10 juillet 2023 | International, Terrestre

Australia to make, export Boxer armed carrier to Germany

Australia signed an in-principle agreement with Germany on Monday to deliver more than 100 Australian-made Boxer armed carriers to the European nation's military in one its largest defence export deals.

https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/australia-make-export-germanys-boxer-armed-carrier-germany-2023-07-10/

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  • Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    21 janvier 2019 | International, C4ISR

    Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    Par Michel Cabirol Depuis plusieurs années, la France ne s'interdit pas de lancer des attaques cyber. Elle rend coup pour coup à ses adversaire dans le cyberespace. Et au-delà... Le ministère des Armées vient de terminer ses travaux doctrinaux en matière de lutte informatique offensive. Le monde est en guerre. Personne n'a vraiment conscience de l'ampleur de cette guerre très discrète à l'exception d'un cercle d'initiés. Vendredi lors d'un discours dans la droite ligne de celui en septembre 2015 de son prédécesseur Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly a dévoilé une attaque cyber de très grande ampleur contre son ministère, qui a commencé en 2017. Une attaque très sophistiquée à base du Malware Turla, un ver qui s'introduit dans les sites des administrations étatiques et des entreprise. Un ver qui s'est déjà introduit dans les sites de la Défense américaine et avait été décrit comme la plus grande brèche dans l'histoire des ordinateurs de l'armée US. "Nous sommes fin 2017, a raconté Florence Parly. Des connexions anormales sur le serveur de la messagerie internet du ministère des Armées sont constatées. Ces connexions ont révélé après analyse qu'un attaquant cherchait à accéder directement au contenu de boites mails de 19 cadres du ministère parmi elles, celles de quelques personnalités sensibles. Sans notre vigilance, c'est toute notre chaîne d'alimentation en carburant de la Marine nationale qui aurait été exposée. Surtout, cette tentative d'attaque a duré jusqu'en avril 2018. Nous avons pu patiemment et, en étroite collaboration avec nos partenaires, remonter la chaîne des serveurs et des adresses IP Derrière se cachait un mode d'attaque bien connu de nos services et que certains attribuent à Turla". Deux attaques par jour En 2017, le ministère des Armées a recensé 700 événements de sécurité, dont 100 attaques qui ont ciblé ses réseaux. En 2018, ce même nombre a été atteint dès septembre. "En moyenne, a précisé Florence Parly, ce sont donc plus de deux événements de sécurité par jour qui ont touché tout autant notre ministère, nos opérations, nos expertises techniques et même un hôpital d'instruction des Armées". Certaines de ces attaques, directes, ciblaient précisément le ministère. D'autres visaient les industriels de la défense. Par conséquent, confirme le chef d'état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre, le cyberespace recèle "des potentialités de désorganisation massive qui ne doivent pas être ignorées mais au contraire intégrées dans une pensée stratégique renouvelée". Certaines attaques sont "le fruit de groupes malveillants,a précisé la ministre. D'autres de hackers isolés. Mais certaines, nous le savons, viennent d'Etats pour le moins indiscrets, pour le moins... décomplexés". Aujourd'hui, un certain nombre de nations incluent des effets cyber dans leurs stratégies militaires et leurs modes d'action. Elles s'y préparent à l'occasion d'exercices mêlant capacités conventionnelles et cyber. La France fait partie de ce club de nations. "Nos adversaires potentiels doivent savoir à quoi s'attendre" s'ils décident de passer à l'attaque dans le cyberespace, a précisé la ministre des Armées. "L'arme cyber est une arme d'emploi", a rappelé le général Lecointre. Les attaques cyber ont le plus souvent un caractère d'irrégularité. Le cyberespace favorise les actions de type guérilla ou de harcèlement en raison de la faible traçabilité des attaques cyber qui sont très difficilement attribuables. En outre, l'invulnérabilité du cyberespace est très difficile à conserver dans la durée compte tenu de l'étendue