19 septembre 2018 | International, Aérospatial

How the Air Force plans to use space to project power in the 21st century

By:

NATIONAL HARBOR, Md.— As the National Defense Strategy and National Security Strategyhave made clear, space is set to become a crucial war fighting domain, as nearly every operation the military conducts relies on space assets.

So when the leaders of the Air Force's Global Strike Command, Space Command, commander in Europe and Africa and special operations head all shared a stage at the Air Force Associations annual conference to discuss operations, its no surprise they chose to focus on how the service plans to leverage space assets to project power in the 21st century.

One reason space is so important, not just to the Air Force, but all military services, is that space assets enable multidomain operations that are becoming the norm in the modern warfare. Citing the Air Force's successful strikes against Assad-regime chemical weapons manufacturing sites in Syria in April, Gen. Tod D. Wolters, commander of U.S. Air Forces in Europe and Africa, explained the mission was successful because “we had well-vetted and thorough multidomain operations.”

Another key reason the Air Force is doubling down on space is because the outcome of a conflict with a near-peer will largely depend on winning the battle in space. “If deterrence fails I am convinced ... if we are up against a peer or near-peer we are going to have to fight for space superiority,” said Gen. John Raymond, commander of Air Force Space Command. “As the National Defense Strategy talks about, that's going to require capability from multiple domains to come forward,” he added.

Raymond noted the need to control assets in space was prioritized in the National Security Strategy, which talks about “unfettered access to and freedom to maneuver in space as a vital national interest. That's significant, it wasn't in the last National Security Strategy.”

And unlike in previous endeavors beyond Earth's atmosphere, the U.S. is no longer going it alone. Looking at the spectrum of operations “from humanitarian assistance and disaster relief on one end to kinetic on the other end, there is nothing that isn't done without multidomain operations or integration of air, space and cyber together, and there is nothing we do not do without our allies," Raymond said. "So by definition multidomain, [and command and control] has to be coalition friendly.”

Considering the need for U.S. partners in space and how the space environment has evolved, Raymond explained, "we haven't needed to have partners in space before. It was a benign domain.... That is not the case today and we are working really hard to develop those partnerships that we enjoy in all other domains than space.”

But projecting power from space requires work to be done on terra firma by the U.S. and its allies.

Gen. Timothy Ray, commander of U.S. Air Force global strike command, explained “The ability to improve much faster at our bases and our power projection platforms absolutely has to be an integrated conversation. We talk about integrating air space and cyber we fundamentally have to master the integration of our bases.”

https://www.defensenews.com/newsletters/digital-show-daily/2018/09/18/how-the-air-force-plans-to-use-space-to-project-power-in-the-21st-century-2

Sur le même sujet

  • New court doc sheds light on Austal’s 2022 Offshore Patrol Cutter win

    18 décembre 2023 | International, Naval

    New court doc sheds light on Austal’s 2022 Offshore Patrol Cutter win

    A court upheld the Coast Guard's decision to award Austal the Offshore Patrol Cutter contract, despite an appeal by incumbent builder Eastern Shipbuilding.

  • Autonomie de la défense européenne : entretien avec Jean-Pierre Maulny (IRIS)

    4 novembre 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Autonomie de la défense européenne : entretien avec Jean-Pierre Maulny (IRIS)

