10 mars 2021 | International, Aérospatial

L’armée de l’Air et de l’Espace lance AsterX, son premier exercice militaire spatial

La France mène cette semaine son premier exercice militaire spatial afin d'évaluer ses capacités à protéger ses satellites, dans un espace de plus en plus militarisé. « Notre but est de montrer que la stratégie spatiale de défense n'est pas qu'un document, mais qu'on passe de la parole aux actes », a expliqué, mardi 9 mars, lors d'une conférence de presse, le général Michel Friedling, en charge du Commandement de l'Espace. L'ensemble de l'exercice, qui a lieu au CNES à Toulouse, reste virtuel : aucune véritable modification de la trajectoire des satellites français ne sera opérée. 60 militaires du commandement de l'espace y participent. La « Space Force » américaine et le Centre de situation spatiale allemand ont été invités à s'y joindre. Le CNES, l'ONERA, Safran, ArianeGroup et CS Group sont aussi mobilisés. La stratégie spatiale de défense a prévu un investissement de 3,6 milliards pour le renouvellement des capacités satellitaires de l'armée française, avec les nouveaux satellites CSO de surveillance optique, Ceres de renseignement électromagnétique, et Syracuse de communications militaires, rappellent Les Echos. En juillet 2019, la ministre des Armées, Florence Parly, a aussi annoncé un nouveau programme d'armement nommé « Maîtrise de l'Espace », pour intégrer deux volets : la surveillance de l'espace et la défense active dans l'espace.

Ensemble de la presse du 10 mars

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    DÉFENSE Le PDG de Leonardo demande à la Banque européenne d'investissement de permettre le financement des projets militaires Le PDG de Leonardo, Alessandro Profumo, a appelé à une révision de la politique de prêt de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour lui permettre de financer des projets militaires à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il a notamment déclaré que le conflit avait « considérablement modifié la position de nombreux pays européens à l'égard du secteur de la Défense » et étayé l'idée selon laquelle « il n'y a pas de durabilité sans sécurité ». La BEI, l'organisme de prêt de l'UE détenu par les États membres, sert à financer des projets qui favorisent la réalisation des objectifs de l'Union, mais elle n'est pas autorisée à investir dans des activités ou des actifs de Défense essentiels tels que les munitions et les armes. La banque a refusé de commenter spécifiquement les remarques du dirigeant, mais a souligné qu'elle joue un rôle dans le soutien de l'industrie au sens large, notamment dans les projets de recherche et de développement qui ont une approche à double usage. « Un changement dans les règles de la BEI sur la manière de financer le secteur de la défense serait très pertinent en tant que créateur de tendances pour le secteur financier », estime Alessandro Profumo dans une interview au Financial Times. En mars, la banque avait accepté de soutenir le financement d'une initiative stratégique européenne de sécurité visant à renforcer les investissements en Recherche et Développement à double usage dans des domaines tels que les infrastructures et les technologies de sécurité civile. Les propositions de l'UE de l'année dernière, sur ce qui constitue une finance socialement durable, qui auraient qualifié l'industrie de la Défense de socialement nuisible, ont depuis été abandonnées. Le rapport final est « meilleur qu'il ne l'était », mais « pas encore sur la table » analyse le PDG de Leonardo. L'accès au financement est particulièrement critique pour les petites entreprises de la chaîne d'approvisionnement du secteur, qui sont cruciales pour l'innovation. Financial Times du 5 juillet

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    By: Aaron Mehta WASHINGTON – The Defense Department has formally ordered the creation of a new hub for artificial intelligence research with Dana Deasy, the Pentagon's new chief information officer, taking the lead. Deputy Secretary of Defense Patrick Shanahan ordered the move in a June 27 memo. The Pentagon's goal is to launch a series of AI projects known as National Mission Initiatives within 90 days – as well as taking over the controversial Project Maven. The office will be known as the Joint Artificial Intelligence Center (JAIC), with the goal of enabling “teams across DoD to swiftly deliver new AI-enabled capabilities and effectively experiment with new operating concepts in support of DoD's military missions and business functions,” according to DoD spokeswoman Lt. Col. Michelle Baldanza. Put another way, the group will have the “overarching goal of accelerating the delivery of AI-enabled capabilities, scaling the Department-wide impact of AI, and synchronizing DoD AI activities to expand Joint Force advantages,” according to a copy of the memo posted by Breaking Defense. “This effort is a Department priority. Speed and security are of the essence,” Shanahan wrote. “I expect all offices and personnel to provide all reasonable support necessary to make rapid enterprise-wide AI adoption a reality.” Deputy Secretary of Defense Patrick M. Shanahan directed the DoD Chief Information Officer to standup the Joint Artificial Intelligence Center (JAIC) in order to enable teams across DoD to swiftly deliver new AI-enabled capabilities and effectively experiment with new operating concepts in support of DoD's military missions and business functions. The JAIC marks the second major initiative Pentagon leaders handed over to Deasy, a former CIO with JPMorgan Chase who has only been at the Pentagon for a few weeks. Deasy also is in charge of managing the department's JEDI cloud computing contract. The idea of standing up an AI center was first confirmed by Secretary of Defense Jim Mattis on April 12, but it has been championed by the Defense Innovation Board, a group of outside experts ho advice the secretary on potential updates to how the Pentagon handles evolving technologies. According to Michael Griffin, the head of Pentagon research and engineering, the department counts 592 projects as having some form of AI in them. However, Griffin said in April 18 testimony that he did not believe every one of those projects makes sense to roll into some sort of AI hub. That concern appears to be reflected in Shanahan's memo, which orders that any AI project with a budget of $15 million or more should be coordinated with the services in order to ensure “DoD is creating Department-wide advantages.” In terms of budget, Shanahan ordered the Pentagon's comptroller to find options for funding during the current fiscal year, but the major focus is on driving resources for fiscal year 2019 and beyond. Given the support for artificial intelligence research on the Hill, it is likely the final version of the National Defense Authorization Act for FY19 will include some funding for the new office. The movement of Project Maven to the JAIC is notable. A DoD initiative to accelerate the integration of big data and machine learning, largely drawing on video feeds from unmanned systems, Maven in the last month has become a poster child for the clash of cultures between the defense department and Silicon Valley. Google was working hand-in-hand with the Pentagon on the project, until a backlash from the company's employees, who argued in an open letter signed by more than 3,000 workers that it did not want to “build warfare technology.” Moving the program to the JAIC may be an attempt to keep the project underway without Google's participation. https://www.c4isrnet.com/it-networks/2018/06/29/dod-stands-up-its-artificial-intelligence-hub/

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