23 octobre 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

Covid-19 : quel impact sur les exportations d’armes en 2020 ?

Dans une réponse au député François Cornut-Gentille, le 22 octobre, le ministère des Armées estime que « les répercussions de la crise Covid-19 sur l'entrée en vigueur en 2020 de certains contrats ou la réalisation de certains prospects sont à craindre ». S'il était signé avant la fin de l'année, le contrat Rafale en Grèce pourrait toutefois limiter l'impact. La Grèce a également mis en vigueur plusieurs autres contrats avec les industriels français : un système de défense anti-aérienne et des contrats-cadre pour la maintenance et la mise à niveau de l'électronique de 24 Mirage 2000-5 (Dassault Aviation, Thales et Safran) pour plus de 260 millions d'euros. Enfin, le Qatar reste très intéressé par deux satellites d'observation de fabrication française et discute depuis de très longs mois avec la France et Airbus Defence and Space sur leur fourniture. La France est par ailleurs engagée dans des compétitions majeures. Dassault Aviation propose le Rafale en Finlande et en Suisse et Thales est en compétition pour le renouvellement de la défense sol-air dans ce dernier pays, dont le choix aura lieu simultanément avec celui de l'avion de combat.

Pour l'article complet : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/crise-du-covid-19-vers-un-impact-sur-les-exportations-d-armements-francaises-en-2020-860366.html

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    Kratos Receives $46 Million Directed Energy Award in Support of U.S. Army

    San Diego, June 16, 2020 (GLOBE NEWSWIRE) -- Kratos Defense & Security Solutions, Inc. (Nasdaq: KTOS), a leading National Security Solutions provider, announced today that the Kratos Defense & Rocket Support Services (KDRSS) Division has been awarded a $46 million Other Transaction for Prototype Agreement (pOTA) to support the U.S. Army Rapid Capabilities and Critical Technologies Office (RCCTO). The new award has a three year period of performance. The prototype project is to establish a Directed Energy (DE) Testbed to accelerate military development capability in the focus areas of High Energy Laser (HEL) and/or High Power Microwave (HPM) systems. Air and Missile Defense (AMD) military utility will be demonstrated with a concentration on countering Unmanned Aerial Systems (UAS) using HEL and/or HPM on ground-based and airborne platforms. Additionally, this pOTA will perform research and experimentation related to DE test infrastructure and methodologies to improve the efficiency and accuracy of DE test programs. The project improves the ability to deploy HEL and HPM systems by providing test beds for evaluation of emerging, reduced Size, Weight, and Power (SWaP) HEL and HPM systems. Work under this pOTA is anticipated to be performed at Kratos facilities and at government locations in Huntsville, AL. Dave Carter, President of the Kratos Defense & Rocket Support Services (KDRSS) Division, said, "This recent award is another important milestone in our commitment to continue providing superior advanced technology solutions that is in keeping with our long term strategic goals supporting the U.S. Army in advancing and developing improved Directed Energy Technologies. We are very pleased the U.S. Army has chosen Kratos to serve in this capacity." About Kratos Defense & Security Solutions, Inc. Kratos Defense & Security Solutions, Inc. (NASDAQ:KTOS) develops and fields transformative, affordable technology, platforms and systems for United States National Security related customers, allies and commercial enterprises. Kratos is changing the way breakthrough technology for these industries are rapidly brought to market through proven commercial and venture capital backed approaches, including proactive research and streamlined development processes. Kratos specializes in unmanned systems, satellite communications, cyber security/warfare, microwave electronics, missile defense, hypersonic systems, training and combat systems, and next-generation turbojet and turbo-fan engine development. For more information, go to www.KratosDefense.com. Notice Regarding Forward-Looking Statements Certain statements in this press release may constitute "forward-looking statements" within the meaning of the Private Securities Litigation Reform Act of 1995. These forward-looking statements are made on the basis of the current beliefs, expectations and assumptions of the management of Kratos and are subject to significant risks and uncertainty. Investors are cautioned not to place undue reliance on any such forward-looking statements. All such forward-looking statements speak only as of the date they are made, and Kratos undertakes no obligation to update or revise these statements, whether as a result of new information, future events or otherwise. Although Kratos believes that the expectations reflected in these forward-looking statements are reasonable, these statements involve many risks and uncertainties that may cause actual results to differ materially from what may be expressed or implied in these forward-looking statements. For a further discussion of risks and uncertainties that could cause actual results to differ from those expressed in these forward-looking statements, as well as risks relating to the business of Kratos in general, see the risk disclosures in the Annual Report on Form 10-K of Kratos for the year ended December 29, 2019, and in subsequent reports on Forms 10-Q and 8-K and other filings made with the SEC by Kratos. Press Contact: Yolanda White 858-812-7302 Direct Investor Information: 877-934-4687 investor@kratosdefense.com View source version on GlobeNewswire: http://www.globenewswire.com/news-release/2020/06/16/2049122/0/en/Kratos-Receives-46-Million-Directed-Energy-Award-in-Support-of-U-S-Army.html