    Jean-Pierre Maulny, Directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), accorde un entretien à Capital. Il insiste sur la nécessité pour la France de rester dans l'OTAN, suite à l'abandon des commandes australiennes de sous-marins et la formation du pacte de défense Aukus, et souligne les progrès de l'autonomie de la défense européenne. Au niveau industriel, « il y a déjà eu de nombreuses coopérations en Europe dans le domaine de l'armement avec les Italiens, les Allemands ou les Britanniques, par exemple les Fremm, l'Airbus A400M, l'hélicoptère Tigre ou encore les missiles Meteor. Le lancement du programme du drone de reconnaissance MALE, qui regroupe la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, est acté. II est soutenu à hauteur de 100 M€ par l'UE », détaille-t-il. Le Fonds européen de défense, disposant de « dispose de 8 Md€ utilisables sur sept ans pour la R&D, soit plus de 1 Md€ par an, dont environ 300 M€ pour la recherche fondamentale », a de plus été adopté en avril 2021. « Le Rafale, notre plus belle vitrine, est très compétitif », souligne Jean-Pierre Maulny, qui cite également « les missiles conçus par MBDA, numéro 2 mondial dans sa spécialité, les hélicoptères NH90 d'Airbus ou le Caesar, un canon autoporté développé par Nexter, qui en a vendu plus de 300 à l'exportation, et les sous-marins Scorpène ». « La force de notre industrie de l'armement est d'être présente sur tous les créneaux », conclut-il. Capital, novembre 2021

  • Coronavirus : retour au travail pour les industriels de la défense

    1 avril 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Coronavirus : retour au travail pour les industriels de la défense

    L'arrêt de certaines usines a surpris nombre de militaires. Après un travail de concertation, tous les industriels ont rouvert afin d'assurer le soutien des armées. Par Anne Bauer Publié le 31 mars 2020 à 15h50Mis à jour le 31 mars 2020 à 16h06 C'est une des découvertes de la crise du coronavirus : la défense n'a pas d'obligations de production particulières par rapport à d'autres secteurs . De quoi surprendre les commandants militaires. Aussitôt le confinement déclaré, une entreprise comme Arquus (ex-Renault Trucks Defense), filiale de Volvo, annonçait la fermeture de ses sites industriels sans concertation avec ses partenaires, alors que l'entreprise fabrique avec Thales et Nexter les blindés de l'armée de terre. Après un certain flottement, les choses sont rentrées dans l'ordre et les sites industriels se remettent en marche depuis lundi. Cartographier les besoins prioritaires « Un dialogue s'est ouvert entre les industriels de la défense, la Direction générale de l'armement et le ministère des Armées pour faire une cartographie des activités les plus critiques pour la défense, donner des prévisions d'activité et bien mesurer tous les impacts sur les systèmes de soutien au profit des forces armées », explique-t-on au ministère des Armées. Dès le 20 mars, la ministre Florence Parly envoyait un courrier aux industriels pour leur rappeler que « sans transiger sur les mesures barrières dont le respect strict est indispensable pour endiguer la propagation du virus, l'activité des entreprises de défense devait continuer ». Pas question de ne pas assurer l'entretien des hélicoptères au moment où ils sont plus que jamais engagés dans le transport des malades , de baisser la garde sur la dissuasion nucléaire, ou encore de ne pas pouvoir changer les pièces défaillantes des blindés utilisés au Sahel. Renégociation prochaine des objectifs Après une grosse semaine de fermeture, histoire de bien analyser les conditions de production et de nettoyer les sites de fond en comble, les industriels de la défense ont rouvert. Chez Nexter, les sites de production sont de nouveau actifs, même si la totalité des effectifs n'est évidemment pas appelée. Arquus, de son côté, explique avoir terminé la semaine dernière son inventaire, ce qui lui a permis de livrer à la Direction générale de l'armement nombre de blindés stockés et de rappeler ses salariés pour assurer les livraisons des pièces de rechange, notamment à l'heure où les camions de l'armée sont extrêmement sollicités dans l'opération « Résilience » de soutien à la lutte contre la pandémie. Globalement, le soutien aux armées sur terre, mer et air est assuré, sachant qu'il y aura plus tard, au printemps, des négociations pour réviser les objectifs de livraison de matériel neuf, qui étaient inscrits dans la loi de programmation militaire. Il faudra tenir compte de la baisse de la mobilisation du personnel pour des raisons sanitaires - et sans doute, in fine, d'un recadrage des ressources budgétaires. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/coronavirus-retour-au-travail-pour-les-industriels-de-la-defense-1190687

Toutes les nouvelles