24 avril 2018 | Information, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

Bridging the ­Procurement Divide

CHRIS MACLEAN
© 2018 FrontLine Defence (Vol 15, No 2)

A critically honest and engaged discussion about government and industry engagement, was held recently at the Telfer School of Management as part of the new Complex Project Leadership Programs.

The program participants (mostly federal civil servants who are involved in procurement) interacted with executive-level industry leaders – Joe Armstrong, Vice President and General Manager at CAE; Jerry McLean, Vice President and Managing Director of Thales Canada; Iain Christie, Vice President of AIAC; and Kevin Ford, CEO of Calian – who shared their leadership insights, as well as what it is really like to do business in Canada.

Through the highlighting of mutual pain points and frustrations, as well as identifying what is being done well and ways to move forward together, efficiently, each party gained insight and understanding that is sure to improve communication and future progress. It was evident that both sides wanted to learn from each other and pinpoint the principles that would help achieve mutual success; ultimately impacting the national economic footprint and saving taxpayer dollars.

From the industry perspective, dependability equals direction. When a company can be assured that it has a fair opportunity to compete for a contract, it can set its sights on that goal and will make the necessary investments to ensure the best possible outcome. When government programs start and stop and change and restart, companies find it difficult to justify the extended costs because they lose their competitive edge and/or any ability to make a profit. Instability does not save the taxpayer, but it does have the potential to impact both quality of product and sustainability of the bidders (therefore employment numbers).

Contracts equal sustainability and confirmation that the company direction is on track for success.

Profit equals growth and further investment. Employment and supply chain purchases depend on a profit margin that allows growth. This “number one” business requirement conflicts with the government's prime directive is to ensure its bidders make a bare minimum of profit.

When asked what they need from their government counterparts in order to create a better working relationship and foster a robust industry that can contribute to a strong GDP, the industry panelists identified two key elements. One was “more accuracy in the procurement process” and the other was “predictability”. Industry must be able to foresee where profits and sustainability could potentially come from. The time it takes to award large projects is also a limiting factor to success.

It was noted that, since the beginning of time, a cornerstone of success for industry has always been ensuring the satisfaction of its client. It is believed that trust in the quality of the product and ease of customer service will lead to sustainability in the form of continued business. Not so with government contracts, which seem skewed to ensure previous successes gain no advantage, and must in some cases be hidden from decision-makers. Not taking into account a company's excellent past delivery performance, was said to contribute to industry's lack of incentive to perform to the best of its ability at all times.

A company's ability to invest goes beyond individual contracts, which means the prospect of being evaluated for value can be a powerful incentive for going that extra mile – if exploited, not suppressed.

Government employees were encouraged to exhibit courage in pursuing ways to truly streamline the procurement process, rather than repeatedly adding more and more layers of approvals and meetings.

Industry leaders across the spectrum have commented on a palpable “lack of trust” on the part of government negotiators. Does this mistrust come from contract negotiators feeling the pursuit of profit is somehow un-Canadian? Or does it mean a company does not care enough about its customers? Neither assumption is accurate, and this may be one area where a culture change could make a world of difference.

As one audience member exclaimed: “This was the best, most transparent conversation regarding the procurement process, I have ever heard.” While large-scale procurements will always be contentious due to the huge dollars and risk at stake, embracing the concept of open and unreserved dialogue, like what was experienced by this small group, has the potential to uncover procurement pitfalls and create a more progressive process.

The Telfer School of Management's Complex Program Leadership programs focus on the hard and soft skills necessary to successfully deliver inherently complex programs and projects, while emphasizing strategic thinking, creative problem solving, stakeholder engagement, and leadership skills as key building blocks for this goal.

http://defence.frontline.online/article/2018/2/9586-Bridging-the-vast-%C2%ADProcurement-Divide

