9 mars 2023 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes tiennent des consultations publiques ouvertes auprès de tous les Canadiens concernant la mise à jour de la politique de défense du Canada

Le 9 mars 2023 – Ottawa (Ontario) – Défense nationale/Forces armées canadiennes

Aujourd’hui, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC) ont annoncé le lancement de consultations publiques auprès de tous les Canadiens concernant la mise à jour de la politique de défense, annoncée dans le budget de 2022. Cette mise à jour s’appuiera sur la politique de défense actuelle du Canada, Protection, Sécurité, Engagement (PSE), et permettra aux FAC d’intervenir en cas de menaces dans le nouveau contexte de sécurité mondiale.

La politique de défense du Canada PSE, lancée en 2017, est notre plan sur 20 ans visant à fournir aux FAC les capacités, l’équipement et la culture nécessaires pour anticiper les menaces, y répondre et protéger la population canadienne.

Bien que la politique PSE ait correctement cerné les tendances qui façonnent le contexte de sécurité mondiale, le paysage géopolitique a considérablement changé depuis 2017 et une mise à jour est de toute évidence nécessaire. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a changé le contexte de menace, tout comme les cybermenaces plus fréquentes, la modernisation militaire de la Russie et de la Chine, la présence croissante d’acteurs non traditionnels dans les conflits, l’accélération et l’intensification du changement climatique et le rôle accru des Forces armées canadiennes dans les interventions lors de crises nationales. Pour assurer l’efficacité des FAC face à ces menaces, nous devons continuer de mettre l’accent sur la mise en place d’un changement culturel durable et positif au sein de nos forces armées.

Pour ces raisons, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes procèdent à un examen de la politique PSE pour veiller à ce que nous puissions continuer à être prêts, résilients et compétents pour réagir à toute menace dans ce nouveau contexte de sécurité mondiale.

Compte tenu des défis auxquels nous sommes confrontés en matière de sécurité, nous cherchons à recruter et à maintenir en poste un plus grand nombre de membres des FAC, et à faire en sorte qu’ils se sentent protégés et respectés lorsqu’ils portent l’uniforme. Nous continuerons d’aller de l’avant avec la Directive pour la reconstitution des FAC, la Stratégie de maintien des effectifs et les autres nouvelles initiatives de recrutement annoncées au cours de la dernière année, ainsi qu’avec les recommandations novatrices de l’ancienne juge de la Cour suprême, madame Louise Arbour, que la ministre Anand a demandé au MDN et aux FAC de mettre en œuvre.

Cet examen de la politique de défense du Canada est effectué alors que nous continuons à progresser vers les priorités de défense déjà annoncées et à nous en inspirer.

Protéger les Canadiens sera toujours la plus importante mission des Forces armées canadiennes. En 2022, nous avons annoncé un investissement de 38,6 milliards de dollars au cours des vingt prochaines années pour moderniser le NORAD. Nous renforçons notre sécurité dans l’Arctique grâce à des exercices interarmées, à six nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, et à des capacités de surveillance et de renseignement améliorées que nous continuons d’acquérir dans le cadre de la politique PSE. Les Forces armées canadiennes participent aussi plus fréquemment à des missions nationales en réponse à la pandémie de COVID‑19, à des feux de forêt et à des inondations – soutenant les collectivités partout au pays lorsqu’elles sont appelées à le faire. Alors que les changements climatiques continuent de menacer le Canada et le monde entier, cette mise à jour permet d’examiner les capacités nécessaires pour protéger les Canadiens au cours des années à venir – et cela pendant que le MDN et les FAC prennent aussi des mesures pour réduire leur propre impact sur l’environnement.

La mise à jour de la politique de défense s’appuiera également sur les importantes contributions du Canada en matière de défense à ses alliés et partenaires européens, notamment en offrant de la formation à plus de 35 000 membres des forces de sécurité de l’Ukraine dans le cadre de l’opération UNIFIER depuis 2015, en faisant des dons d’aide militaire à l’Ukraine évalués à plus d’un milliard de dollars, et en assurant des vols réguliers pour acheminer cette aide en Europe. Dans le cadre de l’opération REASSURANCE, le Canada a été actif sur terre, dans les airs et en mer pour renforcer la sécurité sur le flanc oriental de l’OTAN. Ce travail se poursuivra avec tout le sérieux qu’il mérite, notamment grâce au soutien des 8 milliards de dollars sur cinq ans en nouvelles dépenses en défense allouées dans le budget de 2022.