  • Le SCAF, un programme crucial pour la France

    16 juillet 2020 | International, Aérospatial

    Le SCAF, un programme crucial pour la France

    Safran et Dassault Aviation ont qualifié le programme du Système de combat aérien du futur (SCAF) de « projet existentiel », selon un rapport d'information du Sénat d'Hélène Conway-Mouret (PS) et de Ronan Le Gleut (Les Républicains) sur ce projet. « Le programme SCAF n'a sans doute pas tout à fait le même degré d'importance et d'urgence pour chacun des partenaires, notent pourtant les deux auteurs. Pour la France, le SCAF est existentiel à la fois pour Dassault et pour Safran, qui ne peuvent pas se permettre de rester sans projet d'avion de combat et de moteur d'avion de combat. Les industriels allemands (Airbus et MTU au premier chef) ou espagnols ne sont pas tout à fait dans la même situation : il s'agit plutôt pour eux de monter en compétence dans ces domaines ». Surtout, estime le rapport, si le développement d'un avion européen n'est pas lancé, « la France et l'Allemagne devront sans doute se doter d'une solution non souveraine en 2040, rappellent les deux sénateurs. La France renoncerait ainsi à son autonomie stratégique ». La Tribune du 15 juillet 2020 – Le Figaro du 15 juillet 2020

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    LUXEMBOURG (Reuters) - Neuf pays européens dont l'Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni ont signé lundi la lettre d'intention de l'initiative européenne d'intervention (IEI) prônée par Paris pour porter une approche novatrice de la défense hors des dispositifs de l'UE. Par l'IEI, la France ambitionne de doter les Européens d'une capacité d'action et de prévention autonome de l'UE, pour des conflits mais aussi des crises humanitaires ou environnementales, en mutualisant la planification militaire, le soutien aux opérations, l'anticipation et le renseignement. “Face aux doutes éventuels, il faut affirmer ses convictions”, a déclaré la ministre des Armées Florence Parly à l'issue de la signature. “Les Européens doivent être forts, les Européens doivent être capables, de plus en plus, d'assurer leur protection et leur souveraineté et donc cette initiative est en faveur de la souveraineté européenne”, a-t-elle ajouté. L'Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l'Estonie, la France, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni ont signé lundi à Luxembourg le premier acte de l'initiative. La ministre des Armées, qui a porté le projet qu'Emmanuel Macron avait appelé de ses voeux en septembre lors d'un discours à la Sorbonne, a estimé qu'il répondait en outre aux appels américains pour une Europe qui assume plus sa sécurité. “Cette étape va permettre de commencer très vite des travaux communs qui impliqueront les états-majors des différentes forces armées”, a-t-elle précisé dans un entretien au Figaro. “Une première rencontre aura lieu mi-septembre à Paris pour mettre en place un programme de travail concernant l'anticipation, la planification et l'organisation d'exercice”, poursuit-elle, évoquant l'étude de scénarios concrets, “par exemple pour préparer l'exfiltration de ressortissants”. Absente de la liste des signataires, l'Italie “réfléchit à la possibilité de rejoindre cette initiative, mais n'a pas pris de décision définitive”, a précisé Florence Parly. Dans un communiqué, elle ajoute que “d'autres pays européens, capables, volontaires et partageant les objectifs de l'IEI, pourront rejoindre l'Initiative européenne d'intervention”. MOBILISATION PLUS RAPIDE L'accord à neuf a ménagé des concessions à l'Allemagne sur le maintien d'un lien fort entre l'IEI et la Coopération structurée permanente (Pesco ou CSP), le pacte de défense entériné en décembre dernier par 25 pays de l'Union européenne (excluant un Royaume-Uni sur le départ). “L'Allemagne ne souhaitait pas que l'Initiative européenne d'intervention soit détachée de la CSP. C'est parce que nous maintiendrons entre les deux mécanismes un lien fort qu'elle a décidé d'adhérer”, a précisé Florence Parly. En dépit d'inquiétudes quant à l'accumulation de dispositifs, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a salué la décision, jugeant que l'initiative faciliterait la modernisation des armées européennes et leur rapidité de mobilisation. “Je pense que cela peut renforcer la disponibilité des forces, car nous avons besoin d'une disponibilité élevée”, a-t-il déclaré à la presse en marge de la réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'Union européenne. Paris, qui entend stimuler des réponses européennes plus promptes face aux crises, se place au centre d'une réorganisation des structures européennes de défense post-Brexit, en incluant la puissance militaire britannique au sein de cette nouvelle initiative. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Mass, a paru lundi partager l'impatience française et a dit souhaiter que la politique étrangère européenne soit décidée par un vote à la majorité à l'avenir, et non par une décision à l'unanimité. Londres entend conclure un traité avec l'Union européenne en matière de sécurité d'ici 2019, en vue notamment de garder après le Brexit accès aux bases de données, contrats d'armement et au partage d'informations au sein de l'Union, un projet soutenu par plusieurs Etats membres mais dont d'autres ne veulent pas. “Notre engagement dans la sécurité de ce continent est sans conditions”, a déclaré lundi un diplomate britannique, qui déplore la vision idéologique de certains pays pour lesquels le départ du Royaume-Uni de l'Union doit être total. https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1JL1S2-OFRTP

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