4 novembre 2024 | International, Terrestre

In a Trump win, 'buy-the-dip' opportunity seen in European defence

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  • Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    24 mai 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    Char, avion de combat du futur: Paris et Berlin travaillent sur d'ambitieux projets industriels communs dans la défense, mais les rapports restent teintés de méfiance et marqués par des divergences de vue autour de la question des exportations d'armement. Face au Brexit, au rel'chement des liens transatlantiques sous l'ère Trump, et malgré une mauvaise passe dans la relation franco-allemande, Emmanuel Macron a fait de l'Europe de la défense l'un de ses grands chevaux de bataille, qui figure en bonne place dans le programme des candidats de son camp aux élections européennes de dimanche. Réunis par un même besoin de renouveler leurs capacités militaires à horizon 2035-2040, Français et Allemands ont convenu à l'été 2017 de développer main dans la main deux programmes d'équipements majeurs: le système de combat aérien du futur (SCAF), sous leadership du français Dassault, pour remplacer les Rafale et les Typhoon, et le char de combat du futur ayant vocation à remplacer les Leclerc et les Lepoard, sous leadership allemand. Concernant le SCAF, dont le premier contrat d'architecture a été notifié à Dassault et Airbus en janvier, Paris et Berlin comptent annoncer "cet été" le lancement des études de recherche et développement destinées à jeter les bases des démonstrateurs, pour un montant de 150 millions d'euros sur deux ans, selon des sources concordantes. - pas d'annonce au Bourget? - Il n'est toutefois pas certain que l'annonce soit faite mi-juin au salon aéronautique du Bourget comme initialement prévu, admet Paris. Objectif: développer un démonstrateur d'ici 2026 -- pour un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros -- avant une entrée en service en 2040 de ce système associant avion de combat, drones, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim. Pour le char, "les industriels préparent une offre pour l'étude d'architecture à horizon de l'été", indique-t-on de source gouvernementale française. Pour continuer à avancer, reste à venir à bout des inquiétudes et grincements de dents de part et d'autre du Rhin. Parmi les motifs de friction figure le partage des compétences de pointe censées alimenter ces grands programmes communs d'armement. En France, où le groupe Dassault a conduit seul le programme-phare du Rafale, certains ne cachent pas leur méfiance. "Il ne faudrait pas que les Allemands profitent de cette coopération pour chiper notre savoir-faire stratégique", glisse-t-on de source proche du dossier. En Allemagne, des parlementaires de la coalition au pouvoir reprochent au gouvernement d'Angela Merkel d'avoir mal négocié la répartition industrielle du projet SCAF et critiquent les exigences françaises en matière de propriété intellectuelle, affirme jeudi le quotidien allemand Die Welt. "Au regard des enjeux industriels et économiques du projet, j'attends de Mme Merkel et de Mme von der Leyen (ministre allemande de la Défense) qu'elles prennent en main ce dossier et en fassent une priorité, comme l'a fait le président Macron", déclare au journal le responsable défense du parti social-démocrate allemand (SPD), Thomas Hitschler. - ventes d'armes aux Saoudiens - "Des débats sur le partage des technologies, les questions de propriété intellectuelle peuvent exister mais ils sont en train de se résoudre. C'est normal que ça tiraille, derrière il y a des enjeux financiers et de compétences industrielles", relativise-t-on à Paris, où l'on préfère vanter "la rapidité" avec laquelle un projet de cette ampleur s'est mis en route. Autre obstacle à franchir: la question des conditions d'exportation des armements, objet de frictions ouvertes entre Paris et Berlin. Depuis l'assassinat fin 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, le gouvernement allemand a décidé de geler les exports d?armes à destination de l'Arabie Saoudite, client controversé de l'industrie française de défense. Une décision vertement critiquée par Emmanuel Macron, puis par l'ambassadrice de France en Allemagne, qui a déploré fin mars "la politisation croissante du débat allemand sur les exportations d'armements", susceptible selon elle de "faire peser un risque sur la coopération de défense européenne". "On ne peut pas se mettre d'accord sur des projets d'une telle envergure sans trouver une position commune sur les conditions d'exportation", renchérit un haut responsable français. Or le sujet est politiquement ultra-sensible en Allemagne. "L'opinion publique allemande est vent debout contre les exports d'armement. Quel est l'homme politique allemand qui se risquera à aller contre ça?", souligne Gaëlle Winter, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Paris accuse en outre Berlin de pratiquer un double jeu en feignant d'ignorer la livraison d'armement à Ryad par l'industriel allemand Rheinmetall, via ses filiales à l'étranger. "J'entends dans certaines capitales les protestations de vertus offusquées lorsqu'il s'agit d'exportations françaises, mais j'observe que les mêmes responsables ignorent volontiers ce que font les filiales ou les joint ventures de leurs champions nationaux de l'armement", s'est récemment agacée la ministre française des Armées Florence Parly. Sollicité par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas donné suite. https://www.courrierinternational.com/depeche/europe-de-la-defense-entre-paris-et-berlin-des-ambitions-et-de-la-mefiance.afp.com.20190523.doc.1gt4y7.xml