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Le projet vise aussi à acquérir un maximum de 300 remorques, un maximum de 150 boucliers blindés de protection et un maximum de 1 000 abris de véhicules spécialement équipés (VSE) et les ensembles connexes. Les ensembles consistent en espaces de travail, tels que des unités médicales ou des postes de commandement, conçus spécialement pour les abris des VSE. Une fois installés sur un camion, ils transforment ce dernier en une unité spécialisée, comme une clinique dentaire ou une installation de réparation d'équipement. Modernisation des véhicules logistiques Le projet de modernisation des véhicules logistiques vise à acquérir des véhicules logistiques légers modernes. Les produits livrables du projet peuvent inclure, mais sans s'y limiter, de nouveaux véhicules, des remorques, des plateaux déposables, des modules spécialisés à montage sur véhicule, des conteneurs spéciaux et des systèmes de manutention des marchandises en vrac. Le projet remplace deux parcs de véhicules, les véhicules logistiques lourds à roues et les véhicules logistiques de soutien à roues, ainsi que deux parcs de véhicules moins importants, les véhicules lourds de soutien du génie, générations 1 et 2. Ces camions seront utilisés pour transporter des cargaisons légères et lourdes ayant diverses configurations de véhicules et divers rôles pour l'instruction et les opérations au pays et expéditionnaires. Ces parcs de véhicules logistiques légers et lourds doivent être remplacés en raison de leur 'ge et de leur capacité défaillante. Véhicule blindé tactique de patrouille Le 7 juin 2012, le gouvernement du Canada a octroyé à Textron Systems Canada Inc. (TSCI) des contrats d'acquisition pour 500 véhicules blindés tactique de patrouille (VBTP) et leur soutien logistique pour un maximum de 25 années. TSCI les a obtenus après un processus d'approvisionnement qui a inclus une étape de demande d'expression d'intérêt et de qualification ainsi qu'un processus de demande de propositions dans le cadre duquel quatre fournisseurs ont présenté des propositions. La politique du gouvernement du Canada concernant les retombées industrielles et régionales était un critère obligatoire dans le processus d'approvisionnement, et TSCI doit procurer des retombées économiques au Canada de la même valeur que celle des contrats, dans le but d'assurer un investissement égal dans l'économie canadienne. Le VBTP est un véhicule de combat à roues qui doit remplir un grand nombre de rôles différents, y compris mais sans s'y limiter, la reconnaissance et la surveillance, la sécurité, le commandement et le contrôle, le transport de marchandises et le transport de personnel armé. Il doit posséder un niveau élevé de mobilité tactique et fournir un degré très élevé de capacité de survie à son équipage. Les premières livraisons de véhicules sont prévues pour 2014. Véhicules blindés La Direction des projets des véhicules blindés a la responsabilité de l'acquisition, de l'intégration et du soutien en service des véhicules blindés à roues et à chenilles. La Direction a aussi la responsabilité de la gestion des achats pour les projets ci-dessous faisant partie du programme de la famille de véhicules de combat terrestre (FVCT), qui a pour but d'améliorer ou de remplacer le parc actuel de véhicules de combat terrestre. Les projets du programme FVCT qui sont sous la responsabilité de la Direction sont le projet de modernisation du véhicule blindé léger (VBL III) et le projet d'amélioration de la mobilité de la force (AMF). Véhicules de la famille du Léopard 2 Soutien aux véhicules blindés légers à roues Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Véhicules de la famille du Léopard 2 Les projets des véhicules de la famille du Léopard 2 comprennent le projet de remplacement des chars et le projet d'amélioration de la mobilité de la force. Le projet de remplacement des chars a été établi en 2007 et se divise en deux volets : location de chars Léopard 2 A6M prêts au combat de l'Allemagne, afin d'offrir le soutien aux opérations en Afghanistan, et achat de 100 chars de combat principaux modernes Léopard 2 en excédent des Pays-Bas, afin de répondre aux besoins opérationnels et d'entraînement du ministère de la Défense nationale. La valeur totale du projet est estimée à 650 millions de dollars. La livraison des véhicules d'entraînement Léopard 2 A4 a été complétée en octobre 2014. Le projet prévoit aussi l'acquisition de véhicules blindés de dépannage (VBD) basés sur le Léopard 2, afin d'offrir un soutien aux parcs de chars de combat principaux Léopard 2. La livraison du dernier VBD est prévue pour décembre 2015. Le projet d'amélioration de la mobilité de la force a été établi en 2009 afin d'acquérir des engins blindés du génie basés sur le Léopard 2 pour offrir du soutien aux parcs de chars de combat principaux Léopard 2, et pour acquérir et intégrer de l'équipement pour les différents parcs de Léopard 2, comme des rouleaux de déminage, des charrues de déminage et des lames de buteur. La valeur totale du projet est estimée à 376 millions de dollars. La première livraison de véhicules est prévue pour novembre 2015. Soutien aux véhicules blindés légers à roues A la responsabilité du soutien en service des parcs de véhicules blindés légers à roues (VBLR) : 651 VBL, 203 Coyote, 199 Bison et 75 RG-31. Le soutien en service comprend l'acquisition de pièces de rechange, la réparation et la révision, la gestion du programme, la gestion du parc et les services de soutien technique. Le contrat de soutien optimisé des systèmes d'armes (SOSA) pour les VBLR constitue l'instrument d'acquisition principal et couvre la plus grande partie du soutien nécessaire. Une partie importante du SOSA pour les VBLR est donnée en sous-traitance. Des contrats gouvernementaux distincts existent pour répondre aux autres besoins associés à la protection blindée supplémentaire et aux armes spécialisées. Le soutien en service est aussi offert aux autres variantes du VBLR dans le cadre d'accords contractuels distincts avec leurs fabricants d'équipement d'origine respectifs. Entrepreneur principal : General Dynamics Land Systems – Canada, London, Ontario Bureau de gestion de projet des véhicules blindés légers et de modernisation du véhicule blindé léger III Le Bureau de gestion de projet (BGP) des véhicules blindés légers (VBL) fournit l'orientation stratégique pour les achats, la gestion de contrat et les services administratifs au ministère de la Défense nationale pour tous les projets de VBL. Le BGP complète présentement la modernisation des véhicules blindés légers de troisième génération (VBL III). Le projet de modernisation du VBL III, évalué à 1,4 milliard de dollars, offrira une mobilité, une protection et une létalité améliorée à 550 VBL III, avec une option pour 66 véhicules supplémentaires, au cours des trois prochaines années. Projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance Le BGP VBL est aussi responsable de l'élaboration et de l'exécution de la stratégie d'acquisition, de même que de la gestion de contrat, pour le projet de modernisation du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance du ministère de la Défense nationale. Ce projet modernisera les capacités de reconnaissance et de surveillance de la force terrestre. La modernisation sera exécutée au moyen de l'acquisition de nouvelles séries de capteurs, de supports sur véhicules et au sol, de postes de commande d'opérateurs et de blocs d'alimentation de veille silencieuse. Ces systèmes et matériel feront augmenter collectivement le rendement du système de surveillance du véhicule blindé léger de reconnaissance et amélioreront la capacité de recueillir, traiter et diffuser des renseignements sur le champ de bataille. 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    24 avril 2022 | Information, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Nous avons besoin de vous | Aéro Montréal lance une campagne de communication inédite pour attirer et retenir les talents dans l’industrie aérospatiale québécoise

    NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ! Aéro Montréal lance une campagne de communication inédite pour attirer et retenir les talents dans l'industrie aérospatiale québécoise Chers membres, chers partenaires, L'exercice de planification stratégique d'Aéro Montréal et les nombreux entretiens menés avec l'industrie ont fait ressortir deux attentes majeures de la part de l'industrie aérospatiale québécoise : améliorer la visibilité de l'industrie et trouver des solutions pour attirer et retenir la main-d'œuvre. À l'heure où l'industrie connaît un regain d'activité, le conseil d'administration d'Aéro Montréal n'a pas tardé à se mobiliser pour répondre à ces besoins identifiés par les entreprises. Ses membres ont donné le ton en appuyant financièrement le déploiement d'une campagne de communication massive dont l'objectif sera d'assurer la visibilité du secteur, de stimuler l'attraction de talents et de soutenir la rétention de la main-d'œuvre. Vous avez un rôle à jouer Nous lançons un appel pour engager la contribution de chaque membre de la grappe aérospatiale du Québec : c'est gr'ce à votre soutien financier que nous ferons de cette campagne un succès. Aéro Montréal mandatera une agence pour coordonner une campagne de communication. Aéro Montréal sera garant de représenter la pluralité des pans de l'industrie et s'assurera de véhiculer des messages communs qui répondent aux objectifs des maitres-d'œuvre, équipementiers, sous-traitants et fournisseurs. Toutefois, le succès d'une telle opération ne saurait être garanti sans un investissement de l'ensemble des parties prenantes. Participez à cet élan collectif : nous devons remplir nos programmes de formations en aérospatiale, nous devons nous assurer de maintenir et d'accroître la richesse du bassin d'employés qualifiés disponible au Québec. En offrant de la visibilité au secteur, nous nous assurons de poser les premières fondations qui nous permettront d'y arriver. Chaque entreprise de la grappe est invitée à contribuer financièrement et ainsi soutenir ce projet qui servira l'intérêt collectif. Toutes les contributions comptent ! Ils ont d'ores et déjà dit OUI Ces premières entreprises se sont engagées aux côtés d'Aéro Montréal pour permettre à cette campagne de visibilité de voir le jour. Joignez-vous à elles! Comment contribuer ? Ce projet compte sur la mobilisation de tous les membres de la grappe. Les confirmations d'engagement sont attendues avant le vendredi 6 mai 2022 et l'équipe d'Aéro Montréal met tout en œuvre pour vous proposer des termes de paiement flexibles et échelonnés selon vos besoins. Si vous souhaitez contribuer ou en apprendre davantage sur le projet, vous vous invitons à contacter Léa Guicheteau, Directrice pilier Image et aérospatiale durable (lea.guicheteau@aeromontreal.ca ; 514-550-7494). 380, rue Saint-Antoine Ouest Bureau 3120 Montréal, QC, H2Y 3X7 Téléphone : (514) 987-9330 ENVOYER À UN AMI SITE WEB