du milieu et de sa complexité. Enfin, l'accessibilité aisée pour les acteurs non-étatiques et les petits Etats offrent un outil offensif qui peut être volé, copié ou imité par des adversaires ou des acteurs tiers. Une doctrine de lutte informatique offensive Si une éventuelle riposte à l'attaque Turla n'a pas été révélée, Florence Parly a toutefois confirmé que la France s'octroierait le droit de riposter face à des cyber-attaques . "En cas d'attaque cyber contre nos forces, nous nous réservons le droit de riposter, dans le respect du droit, par les moyens et au moment de notre choix, a-t-elle expliqué. Nous nous réservons aussi, quel que soit l'assaillant, le droit de neutraliser les effets et les moyens numériques employés. Mais nous serons aussi prêts à employer en opérations extérieures l'arme cyber à des fins offensives, isolément ou en appui de nos moyens conventionnels, pour en démultiplier les effets". "La capacité à conduire des opérations militaires dans le cyberespace permet d'obtenir certains avantages sur les thé'tres d'opération des armées", a d'ailleurs reconnu le général Lecointre. "Nous considérons l'arme cyber comme une arme opérationnelle à part entière. C'est un choix nécessaire, en responsabilité. Nous en ferons un usage proportionné, mais que ceux qui sont tentés de s'attaquer à nos forces armées le sachent : nous n'aurons pas peur de l'utiliser", a averti la ministre. Une stratégie cyberdéfense offensive qui n'est pas nouvelle. Mais la France a affiné tout au long de ces derniers mois une doctrine de lutte informatique offensive à des fins militaires, qui est considérée comme une arme de supériorité opérationnelle. "La stratégie vise pour l'essentiel à acquérir et à conserver la supériorité (ou, tout au moins, une situation favorable) afin d'assurer la défense de nos intérêts et la préservation de notre souveraineté", a précisé le CEMA. L'arme cyber, un effet démultiplicateur C'est le commandant de la cyberdéfense, le général Olivier Bonnet des Paillerets, qui a été chargé de rédiger une doctrine de lutte informatique offensive. La France mis en place en mai 2017 le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER). "Immédiateté de l'action, dualité des cibles, hyper-connectivité sont autant de facteurs de risques qui ont été pris en compte dans l'élaboration de la doctrine, tout comme la notion d'irrégularité", a précisé le CEMA. Une doctrine dont les éléments les plus sensibles resteront toutefois logiquement secrets. Ces attaques cyber seront conduites de façon autonome ou en combinaison des moyens militaires conventionnels. Selon le ministère, l'arme cyber vise à produire des effets à l'encontre d'un système adverse pour en altérer la disponibilité ou la confidentialité des données. Car la lutte informatique offensive permet de tirer parti des vulnérabilités des systèmes numériques adverses. "La lutte informatique offensive peut être un formidable démultiplicateur d'effets", a d'ailleurs estimé le chef d'état-major des armées. Pour le CEMA, la lutte informatique offensive élargit considérablement "le champ des possibles et la palette des options modulables que je suis susceptible de proposer au Président de la République". Elle peut se combiner et, si nécessaire, se substituer aux autres capacités militaires de recueil et d'action sur tout le spectre des missions militaires (renseigner, défendre, agir), a-t-il expliqué. "En réalité, les armes cyber apparaissent désormais comme des instruments incontournables de l'action militaire gr'ce à leur capacité à agir au profit des armes employées dans les autres milieux", a-t-il souligné. Les discours de Florence Parly, qui n'a rien annoncé de nouveau dans le domaine de la cyberdéfense, et du général François Lecointre préparent-ils à un nouveau changement de doctrine, cette fois-ci, dans la politique spatiale de défense, qui pourrait être dotée elle aussi d'une doctrine offensive,. Il semble qu'une France plus pragmatique mais pas forcément plus guerrière tourne la page d'une France romantique, voire naïve, dans les domaines cyber et de l'espace... https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cyberdefense-une-france-offensive-prete-a-rendre-coup-pour-coup-a-ses-adversaires-804456.html