  • The Navy is looking at an unmanned helicopter to make its newest ships more lethal — and it just passed the first test

    16 juillet 2018 | International, Aérospatial, Naval

    The Navy is looking at an unmanned helicopter to make its newest ships more lethal — and it just passed the first test

    Christopher Woody The Navy recently completed initial testing of the MQ-8C Fire Scout, an unmanned helicopter capable of carrying three times as much payload as an earlier version. The Navy hopes to deploy the MQ-8C aboard littoral combat ships, augmenting their limited range and firepower. More testing is needed however, and the Navy is still evaluating how the arm the drone helicopter. On June 29, US Navy crews completed the first comprehensive initial operational test and evaluation of the MQ-8C Fire Scout, an unmanned helicopter the Navy hopes will increase the lethality of the service's new littoral combat ships. The aircraft carried out several mission scenarios from the USS Coronado, an LCS commissioned in 2014. The Coronado's crew and members of Air Test and Evaluation Squadron 1 performed simulated engagements in order to review the MQ-8C's target-identification, intelligence-gathering, and surface-warfare abilities. The testing showed "cohesion between the surface and aviation platforms," the Navy said in a release published on July 9. "The results, lessons learned, and recommendations reported on following this underway test period are absolutely invaluable to the future of the MQ-8C Fire Scout's mission effectiveness and suitability to perform that mission," Lt. Cmdr. Seth Ervin, leader of the Air Test and Evaluation detachment on the Coronado, said in the release. The testing also looked for ways to simultaneously operate both the Fire Scout and a MH-60S Seahawk manned helicopter onboard an LCS, finding that such operations were possible but required extensive planning and coordination. "It has been challenging and rewarding to be one of the first maintainers afforded the opportunity to take both aircraft aboard the ship. Working together, we made the overall product more functional and efficient for the fleet," Aviation Machinist's Mate Second Class Salvatore Greene, a member of the testing squadron, said in the release. The Coronado previously hosted tests of the smaller MQ-8B, which has been used in Afghanistan to detect improvised explosive devices. The larger MQ-8C, which is based on the Bell 407 manned helicopter, retains the hardware and software for the smaller model but has twice the range and can carry a payload three times bigger. The MQ-8C can also fly for 11.5 hours because the redesign for the Fire Scout program fitted the Bell 407's passenger and cargo spaces with fuel tanks, according to Jane's 360. The MQ-8B was to be equipped with a multimode maritime radar and the Advanced Precision Kill Weapon System, consisting of modified 70 mm Hydra rockets fitted with a guidance system. The MQ-8B was limited to three tube launchers, but Capt. Jeff Dodge, the Navy's Fire Scout program manager, told USNI News the service was looking to put seven tubes on the MQ-8C. Limited space aboard the LCS complicates decisions about arming the Fire Scout. The LCS has one magazine that would store all weapons used by aircraft and the ship's own weapon systems. Dodge said in April that the Navy was still deciding how to fit Fire Scout armaments in with the LCS's own weapons. Those complicating factors had effectively put a hold on efforts to arm the MQ-8C until 2023, Dodge said at the time. The MQ-8C can land and takeoff autonomously from any aviation-capable ship and can carry out anti-submarine, anti-surface, mine warfare, and search-and-rescue operations, according to Northrop Grumman. Northrop has also touted the MQ-8C as a range-extender, adding up to 300 miles by providing targeting data for the LCS's over-the-horizon surface missile. The company plans to upgrade the MQ-8C with a new radar and datalink that allow it to send air-to-air and surface targeting information to surface ships. The MQ-8C did its first ship-based flight in December 2014 on the USS Jason Dunham, an Arleigh Burke-class destroyer. It also did underway-testing aboard the littoral combat ship USS Montgomery in April 2017, when it took its first flight from an LCS. Initial operational testing and evaluation for the MQ-8C began on April 16. Pierside testing focused on maintenance and cyber capabilities will continue on the Coronado through mid-July, the Navy said. Initial operational capability is expected by the end of this year. The Navy hopes to have the MQ-8C aboard the LCS fleet by the early 2020s. http://www.businessinsider.com/navy-mq-8c-fire-scout-unmanned-helicopter-passes-test-to-work-with-lcs-2018-7

  • Contracts for April 15, 2021

    19 avril 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

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