7 novembre 2018 | Local, Aérospatial

French firm Dassault pulls out of fighter-jet competition: Sources

By Lee Berthiaume

The long effort to replace Canada's aging fighter jets took another surprise twist on Tuesday, as multiple sources revealed that French fighter-jet maker Dassault is pulling out of the multibillion-dollar competition.

The decision comes just over a week after the federal government published the military's requirements for a replacement for Canada's CF-18s as well as a draft process by which a winning supplier will be chosen.

Dassault had repeatedly pitched its Rafale aircraft to Canada over the years as successive governments in Ottawa have wrestled with selecting a new fighter jet. Dassault's pitch included significant promises, including that it would assemble the planes in Canada.

But sources tell The Canadian Press that Dassault's decision to withdraw was related to the fact France is not a member of the Five Eyes intelligence-sharing network, which counts the U.S., Britain, Australia, New Zealand and Canada as members. The five members have very specific requirements for how their equipment works together.

The French government, which had been closely working with Dassault as the most recent iteration of Canada's fighter-replacement program has inched along over the past year, was preparing to notify Ottawa of the company's withdrawal.

The move leaves four companies — U.S. aerospace giants Lockheed Martin and Boeing, European competitor Airbus and Swedish firm Saab — competing for the $19-billion contract to replace Canada's 76 CF-18s with 88 new fighters.

A contract isn't expected to be awarded until 2021 or 2022, with delivery of the first new aircraft slated for 2025. In the meantime, the government is planning to upgrade its CF-18s and buy 25 used fighters from Australia as a stopgap.

Dassault faced several significant challenges in meeting Canada's requirements for a new fighter, said defence analyst David Perry of the Canadian Global Affairs Institute, and while they weren't insurmountable, they would have cost time and money.

Those challenges included meeting those Five-Eyes intelligence-sharing requirements, which Perry said put Dassault at a distinct disadvantage in the competition when compared to Lockheed Martin, Boeing and, to a certain degree, Airbus.

"For any of the non-American companies, solving the Five-Eyes interoperability issues is going to be challenging," he said, noting that the U.S. in particular is very sensitive about data-sharing.

"And it costs companies a lot of money to mount and pursue bids. So if they think at this point in time that it's not a realistic prospect, then pulling out is pretty understandable."

That could explain why Dassault never established a strong presence in Canada during the many years when it was trying to sell the Rafale as a replacement for the CF-18, he added.

The CF-18s are about 35 years old. Canada's attempts to buy a new fighter jet have dragged on for nearly a decade after the previous Conservative government announced in 2010 that Canada would buy 65 F-35s without a competition, with the first to be delivered in 2015.

But the Tories pushed the reset button in 2012 after the auditor general raised questions about the program and National Defence revealed the jets would cost $46 billion over their lifetimes.

After campaigning on a promise not to buy the F-35s, the Trudeau Liberals announced in November 2016 they would take their time with a competition to replace the CF-18s, and buy 18 "interim" Boeing Super Hornets without a competition because Canada needed more fighter jets badly.

But then Boeing's trade dispute with Canadian rival Bombardier saw the Liberals scrap their plan to buy Super Hornets and instead begin talks to buy 18 used fighter jets from Australia. A contract for those used planes is expected in the coming weeks.

The formal competition to replace the CF-18s is scheduled to begin next spring.

https://www.nationalobserver.com/2018/11/07/news/french-firm-dassault-pulls-out-fighter-jet-competition-sources