La mise à jour de la politique de défense est également réalisée alors que le Canada accroît sa présence dans la région indopacifique en adoptant sa Stratégie pour l’Indo-Pacifique récemment annoncée, qui vise à renforcer la présence des FAC dans la région en organisant davantage de formations et d’exercices et en déployant une frégate supplémentaire. Les FAC continuent aussi de contribuer aux opérations de paix des Nations Unies partout dans le monde et se tiennent prêtes à intervenir lors d’urgences internationales avec des capacités comme l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC).

Au cours des derniers mois, les représentants du ministère de la Défense nationale, membres des FAC et la ministre de la Défense nationale ont collaboré avec leurs partenaires pour cerner les défis que la mise à jour de la politique de défense doit permettre de relever, ainsi que les moyens pour y parvenir. Nous sommes maintenant impatients d’accueillir les commentaires du public et des intervenants canadiens concernant nos prochaines étapes.

Ces consultations comprennent :

  • une nouvelle plateforme Web au moyen de laquelle tous les Canadiens peuvent fournir leurs commentaires et suggestions en réponse aux domaines d’intérêt de la mise à jour de la politique de défense;
  • des tables rondes avec des dirigeants de l’industrie canadienne et des entreprises canadiennes de défense et de sécurité;
  • des tables rondes avec des experts canadiens en défense et en sécurité, y compris des universitaires;
  • des opinions de députés et de sénateurs;
  • des discussions avec les collectivités et les dirigeants autochtones, ainsi qu’avec d’autres ordres de gouvernement; et
  • la poursuite des discussions de haut niveau avec les Alliés de l’OTAN, les responsables du NORAD, les représentants du Groupe des cinq, et les partenaires internationaux, dont bon nombre d’entre eux procèdent également à des processus d’examen semblables.

Les représentants de l’industrie, les experts, les gouvernements, les partenaires autochtones, les organisations civiles, les parlementaires et tous les Canadiens sont invités à faire part de leurs commentaires, notamment sur les cinq thèmes suivants :

  • appuyer nos effectifs;
  • bâtir la capacité organisationnelle;
  • maintenir et adapter les capacités essentielles des FAC;
  • mettre à niveau les défenses continentales et de l’Arctique; et
  • acquérir les capacités pour les conflits modernes.

Ces commentaires seront essentiels pour mettre à jour la politique de défense du Canada et veiller à ce que notre pays soit prêt à réagir à toute menace nouvelle et émergente dans le paysage géopolitique actuel, tout en créant des possibilités économiques et des emplois pour les Canadiens.

Ces engagements viendront compléter les discussions en cours menées par la ministre de la Défense nationale et les hauts fonctionnaires du MDN et des FAC avec les partenaires de l’industrie, les experts en défense et en sécurité, les parlementaires, les communautés autochtones et les alliés et partenaires internationaux au sujet de la mise sur pied de forces armées modernes du 21e siècles capables de relever les défis actuels et futurs en matière de sécurité. Ils s’appuieront également sur les vastes consultations pluriannuelles que le MDN et les FAC ont menées pour élaborer la politique Protection, Sécurité, Engagement, sur les consultations d’un large éventail de partenaires qui ont précédé la publication du plan canadien de modernisation du NORAD, et sur les récents engagements ciblés avec les partenaires concernant la mise à jour de la politique de défense. Nos prochains engagements se tiendront avec les partenaires de l’industrie, les experts, les gouvernements, les alliés, les parlementaires, les partenaires autochtones et le public canadien dans le cadre de divers forums pour nous assurer de bien faire les choses. 

Faits en bref

  • En 2017, le Canada a publié sa politique de défense, Protection, Sécurité, Engagement (PSE) – un plan sur 20 ans visant à fournir aux Forces armées canadiennes (FAC) les capacités, l’équipement et la culture nécessaires pour anticiper les menaces et y répondre. La politique prévoit une augmentation des dépenses de défense de plus de 70 % au cours de la période de 2017 à 2026.

  • En plus des augmentations prévues dans la politique PSE, le budget de 2022 a annoncé un investissement total de 8 milliards de dollars en nouveau financement de défense sur cinq ans.

  • Au printemps 2022, la ministre Anand a annoncé le plan canadien de modernisation du NORAD. Ce plan prévoit un investissement de 38,6 milliards sur vingt ans afin de moderniser les capacités canadiennes du NORAD qui permettent de protéger les Canadiens.

  • Au printemps 2022, la ministre Anand a accepté le rapport final de l’examen externe indépendant et complet. En décembre 2022, la ministre Anand a présenté son rapport au Parlement précisant les mesures prévues pour répondre à chacune des 48 recommandations formulées dans le rapport afin d’instaurer un changement culturel durable et significatif au sein du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes.

