29 octobre 2020 | International, Terrestre

Boeing has another overrun on the KC-46, but its CEO says there’s reason for hope

WASHINGTON — Boeing reported another $67 million charge on the KC-46 tanker program in third-quarter earnings disclosed Oct. 28, capping off a difficult quarter defined by continued hardships on its commercial side.

The increase in KC-46 costs was “due to continued COVID-19 disruptions and productivity inefficiencies,” Boeing's chief financial officer, Greg Smith, told investors during an earnings call.

However, Boeing CEO Dave Calhoun expressed confidence that the program would turn the corner in 2021 and become profitable for the company.

“The tanker has been a drag on us for three or four years in every way you can think of with respect to investors,” he said. “But we are continuing to clear the hurdle with our customers with respect to its performance in their fleet and their need for that tanker.

"That whole relationship, I believe, will begin to transition next year, and opposed to being a drag on our franchise — which it's been — I believe it will become a strength in our franchise.”

Previous charges on the KC-46 program amount to about $4.7 billion — almost equal to the $4.9 billion sum of the company's firm fixed-price contract with the U.S. Air Force, which it signed in 2011.

In July, a $151 million charge was attributed to the decline in commercial plane production driven by the COVID-19 pandemic. That slowdown has made it more expensive to produce commercial derivative planes like the KC-46, which is based on the Boeing 767 and made on the same production line in Everett, Washington.

Overall, defense revenues slightly decreased to $6.8 billion “primarily due to derivative aircraft award timing,” the company said in a news release. But that impact paled in comparison to Boeing's commercial business, where revenues dropped from $8.2 billion in 2019 to $3.6 billion in 2020.

As a result of those continued difficulties, the company plans to lay off an additional 7,000 workers by the end of 2021, Calhoun announced. At that point, Boeing's workforce will have been cut by almost 20 percent, down from 161,000 earlier this year to about 130,000 employees.

Smith characterized 2020 has a “year of transition” for defense programs like the MQ-25, T-7 trainer and the Air Force One replacement, which are in development. Once those programs move into production, Boeing expects to see “modest growth,” he said.

But Calhoun added that global defense spending is unlikely to greatly increase in the coming years, meaning that growth in Boeing's defense portfolio will be limited.

“In fact, we believe there will be pressure on defense spending as a result of all the COVID-related spending that of course governments around the world have been experiencing,” he said. “I don't think we're looking at that world through rose-colored glasses. I expect real pressure on that market.”

https://www.defensenews.com/industry/2020/10/28/boeing-has-another-overrun-on-the-kc-46-but-its-ceo-says-theres-some-reason-for-hope/

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    Un Rafale de la Marine nationale vient d'effectuer son premier vol avec une pièce imprimée en 3D avec succès : dessinée et prototypée sur le porte-avions Charles de Gaulle, la pièce est un boîtier de commande de vidanges des réservoirs de carburant. C'est une première pour la marine qui peut ainsi compter sur la fabrication additive pour concevoir des pièces détachées rapidement et proposer diverses itérations à moindre coût. Le composant final a été imprimé en 3D par Dassault Systèmes et pourrait bien être le premier d'une longue série. En février 2019, le porte-avions Charles de Gaulle s'équipait d'une imprimante 3D, probablement d'une machine de bureau à dépôt de matière fondue, afin de concevoir toutes sortes d'objets pour dépanner l'équipage parti en mission. Un ravitaillement ou une réparation en pleine mer est très coûteux et long, un temps que les techniciens de la Marine nationale ne peuvent parfois pas s'offrir. La fabrication additive pourrait être une première solution : en ayant une imprimante 3D à bord du porte-avions, son équipage produirait ce dont il a besoin sur place, s'affranchissant de nombreuses contraintes. La Marine nationale possède aujourd'hui 40 Rafale, dont 28 en ligne. C'est aujourd'hui l'avion de combat le plus moderne en service sur le territoire français. L'Etat-major des armées (EMA) explique qu'une équipe de techniciens de la Marine nationale a proposé d'utiliser l'imprimante 3D à bord du porte-avions Charles de Gaulle pour imaginer différentes pièces détachées intégrées à leur Rafale. Ils ont donc dessiné une maquette de renfort qui a ensuite été imprimée en 3D sur le bateau directement. L'EMA ajoute : “Le projet est immédiatement retransmis à la Direction de la maintenance aéronautique pour analyse au sein du plateau technique central mis en place dans le cadre du premier marché verticalisé de la flotte et rassemblant les spécialistes étatiques et industriels du domaine.” Le marché évoqué concerne le contrat RAVEL obtenu en mai 2019 par Dassault Aviation et ce pour une durée de 10 ans. Celui-ci a notamment pour objectif d'assurer l'entretien des Rafale, une assistance technique et une meilleure gestion des stocks. Après quelques jours d'études, le modèle imprimé sur le porte-avions a été adapté afin que le groupe Dassault puisse imprimer en 3D un produit fini. On ne sait pas quels matériaux et technologie ont été utilisés mais les pièces auraient été montées sur l'ensemble des Rafale embarqués dans le cadre de la mission Foch qui a débuté le 22 janvier dernier. La direction de la maintenance aéronautique (DMAé) conclut : « L'endommagement d'un aéronef en mer étant plus sévère qu'à terre, il revient à la DMAé de calculer et d'anticiper les besoins des différents aéronefs embarqués pour soutenir au mieux les équipes du porte-avions dans leur travail quotidien. » La fabrication additive pourrait donc répondre à ces objectifs et aider les équipes à concevoir des pièces détachées plus rapidement et efficacement. On espère que d'autres Rafale pourront être équipés de pièces imprimées en 3D ! En attendant, vous pouvez retrouver davantage d'informations ICI. https://www.3dnatives.com/rafale-marine-nationale-impression-3d-03032020/

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