  • AAR secures $118M C-40 aircraft procurement and modification contract with Naval Air Systems Command in support of U.S. Marine Corps

    9 septembre 2019 | International, Aérospatial, Naval

    AAR secures $118M C-40 aircraft procurement and modification contract with Naval Air Systems Command in support of U.S. Marine Corps

    WOOD DALE, Ill., Sept. 6, 2019 /PRNewswire/ -- AAR (NYSE: AIR), a leading provider of aviation services to commercial airlines and governments worldwide, has secured a new $118.6 million contract with the Naval Air Systems Command (NAVAIR) to deliver two 737 aircraft and associated support equipment to the U.S. Marine Corps (USMC). The firm-fixed price contract, estimated to last two years, entails the acquisition, modification, acceptance and delivery of two 737-700 Increased Gross Weight (IGW) series commercial aircraft. The aircraft will meet USMC C-9B replacement medium lift requirements and be designated as C-40A aircraft when delivered. AAR leveraged expertise across its Government Programs, Parts Supply and MRO activities within the Aviation Services segment to deliver this innovative solution to NAVAIR. "We are honored to be selected by NAVAIR to manage the procurement, upgrade modification and delivery of these aircraft," said John Holmes, AAR President and CEO. "This integrated solution delivers an outstanding product focused on cost efficiency that directly aligns with the Secretary of the Navy's recently announced initiative to achieve greater output and faster turnaround times for their dollars spent. AAR is excited to promote this innovative partnership to all areas of government to highlight the benefits of utilizing commercial aftermarket solutions to meet military requirements." The aircraft will be certified in accordance with the 14 Code of Federal Regulations (CFR) Part 25 (airworthiness standards) in three aircraft configurations, all-passenger, all-cargo and a combined-passenger-cargo configuration. "Our engineered approach seamlessly delivers a comprehensive solution from across AAR's businesses that combines best practices from our industry-leading repair, engineering services and supply chain solutions," said Nick Gross, AAR Senior Vice President of Government Solutions. "We are eager to see these aircraft delivered for service in support of the Navy and Marine Corps." AAR will manage the program and provide parts distribution from the company's headquarters in Wood Dale, Illinois, perform engineering out of the Indianapolis MRO facility, and provide maintenance and modification services at the Oklahoma City MRO and Miami Landing Gear Services facilities. For further detail on the contract award, please view the U.S. Navy's public announcement here. About AAR AAR is a global aerospace and defense aftermarket solutions company that employs more than 6,000 people in over 20 countries. Headquartered in the Chicago area, AAR supports commercial and government customers through two operating segments: Aviation Services and Expeditionary Services. AAR's Aviation Services include Parts Supply; OEM Solutions; Integrated Solutions; maintenance, repair, overhaul; and engineering. AAR's Expeditionary Services include Mobility Systems and Composite Manufacturing operations. Additional information can be found at www.aarcorp.com. https://www.prnewswire.com/news-releases/aar-secures-118m-c-40-aircraft-procurement-and-modification-contract-with-naval-air-systems-command-in-support-of-us-marine-corps-300913204.html

  • Lisi Aerospace fournira des fixations pour l'avion de combat F-35

    4 juin 2020 | International, Aérospatial

    Lisi Aerospace fournira des fixations pour l'avion de combat F-35

    Lisi Aerospace vient de signer avec Lockheed Martin un contrat longue durée de fourniture de fixations pour le programme d'avion de combat F-35, rapporte Air & Cosmos. Le contrat couvre les années 2020-22, avec trois options d'un an jusqu'en 2025, pour une valeur totale estimée à 60 millions de dollars sur six ans. L'ensemble du contrat sera servi depuis la plateforme nord-américaine de Lisi Aerospace. Ce contrat permet de renforcer la position de Lisi Aerospace en tant que fournisseur majeur de fixations pour l'aéronautique et pour l'aviation militaire. Air & Cosmos du 3 juin

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