans le dossier des avions de chasse, la direction d'Airbus a dit s'être retirée avec beaucoup de regret de l'appel d'offres du gouvernement canadien. Elle croit que sa présence au Canada gr'ce à l'A220 permettra d'accroître sa visibilité et de saisir les occasions futures qui se présenteront. Différend commercial entre l'Europe et les États-Unis Par ailleurs, la direction d'Airbus a réagi à la décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) d'autoriser les États-Unis à imposer des droits de douane annuels de 7,5 milliards de dollars sur les produits européens dans le cadre du conflit sur les subventions dans le domaine de la construction aéronautique. Il s'agit d'un différend de 15 ans entre Boeing et Airbus, donc entre les États-Unis et l'Europe, qui s'accusent mutuellement de consentir des aides illégales à leurs avionneurs. Nous croyons que tout le monde sort perdant d'une guerre commerciale, a déclaré Guillaume Faury. Si des droits sont imposés par les deux parties, cela entraînera une hausse des coûts de déplacement et nous rendra moins concurrentiels. Nous croyons que les parties finiront par s'entendre et que la voix de la sagesse sera la plus forte. Nous continuons à militer en faveur d'une entente, nous croyons qu'il est possible d'y parvenir. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1319890/a220-avion-reduction-couts-programme-airbus

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