28 octobre 2022 | Local, C4ISR

Le Centre canadien pour la cybersécurité publie l’Évaluation des cybermenaces nationales 2023-2024

Le Centre canadien pour la cybersécurité (Centre pour la cybersécurité) a publié son Évaluation des cybermenaces nationales 2023-2024, un rapport qui se veut une mise en garde en ce qui concerne le nombre croissant de cybermenaces parrainées par des États et motivées par le gain financier qui sont susceptibles de toucher les Canadiens, et les efforts déployés par les auteurs de menace étrangers pour influencer les Canadiens au moyen de la mésinformation, de la désinformation et de la malinformation dans le cyberespace.

Ce rapport fait la lumière sur les cybermenaces les plus courantes qui ciblent les Canadiens et les organisations canadiennes, indique la probabilité que surviennent de telles cybermenaces et explique comment elles évolueront au cours des années à venir.

Cette évaluation non classifiée révèle que les rançongiciels sont presque assurément la forme la plus perturbatrice de cybercriminalité à laquelle sont confrontés les Canadiens et qu'ils représentent une menace omniprésente pour les organisations canadiennes. On y indique également que les infrastructures essentielles risquent de plus en plus d'être visées par des activités de cybermenace. Cela dit, s'il n'y a aucune hostilité internationale directe contre le Canada, il est improbable que des auteurs de menace parrainés par des États perturbent volontairement les infrastructures essentielles du Canada.

Le Centre pour la cybersécurité estime que les activités de cybermenace parrainées par des États ont des répercussions sur les Canadiens. En effet, les auteurs de menace étatiques peuvent cibler des activistes et des membres de certaines diasporas au Canada, des organisations canadiennes et leur propriété intellectuelle aux fins d'espionnage, et des particuliers pour obtenir un gain financier. Selon ses observations, les auteurs de cybermenace tentent d'influencer les Canadiens en ayant recours à la mésinformation, à la désinformation et à la malinformation (MDM) et on juge que l'exposition de la population canadienne à la MDM augmentera presque certainement dans les deux prochaines années.

Par ailleurs, l'évaluation indique que les technologies perturbatrices, comme la cryptomonnaie, l'apprentissage machine et l'informatique quantique, offrent de nouvelles possibilités aux auteurs de cybermenace et constituent, par le fait même, de nouvelles menaces pour les Canadiens.

La cybersécurité fait partie des priorités du gouvernement du Canada en raison de l'évolution constante des menaces. Les investissements en ce sens comprennent, entre autres, l'adoption de la Loi sur le CST qui a permis au Centre de la sécurité des télécommunications d'intercepter et de contrer plus efficacement les menaces étrangères. Le budget 2022 a accordé à l'organisme 875,2 M$ pour soutenir sa capacité à contrer et à prévenir les cyberattaques et à se défendre contre elles. Ces investissements protégeront les infrastructures essentielles, les systèmes gouvernementaux et la sécurité nationale du Canada. Pour une première fois cette année, le Centre pour la cybersécurité a également regroupé ses meilleurs avis et conseils pour les Canadiens, les organisations canadiennes et les infrastructures essentielles en tenant compte des menaces à la cybersécurité mentionnées dans l'évaluation.

Contexte

Il s'agit de la troisième édition de l'Évaluation des cybermenaces nationales du Centre pour la cybersécurité. La première a été publiée en décembre 2018.

En plus de l'Évaluation des cybermenaces nationales 2023-2024, le Centre pour la cybersécurité lance également une mise à jour de son document Introduction à l'environnement de cybermenace. Ce document de référence offre de l'information de base sur l'environnement de cybermenace, ainsi que sur les auteurs de cybermenace, leurs motivations, leurs techniques et les outils qu'ils utilisent dans le contexte canadien.

À propos du Centre pour la cybersécurité

Relevant du Centre de la sécurité des télécommunications, le Centre pour la cybersécurité est l'autorité technique au Canada et la seule source unifiée de conseils, d'orientation, de services et de soutien pour toutes les questions opérationnelles liées à la cybersécurité.