  • The real obstacle for reforming military spending isn’t in the defence ministry. It’s the Treasury Board

    14 novembre 2019 | Information, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    The real obstacle for reforming military spending isn’t in the defence ministry. It’s the Treasury Board

    KEN HANSEN Ken Hansen is an independent defence and security analyst and owner of Hansen Maritime Horizons. Retired from the Royal Canadian Navy in 2009 in the rank of commander, he is also a contributor to the security affairs committee for the Royal United Services Institute of Nova Scotia. For people inside the Department of National Defence, a minority Parliament – coupled with election promises for increased social spending and tax cuts – represents an uneasy calculus. Defence spending is always on the chopping block because it represents the largest pool of discretionary spending in the federal budget, and every party spent the recent federal election campaign being vague about military policy – offering some kind of oversight-body reform or scrutiny over the billions of dollars that have been earmarked, even as they lent their support to ensuring the military has the equipment it needs. In particular, the single largest program in Canadian defence history – the Canadian Combat Ship plan for 15 warships – will be a tantalizing target for politicians looking to get rid of perceived fat. Such cuts to shipbuilding programs have even already become normalized: The order for Halifax-class frigates were trimmed to 12 from 18 in 1983 and the Iroquois-class destroyers to four from six in 1964, to name just two. The political leaders weren't wrong when they said the military procurement system is broken. But regardless of which party had won this past election, and no matter what tweaks at the edges that the Liberal minority government and its potential supporters pursue, the reality is that the core issue remains unaddressed: Treasury Board's bulk approach to purchasing the country's military kit. Treasury Board policy states that bulk buys are how military procurement should be done, to ensure the lowest per-unit cost. But this forces tough decisions about what to buy, since the larger the order, the longer it will take to produce them all – not to mention the problems involved with trying to predict the future of warfare. Information systems become outdated in five years; weapons and sensors in 10. With a planned operating life of 25 years, any ships ordered today will be out-of-date by the time the first are delivered, and fully obsolete by the time the last one arrives. Block purchasing leads to block obsolescence. Traditionally, when technological change threatens to render military systems obsolete, the best way to hedge was to order in batches of the smallest number acceptable. In the years before the world wars, for instance, countries working to build competent naval forces put less emphasis on fleet numbers and more on technology and industrial capacity until the last moments before conflict. Technological competence was as important as numbers for fleet commanders. Another outcome of bulk buys is that the volume means that they happen only every two to three decades (or longer, in the worst cases). With such lengthy dry spells between purchases, it is impossible to retain corporate knowledge in either the defence or civilian branches of government. More frequent purchasing keeps the process alive in both practice and concept, with lessons learned that can be implemented by the same people who made the mistakes in the first place. Such irregularly timed purchases have created desperation among defence planners whose vision of the future consists of short golden days of competence and pride, followed by long years of rust-out and irrelevance. Unwittingly, the dark decades were in large part of the military's own making because of its desperate desire to acquire the absolute best model available – a practice known as “gold-plating” – instead of working steadily to build capacity and skill that would address long-range fleet needs. This is a collision of interests. The Treasury Board looks only at capital-acquisition decisions from the perspective of the buyer. It's left to the military to worry about how long they may have to operate obsolescent or obsolete equipment and systems, and to do the necessary mid-life upgrading, which is partly why costs balloon spectacularly. Life-cycle cost data is actually far more important that the initial sticker shock of the newest and shiniest model advocated by the military's leadership. The mindset needs to change. Politicians who implement bureaucratic change will probably see some improvements in decision-making. But the biggest obstacle to defence procurement is that bulk purchasing is our lone approach, and that it happens only every few decades. Regular, planned capital acquisition is the best path forward, but all paths to the future must first run through the Treasury Board. No amount of political policy adjustment can change that. https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-the-real-obstacle-for-reforming-military-spending-isnt-in-the-defence/

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