  • Le soutien à l’Ukraine est une priorité absolue pour le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes. Depuis février 2022, le Canada s’est engagé à accorder à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, en plus de ses efforts en cours déployés pour former les membres des forces armées de l’Ukraine et transporter l’aide militaire à destination de l’Ukraine à bord d’aéronefs de l’Aviation royale canadienne (ARC) en Europe.

  • En novembre 2022, le Canada a publié sa Stratégie pour l’Indo-Pacifique, qui prévoit une présence militaire canadienne accrue dans cette région.

  • Le budget de 2022 annonçait un examen de la politique Protection, Sécurité, Engagement pour permettre au Canada de mettre à jour sa politique de défense actuelle. Nous invitons tous les Canadiens et les intervenants de la Défense à visiter notre plateforme Web pour obtenir les plus récentes informations concernant le processus de mise à jour de la politique de défense et fournir des commentaires en ligne sur nos prochaines étapes.

  • Les soumissions seront examinées et prises en considération du 9 mars au 30 avril 2023 afin d’orienter les prochaines étapes.

 

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/03/le-ministere-de-la-defense-nationale-et-les-forces-armees-canadiennes-tiennent-des-consultations-publiques-ouvertes-aupres-de-tous-les-canadiens-co.html

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"A lot of the cars are being shipped from Alberta to various ports in Canada, mainly Vancouver." More than 25,000 vehicles were stolen in Alberta in 2018, part of a 50 per cent increase over the past five years that stems in part from overseas demand for high-end pickup trucks and SUVs. The thefts, which recent cases have linked to criminal organizations in West Africa, northern Europe, the Middle East and China, rely on human as well as technological flaws. "Certain docks, there are some you know are run by organized crime. Even in Quebec, like the Montreal ports, one terminal is clean, the other one is not clean," said Tso. "The major issue is corruption," said Anthony Nicaso, who has authored more than two-dozen books on organized crime. "There is no political will to fight organized crime," he said, "probably because money does not stink, so who cares -- money is money." Back at the Montreal port, Boemi estimates the CBSA thoroughly inspects about three per cent of containers that roll through the port. The CBSA declined to give statistics, but noted that screening devices such as gamma-ray detectors -- which sense radioactive material -- scan each container. "The CBSA requires marine carriers to electronically transmit marine cargo data to the Agency 24 hours prior to the loading of cargo at a foreign port. This requirement allows the CBSA to effectively identify threats to Canada's health, safety and security and take actions prior to cargo and conveyances leaving foreign ports," the CBSA said in an email. A Canadian Senate report from 2006 found that 15 per cent of stevedores and more than two-thirds of checkers who worked at the Montreal port had criminal records, along with more than half of the workers at an outside company contracted to pick up waste and maintain ships at the docks. 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Des aéronefs télépilotés (ATP), comme le CU-170 Heron de l'ARC et d'autres aéronefs sans pilote, ont été déployés au cours d'opérations militaires canadiennes et offrent plusieurs avantages, notamment la capacité de rester en vol beaucoup plus longtemps que les véhicules de surveillance stratégique actuels. L'utilisation d'aéronefs télépilotés réduit aussi les risques courus par les militaires des FAC qui font fonctionner l'appareil à distance et à partir d'un endroit moins dangereux, et permet de déterminer les menaces potentielles qui pourraient peser sur les militaires des FAC qui se trouvent dans la zone des opérations. Les aéronefs télépilotés seront munis d'une large gamme de charges utiles et de capteurs qui détecteront les sujets d'intérêt au cours d'opérations tous temps, y compris dans l'Arctique canadien, et qui pourront apporter leur concours à une large gamme de missions, de la surveillance continue aux missions de combat en passant par le soutien aux missions de recherche et de sauvetage. Les responsables du projet SATP prévoient que les aéronefs télépilotés peuvent, en fait, être employés dans le cadre des huit missions essentielles décrites dans la politique de défense Protection, Sécurité, Engagement, au pays et à l'étranger. Le projet SATP appuie directement les initiatives 91 et 92, qui indiquent que le gouvernement « investira dans divers systèmes télépilotés » et « fera de la recherche et du développement pour les capacités terrestres, maritimes et aériennes télépilotées ». Le projet SATP Bien que le nom ait changé, l'objectif du projet SATP reste d'offrir une capacité de renseignement, de surveillance, d'acquisition d'objectifs et de reconnaissance persistante à long rayon d'action. Le projet fera partie d'un réseau de systèmes de systèmes et pourra fournir des renseignements en temps quasi réel aux commandants tactiques, opérationnels et stratégiques, en soutien aux opérations au pays et aux opérations de déploiement. Au besoin, il pourra aussi fournir une capacité de frappe de précision en soutien aux opérations. Le projet vient compléter les capacités existantes des FAC, comme l'aéronef de patrouille à long rayon d'action CP-140 Aurora. Le projet SATP ne vise pas à remplacer des véhicules. Phases du projet Le projet SATP en est actuellement au stade de l'analyse des options : L'analyse des options permet à la haute direction du ministère de prendre une décision éclairée quant à la meilleure façon de mettre en œuvre