Le Centre pour la cybersécurité travaille avec les entreprises et les organisations qui ont été victimes d'un cyberincident pour atténuer les répercussions des incidents de cybersécurité.

https://www.canada.ca/fr/securite-telecommunications/nouvelles/2022/10/le-centre-canadien-pour-la-cybersecurite-publie-levaluation-des-cybermenaces-nationales2023-20242.html

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Our first instalment examines one of the most striking differences between them: energy and the environment. If Biden wins Biden drew attention in Canada for promising to cancel the Keystone XL pipeline from Alberta, then doubling down on it. Rory Johnston, an energy analyst at Price Street in Toronto, said a president clearly has the legal power to revoke a permit. What's not clear to him is whether Biden would, in precarious economic times, actually cancel a big project, which would cost jobs and anger construction unions. The Democratic nominee has a sweeping environmental platform that goes far beyond that one pipeline pledge. For starters, he said he'd re-join the Paris climate accord on Day 1 of his presidency. Then he would convene, shame and potentially punish other countries that slack on their carbon emissions commitments. Within 100 days, Biden said he'd hold a global climate summit to push countries to join the U.S. in toughening their climate objectives. He said he would also demand a worldwide ban on government subsidies for fossil fuels. INTERACTIVE Will Biden or Trump be the U.S. president? These states will decide Biden also intends to grade countries on their performance. He promises a global climate change report, similar to the State Department's annual report on human rights and human trafficking. It would rank countries' performance in meeting their Paris commitments. If that doesn't work, he's threatening to wield the stick of trade tariffs. Biden said he wants to impose what he calls "carbon-adjustment fees," or perhaps quotas, on carbon-intensive products from countries that fail to meet climate and environmental obligations. It's not clear how many countries Biden would target. "We can no longer separate trade policy from our climate objectives," says Biden's platform. Canada is projecting a lowering of emissions but not nearly by enough to meet its Paris commitment. Implementing such a tariff could be tricky. To become embedded in U.S. law, it would have to get through Congress — and receiving the 51 to 60 per cent of votes required in the Senate would be a tall order. Some trade analysts believe such a tactic would also be illegal protectionism under international trade law unless the U.S. imposed a similar carbon tax domestically — also a tall order. However, other analysts say there's one tool Biden could use, which has become famous in the Trump era: declare carbon emissions a national security matter and apply the same trade weapon the current president used against foreign steel and aluminum. Any regulatory moves could face another hurdle in a more hostile Supreme Court. Speaking of the environment and trade, Biden is proposing a massive, $2 trillion green-infrastructure plan aimed at new transit, vehicles and a carbon-free power grid by 2035. Biden says the construction would be done by U.S. firms under Buy American rules. He would also re-establish policies from the Obama era that Canada has signed onto, from methane and auto regulations to an Arctic drilling ban. Gerald Butts, who was a former senior aide to Prime Minister Justin Trudeau and worked on some of those agreements with the U.S, said Biden's climate policies go far beyond Obama's and reflect a growing recognition of the environmental threat. "Biden's plan would have been unthinkable for a presidential nominee for a major party even one cycle ago," said Butts, now vice-chair of the political risk consultancy Eurasia Group. Bob Deans, a spokesman for the political action committee of the Washington-based Natural Resources Defence Council, called climate change a defining issue for this election. "The American people are facing a stark choice in this election. Two completely different energy futures," Deans said. "We need to be reducing our reliance on oil and gas, not locking future generations into this climate nightmare." 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    22 juillet 2022 | Local, Aérospatial

