12 mai 2023 | International, Naval

Attribution des contrats de prolongation de la durée de vie des navires Martha L. Black et Leonard J. Cowley de la Garde côtière canadienne

Ottawa (Ontario) - Veiller à ce que le personnel de la Garde côtière canadienne dispose d'un équipement fiable pour garder les voies navigables du Canada ouvertes et sécuritaires est une priorité clé pour le gouvernement du Canada.

Aujourd'hui, la Garde côtière canadienne a annoncé l'attribution de deux contrats pour la prolongation de la durée de vie du NGCC Martha L. Black et du NGCC Leonard J. Cowley, d'une valeur de 31,5 millions de dollars et de 29,7 millions de dollars respectivement. Les deux navires seront en cale sèche pour commencer une période de maintenance prolongée, visant à augmenter leur durée de vie opérationnelle.

À la suite d'un processus concurrentiel ouvert, Services publics et Approvisionnement Canada, au nom de la Garde côtière canadienne, a attribué à Verrault Navigation Inc. de Les Méchins, au Québec, et à Newdock de St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, les contrats pour terminer les travaux de prolongation de la durée de vie du NGCC Martha L. Black et du NGCC Leonard J. Cowley.

Brise-glace léger polyvalent et navire baliseur, le NGCC Martha L. Black est principalement responsable des aides à la navigation et des travaux d’entretien des bouées dans la région du Saint-Laurent pendant les mois les plus chauds de l'année. Pendant les mois d'hiver, le navire effectue des escortes dans les glaces et sur le Saint-Laurent et le Saguenay, jouant un rôle essentiel dans le maintien de la navigation des principales voies navigables du Canada toute l'année. Le NGCC Leonard J. Cowley est un patrouilleur hauturier basé à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. Bien que la tâche principale du navire soit la surveillance des pêches et l'application de la loi, le navire effectue également des opérations de recherche et de sauvetage en cas de besoin.

Alors que les navires feront l’objet d’une prolongation de la durée de leur vie du printemps 2023 à l'été 2024, la Garde côtière canadienne redéploiera ses autres ressources maritimes pour s'assurer que les voies navigables du Canada continuent d'être sécuritaires pour tous les gens de mer.

Ces contrats s’inscrivent dans le cadre du pilier réparation, radoub et entretien de la Stratégie nationale de construction navale, qui contribue à faire en sorte que le Canada dispose d'une flotte de navires sécuritaires et efficaces, pour servir et protéger les Canadiens pour les années à venir, tout en offrant des possibilités continues aux chantiers navals et aux fournisseurs partout au Canada.

Citations

« Grâce à la Stratégie nationale de construction navale, nous nous assurons d'investir dans le bon équipement afin que les membres de la Garde côtière canadienne disposent de l'équipement dont ils ont besoin, pour assurer notre sécurité sur l'eau, et garder ouvertes toute l'année les routes commerciales essentielles. Ce travail est gagnant-gagnant, car il stimule l'économie, et nous aide à protéger les côtes et les eaux spectaculaires du Canada. »

L’honorable Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Avec la Stratégie nationale de construction navale, notre gouvernement veille à ce que la Garde côtière canadienne dispose de l'équipement et des outils dont elle a besoin, pour s'acquitter de son travail crucial d'un océan à l'autre. Ces contrats vont permettre à la fois de prolonger la durée de vie du NGCC Martha L. Black et du NGCC Leonard J. Cowley et d'offrir des opportunités économiques aux chantiers navals canadiens. »

L’honorable Helena Jaczek, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

« Maintenir nos navires en bon état de fonctionnement est indispensable pour garantir que notre personnel puisse fournir aux Canadiens les services dont ils ont besoin tout au long de l'année. Nous sommes heureux de travailler avec Verrault Navigation et Newdock pour nous assurer que le NGCC Martha L. Black et le NGCC Leonard J. Cowley serviront les Canadiens pendant de nombreuses années à venir. »

Mario Pelletier, commissaire, Garde côtière canadienne

Faits en bref

  • Le NGCC Martha L. Black est basé à Québec, au Québec, et a été mis en service en 1986. Le navire dessert les Canadiens dans la région du Saint-Laurent depuis sa mise en service, en veillant à ce que les voies navigables restent ouvertes et navigables.

  • Le NGCC Leonard J. Cowley est entré en service en 1984 et effectue des opérations d'application de la loi en matière des pêches à partir de son port d'attache à St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador. Le navire est équipé d'un pont d’envol nécessaire aux opérations d’un hélicoptère léger.