un projet afin de tenter d'atteindre la capacité indiquée d'une façon acceptable aux yeux du gouvernement. Au cours de cette phase, les options sont formulées, les coûts et les avantages sont évalués et une analyse de rentabilité est développée pour chacune des options. La phase de définition d'un projet marque la transition entre la détermination de ce qui devrait être fait pour combler une insuffisance de capacité et la détermination de la façon dont l'option privilégiée sera mise en œuvre. C'est au cours de cette phase que le projet est planifié. Les activités incluent notamment : l'exécution d'un examen détaillé des exigences du projet et d'une évaluation des risques, l'établissement des coûts et la planification de la phase de mise en œuvre et le choix de la stratégie d'approvisionnement privilégiée. Les projets qui se trouvent en phase de mise en œuvre ont reçu les approbations nécessaires pour la conclusion de contrats et l'engagement des fonds et des ressources nécessaires pour que le projet soit mené à terme. La capacité opérationnelle initiale, le moment où la capacité d'emploi de la ressource est d'abord atteinte, est prévue pour l'année financière 2025-2026, selon la directive présentée dans la politique de défense Protection, Sécurité, Engagement. Coûts du projet Les coûts sont évalués dans le cadre de la phase d'analyse des options et se préciseront au cours de la phase de définition. Le coût estimatif dépendra de la stratégie d'approvisionnement approuvée, de l'infrastructure et du type de véhicule choisi. Les coûts comprendront les capteurs, les éléments au sol et l'infrastructure connexes. Nombre d'appareils Aucune décision n'a été prise relativement au nombre d'appareils. Le nombre de SATP sera suffisant pour répondre simultanément à trois lignes de missions et pourrait être touché par la stratégie d'approvisionnement, l'infrastructure, et les véhicules précis choisis. Retombées économiques La politique relative aux retombées industrielles et technologiques, proposition de valeur comprise, s'appliquera à la présente activité d'approvisionnement, et exige que l'entrepreneur principal du projet investisse 100 % de la valeur du contrat dans l'économie canadienne. La proposition de valeur est l'engagement économique que le soumissionnaire prend initialement envers le Canada au moment de la soumission, et est un facteur noté et pondéré lors du choix de l'adjudicataire. Elle devient un engagement contractuel pour l'adjudicataire. Les exigences de la proposition de valeur sont adaptées à chaque approvisionnement afin de permettre au gouvernement de canaliser les investissements et de profiter des occasions économiques uniques offertes par chaque projet. Utilisations des SATP Au pays, les SATP renforceront la capacité de surveillance des approches maritimes et nordiques du Canada et appuieront les opérations de recherche et de sauvetage. Les SATP permettront aux FAC d'aider d'autres ministères gouvernementaux en offrant du soutien à la sécurité lors d'événements spéciaux, comme les sommets internationaux, en apportant de l'aide aux autorités civiles, comme lors des incendies de forêt ou d'inondations, ainsi qu'en offrant du soutien aux opérations des autorités policières. À l'étranger, les SATP pourront détecter, reconnaître, identifier et poursuivre des cibles d'intérêt dans des milieux complexes et s'intégrer aux systèmes nécessaires pour traiter et fusionner les informations recueillies en renseignement donnant un droit d'action. Capacité de frappe de précision des SATP La politique de défense Protection, Sécurité, Engagement indique que les SATP auront une capacité de frappe de précision – ils pourront être armés. La capacité de cibler et d'exécuter des frappes de précision assure que si une menace est détectée, elle pourra aussi être neutralisée à ce moment. Comme lors de l'utilisation de tout autre système d'armes, les aéronefs télépilotés seront utilisés par les FAC conformément aux lois nationales et internationales. Les opérations seront exécutées dans le strict respect des contrôles, procédures et règles d'engagement qui régissent l'utilisation de la force ou de toute autre arme. Tous ces systèmes seraient télépilotés par des militaires des FAC participant directement au processus de prise de décision de l'exécution d'une frappe. Cependant, les SATP ne seront armés que si cela est nécessaire pour la t'che attribuée. Milieux opérationnels Le SATP pourra être utilisé partout dans le monde, dans toutes les conditions météorologiques, à tout moment de la journée, et aura le rayon d'action et l'autonomie pour atteindre tout endroit dans l'espace aérien du Canada à partir de tout emplacement d'opérations adéquat. Le système devra aussi pouvoir fonctionner dans des milieux de faible à moyen risque, dans des contextes de collaboration avec d'autres ministères gouvernementaux et dans le cadre d'une coalition avec nos alliés. L'ARC assure la souveraineté du Canada au moyen de sa capacité de répondre rapidement à toute menace. L'investissement dans le projet SATP, comme il est indiqué dans la politique de défense Protection, Sécurité, Engagement, permet d'augmenter la capacité de l'ARC de continuer à fournir une puissance aérienne de façon agile et intégrée tout en disposant de la portée nécessaire pour répondre à toute demande formulée par le gouvernement du Canada. Tout fournisseur intéressé devrait adresser toute question liée à ce projet au Responsable de l'approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC). Article: http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/fr/nouvelles-modele-standard.page?doc=mise-a-jour-et-nouveau-nom-du-projet-de-systeme-interarmees-de-surveillance-et-d-acquisition-d-objectifs-au-moyen-de-vehicules-aeriens-sans-pilote/j9u7rzyf