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    Le 31 mai 2023 - Ottawa (Ontario) - Services publics et Approvisionnement Canada  Le gouvernement du Canada est déterminé à mettre en œuvre des mesures de cybersécurité robustes, ce qui est fondamental pour la stabilité économique et la sécurité nationale du Canada. Aujourd'hui, l'honorable Anita Anand, ministre de la Défense nationale, au nom de l'honorable Helena Jaczek, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, a annoncé que le gouvernement du Canada élaborera et mettra en œuvre un Programme canadien de certification en matière de cybersécurité qui se traduira par la mise en place d’exigences de certification obligatoires dans certains contrats de défense fédéraux, et ce, dès l'hiver 2024.  Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), en partenariat avec la Défense nationale et le Conseil canadien des normes, dirigera les efforts du gouvernement du Canada pour établir ce nouveau programme. Des séances de consultation menées auprès de l'industrie de la défense et d'autres intervenants clés devraient commencer à la fin de 2023. L'industrie canadienne de la défense est fréquemment visée par des activités cybernétiques malveillantes qui ciblent les entrepreneurs et les sous-traitants et qui menacent la protection des renseignements fédéraux non classifiés. Afin de protéger les chaînes d'approvisionnement essentielles à la défense du Canada, il est impératif que le pays prenne des mesures à cet égard.  Sans certification, les fournisseurs canadiens risquent d'être exclus des futurs marchés publics internationaux de défense. 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Par conséquent, notre industrie de la défense de classe mondiale en bénéficiera aussi, et elle sera encore mieux placée pour avoir accès aux possibilités d’approvisionnement de nos proches alliés. » L’honorable Anita Anand Ministre de la Défense nationale « Grâce à cette nouvelle certification, nous protégeons nos chaînes d’approvisionnement essentielles et nous veillons à ce que les fournisseurs canadiens puissent continuer de jouer un rôle clé au sein des chaînes d’approvisionnement de l’industrie de la défense des États-Unis, car ils sont indispensables à la croissance de notre économie, à la création d’emplois et à la prospérité des travailleurs partout au Canada. » L’honorable François-Philippe Champagne Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie Faits en bref Dans le cadre du budget de 2023, le gouvernement du Canada a affecté 25 millions de dollars sur 3 ans à la création d'un nouveau Programme canadien de certification en matière de cybersécurité pour les marchés de défense. Le nouveau Programme canadien de certification en matière de cybersécurité contribuera à maintenir l'accès des entreprises canadiennes aux marchés publics internationaux avec les proches alliés et partenaires du Canada, pour lesquels une certification obligatoire en matière de cybersécurité est exigée. L'accroissement de la résilience de la base industrielle de défense du gouvernement du Canada en matière de cybersécurité renforcera les objectifs du Plan d’action national en matière de cybersécurité et de la Stratégie nationale de cybersécurité du Canada. L'Évaluation des cybermenaces nationales 2023-2024 du Centre canadien pour la cybersécurité estime que les organisations canadiennes continueront d'être la cible de cybermenaces malveillantes par des acteurs parrainés par un État au cours des 2 prochaines années. 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  • CAE USA a signé un contrat de sous-traitance avec Lockheed Martin afin d'appuyer l'élaboration de dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes

    20 novembre 2017 | Local, Aérospatial

    CAE USA a signé un contrat de sous-traitance avec Lockheed Martin afin d'appuyer l'élaboration de dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes

    Tampa (Floride, États-Unis), le 20 november 2017, 2017 - (NYSE : CAE; TSX : CAE) - CAE USA a remporté un contrat de sous-traitance de Lockheed Martin visant à appuyer la conception, l'élaboration et la fabrication de six dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes (WST) pour l'appareil C-130J de la United States Air Force et de la Air National Guard américaine. La commande de ces six dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes pour l'appareil C-130J a été reçue au cours du deuxième trimestre de l'exercice financier 2018 et a été incluse à l'annonce de revenus trimestriels effectuée le 10 novembre 2017. « Nous sommes heureux de poursuivre notre partenariat de longue date avec Lockheed Martin pour la conception et l'élaboration de systèmes de formation relatifs à l'appareil Super Hercules C-130J », a déclaré Ray Duquette, président et directeur général de CAE USA. « Les capacités haute fidélité de ces dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes pour l'appareil C-130J permettent aux Forces aériennes d'intégrer de plus en plus la formation virtuelle à leur programme de formation global, ce qui, en fin de compte, favorise la sécurité, l'efficacité et l'état de préparation aux missions pour les équipages. » Les dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes pour le C-130J sont des simulateurs de mission à système de mouvement complet qui simulent avec exactitude l'appareil et ses diverses missions. Les simulateurs recréent les sons, le mouvement, l'environnement virtuel et tous les autres systèmes requis pour fournir un environnement de formation en vol haute fidélité et réaliste. En 2020 et en 2021, ces six dispositifs d'entraînement aux systèmes d'armes pour l'appareil C-130J seront livrés à diverses bases aériennes. http://www.cae.com/CAE-USA-awarded-subcontract-from-Lockheed-Martin-to-support-development-of-C-130J-weapon-systems-trainers/?LangType=1036

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