    Création de la 3e Division spatiale du Canada

    Le 22 juillet 2022 – Ottawa – Ministère de la Défense nationale/Aviation royale canadienne Aujourd'hui, le lieutenant-général Al Meinzinger, commandant de l'Aviation royale canadienne (ARC), et le brigadier-général Mike Adamson, commandant de la 3e Division spatiale du Canada (3 DSC), ont participé à une cérémonie qui s'est tenue au Quartier général de la Défense nationale (complexe Carling), à Ottawa (Ontario). La 3e Division spatiale du Canada est une évolution de l'organisation du Directeur général de l'espace de l'ARC. Comme la responsabilité des opérations spatiales n'a cessé de croître au cours de la dernière décennie, l'équipe axée sur l'espace au sein de l'ARC a été réorganisée pour répondre à cette portée élargie. S'appuyant sur les initiatives spatiales énoncées dans la politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement, la création de la 3e Division spatiale du Canada reconnaît l'importance cruciale de l'espace dans toutes les opérations et les activités quotidiennes des Forces armées canadiennes (FAC), et constitue un pas en avant dans la protection des intérêts canadiens dans l'espace. Cette toute nouvelle division de l'ARC rationalisera, concentrera et améliorera la façon dont les capacités spatiales soutiennent les exigences essentielles des FAC, comme les communications, le commandement et le contrôle, la navigation, la météo et la connaissance de la situation. L'ARC demeurera l'autorité fonctionnelle dans le domaine spatial pour l'ensemble des FAC. Citations « Alors que l'environnement sécuritaire international devient de plus en plus complexe, l'espace est un domaine critique pour notre sécurité nationale. La création de la 3e Division spatiale du Canada marque une étape importante dans notre travail de réalisation d'une armée de pointe et innovante, capable d'anticiper et d'agir en réponse aux menaces de demain. Nous saluons les membres de l'Aviation royale canadienne pour leur excellence continue dans le domaine spatial. » L'honorable Anita Anand, ministre de la Défense nationale « Les capacités spatiales sont essentielles aux opérations militaires modernes et, à ce titre, l'espace doit être intégré dans l'ensemble des Forces armées canadiennes et être au centre de notre planification opérationnelle. La création de la 3e Division spatiale du Canada marque une nouvelle étape dans le développement de l'expertise et des capacités spatiales dont nous dépendons pour mener des opérations avec succès et efficacité. » Général Wayne Eyre, chef d'état-major de la défense « Aujourd'hui plus que jamais, le domaine spatial revêt une importance capitale si on prend en considération son rôle dans l'orientation des opérations militaires et dans la réalisation d'un large éventail d'activités quotidiennes pour les Canadiens. La création de la 3e Division spatiale du Canada permet à l'Aviation royale canadienne de s'assurer que nous disposons de la structure organisationnelle adéquate pour produire continuellement des effets spatiaux dans l'ensemble des FAC et que nous suivons l'exemple de nos alliés qui ont établi des commandements spatiaux similaires. » Lieutenant-général Al Meinzinger, commandant de l'Aviation royale canadienne « C'est avec une immense fierté et une profonde humilité que je commande la 3e Division spatiale du Canada au nom des nombreux hommes et femmes dévoués qui reconnaissent depuis longtemps l'importance du domaine spatial pour les opérations militaires. Les membres de cette équipe travaillent sans rel'che et avec un enthousiasme sans borne pour appuyer les Forces armées canadiennes. Je sais que ces spécialistes de l'espace dévoués pavent la voie et continueront de le faire à l'avenir. » Brigadier-général Mike Adamson, commandant de la 3e Division spatiale du Canada Faits en bref On prévoit que la 3 DSC emploiera quelque 175 militaires et civils lorsqu'elle aura atteint sa taille maximale au cours des prochaines années. Il s'agit d'une augmentation de 85 postes par rapport à l'effectif de l'organisation du directeur général – Espace. Cette augmentation cadre avec la croissance que prévoit la politique de défense Protection, Sécurité, Engagement. L'établissement de la 3e Division spatiale du Canada comprendra également le rétablissement de la 7e Escadre, qui sera composée du 7e Escadron d'opérations spatiales et du 7e Escadron de soutien aux opérations. La 7e Escadre fournira des données et des capacités spatiales à l'appui des opérations des FAC. Les capacités spatiales des FAC sont utilisées pour assurer les communications, le commandement et le contrôle, la navigation, la météo et la connaissance de la situation en appui aux opérations et aux activités militaires. Ces activités peuvent comprendre la recherche et le sauvetage, la surveillance des approches maritimes du Canada pour renforcer la souveraineté dans l'Arctique, le soutien aux opérations du NORAD et le soutien à la prise de décision dans le cadre d'opérations outre-mer. L'engagement du Canada à l'égard de l'Initiative d'opérations spatiales conjointes demeure une priorité pour la 3e Division spatiale du Canada. Cette entente, dont sont partie prenante l'Australie, la France, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, permet de renforcer la coopération en ce qui concerne les activités de défense spatiale. Liens connexes Le programme spatial interarmées et interallié du Ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes Page Facebook de l'Aviation royale canadienne Page Twitter de l'Aviation royale canadienne Personnes-ressources Relations avec les médias Ministère de la Défense nationale Téléphone : 613-904-3333 Courriel : mlo-blm@forces.gc.ca https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2022/07/creation-de-la-3edivision-spatiale-du-canada.html

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