  • Les travaux de prolongation de la durée de vie du NGCC Martha L. Black comprennent :

    • Remplacement du moteur principal
    • Renouvellement des parties en acier du hangar d'hélicoptère
    • Remplacement de l'acier du pont principal et du pont du bateau
    • Remplacement du système de communication interne
    • Récupération des matières dangereuses
    • Sablage et peinture de la coque
    • Entretien des fenêtres de la timonerie
  • Les travaux de prolongation de la durée de vie du NGCC Leonard J. Cowley comprennent :

    • Remplacement et remise à neuf de l’équipement de pont
    • Améliorations de la propulsion
    • Travail sur les structures en acier
    • Rénovation du logement
    • Remise à neuf du hangar et des opérations aériennes
    • Modernisation du système de ventilation

Liens connexes

https://www.canada.ca/fr/garde-cotiere-canadienne/nouvelles/2023/05/attribution-des-contrats-de-prolongation-de-la-duree-de-vie-des-navires-martha-l-black-et-leonard-j-cowley-de-la-garde-cotiere-canadienne.html

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Said another way, they are the tissue that connects top-level National Defense Strategy guidance to actual plans and programs. While a joint all-domain war-fighting concept is urgently needed, Hyten has not made it clear the one in development will lead to trade-offs that maximize the DoD's war-fighting potential. For instance, Hyten has said it will call for every service to conduct long-range strikes: “A naval force can defend itself or strike deep. An air force can defend itself or strike deep. The Marines can defend itself or strike deep. ... Everybody.” This could mean the concept will support a degree of redundancy across the services that has never existed. Setting aside tough trade-offs that eliminate excessively redundant programs will waste defense dollars and reduce capabilities available to U.S. commanders. More specifically, the concept might endorse the Army's plan to buy 1,000-mile-plus, surface-to-surface missiles that cost millions of dollars each. Doing so would ignore analyses that have determined using large numbers of these weapons would be far more expensive than employing bombers that can strike any target on the planet for a fraction of the cost, then regenerate and fly more sorties. Furthermore, the Army's long-range missile investments could be at the expense of its ability to defend U.S. theater air bases against missile attacks. Not only has air base missile defense long been an Army mission — it has long neglected and underfunded the mission. Chinese or Russian strikes against under-defended air bases could cripple the United States' primary combat sortie-generation operations. If the concept does not consider these kinds of trade-offs, it could be due to the approach used to create it. The Joint Staff's doctrine development process is notorious for seeking consensus instead of making cross-service trade-offs necessary to maximize the DoD's war-fighting potential. Assuring bureaucratic service equities versus optimizing combat lethality can lead to operating concepts that fail to create clear priorities or — worse yet — declare everything a priority. If everything is a priority, then nothing is a priority. Moreover, each service was asked to develop a subordinate concept that will be integrated into the whole. This piece-part approach could result in the services ladening their subordinate concepts with their own equities instead of working together to develop the most effective, decisive options. In short, a bottom-up, consensus-driven concept for all-domain warfare would not be an effective baseline to compare the DoD's force structure and capability alternatives. Three things could help to avoid this mistake. First, the secretary of defense should approve a new all-domain war-fighting concept, and the secretary's staff should be deeply involved in its development. Some say the latter is inappropriate, believing the military, not DoD civilians, should create war-fighting concepts. However, it is entirely appropriate for the secretary's staff to be part of the concept's creation if its purpose is to shape the DoD's plans and programs. Second, DoD leaders should rigorously examine the services' existing roles and missions during the concept's development, and make changes to reduce excessively redundant responsibilities, forces and capabilities. This may need to be driven by congressional language. Finally, the DoD should jettison the word “joint” as part of the concept's title. This would stress the concept is focused on integrating operations across all domains, not on the services that provide forces to combatant commanders. The point is not for all to participate, but instead for all options to be considered, and those that provide best combat value be prioritized. Otherwise, it becomes a case analogous to all the kids chasing a soccer ball. The 2018 National Defense Strategy was the beginning of the effort to shift the DoD toward preparing for peer conflict. Given that dollars and time are short, the DoD must now get a concept for all-domain warfare right. Like the National Defense Strategy, the concept must be top-down driven, not a bottom-up, consensus-driven product that fails to make trade-offs across the services and provides a rationale that supports what each service desires to buy. Rather, its ultimate objective should be to seek best-value capabilities and expand theater commander options to defeat peer adversaries. https://www.defensenews.com/opinion/commentary/2020/09/22/a-consensus-driven-joint-concept-for-all-domain-warfare-will-fall-short/

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