  • Canada’s Air Task Force – Romania begins 2020 NATO enhanced Air Policing mission

    9 septembre 2020 | Local, Aérospatial

    Canada’s Air Task Force – Romania begins 2020 NATO enhanced Air Policing mission

    On Sept. 3, the Canadian Armed Forces (CAF) Air Task Force – Romania (ATF-Romania) received their readiness certification from the North Atlantic Treaty Organization (NATO) during a certification ceremony held at the Romanian Air Force Base Mihail Kogalniceanu. This certification allowed the Task Force to officially begin their enhanced Air Policing mission under Operation Reassurance in Romania on Saturday, Sept. 5. During this mission, the detachment from the Royal Canadian Air Force (RCAF), consisting of approximately 135 personnel and six CF-18 Hornet fighter jets, will help secure the skies over Romania until December 2020. The Air Task Force will work with the Romanian Air Force under NATO command and control as part of Operation Reassurance, which is Canada's contribution to NATO assurance and deterrence measures. Protection measures against COVID-19 were taken during the certification ceremony to ensure the health and safety of all present. While conducting their mission, the Air Task Force members are working alongside our regional partners and Allies in Romania, and taking all the necessary precautions to minimize the risk to the safety of our personnel and the local population. Despite the limitations of operating in a COVID-19 environment, the CAF have remained agile and able to conduct successful missions around the world, all while adhering to both domestic and host nation COVID-19 safety requirements. “Every year, this Air Task Force provides a concrete example of Canada's commitment to NATO's collective defence,” said MGen Eric Kenny, Commander 1 Canadian Air Division and Joint Forces Air Component Commander. “Air Policing is a critical part of NATO's mandate and is a mission our crews excel at, thanks to their training and experience with our own 24/7/365 NORAD mandate. I know they will take every opportunity to share their knowledge and learn from our Romanian and regional allies, as they help secure the Romanian skies.” “Having deployed on this mission in 2014, I know how much our pilots and entire Task Force benefit from this opportunity to work with our NATO allies,” said LCol David McLeod, Commander of Air Task Force – Romania. “COVID-19 has not dulled the enthusiasm of the great team that comes with me and I know their knowledge and professionalism will be evident throughout the deployment. Working alongside our NATO allies is critical to collective defence but also provides an invaluable opportunity to learn from one another. I am honoured to be back as the Air Task Force Commander, and I am looking forward to working and flying alongside our Romanian allies again.” Quick Facts During the mission, Canadian fighter pilots, mostly from 433 Tactical Fighter Squadron (433 TFS), will hold a quick reaction alert posture to augment Romanian air policing capabilities. They will also fly training missions together with the Romanian Air Force, as well as other regional Allies and partners. This will include patrolling Romanian air space and, if necessary, intercepting any aircraft that enter it without authorization. Operation Reassurance is Canada's contribution to NATO assurance and deterrence measures, which demonstrates Canada's ability and willingness to react rapidly to international crises and to work side by side with its NATO Allies to reinforce NATO's collective security. Air Task Force – Romania is the Air component of the mission. The Canadian Armed Forces have supported the mission since 2014, with this deployment marking the fifth time Canada has sent a detachment to Romania in support of NATO's enhanced Air Policing. https://www.skiesmag.com/press-releases/canadas-air-task-force-romania-begins-2020-nato-enhanced-air-policing-mission/

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