8 mars 2022 | International, Terrestre

Arms industry eyes boost as Europe looks to bolster defences

Russia's invasion of Ukraine has catapulted defence spending up the political agenda in Europe and could herald a new era of purchases led by Germany, according to weapons makers gathering at an arms fair in Saudi Arabia this week.

https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/arms-industry-eyes-boost-europe-looks-bolster-defences-2022-03-07

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    4 mai 2021 | International, Aérospatial

    Finnish officials begin sifting through final HX fighter offers

    The government in Helsinki received finals offers from five vendors for the multibillion-dollar HX fighter competition, kicking off an evaluation phase slated to run through the remainder of 2021.

  • Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    21 janvier 2019 | International, C4ISR

    Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    Par Michel Cabirol Depuis plusieurs années, la France ne s'interdit pas de lancer des attaques cyber. Elle rend coup pour coup à ses adversaire dans le cyberespace. Et au-delà... Le ministère des Armées vient de terminer ses travaux doctrinaux en matière de lutte informatique offensive. Le monde est en guerre. Personne n'a vraiment conscience de l'ampleur de cette guerre très discrète à l'exception d'un cercle d'initiés. Vendredi lors d'un discours dans la droite ligne de celui en septembre 2015 de son prédécesseur Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly a dévoilé une attaque cyber de très grande ampleur contre son ministère, qui a commencé en 2017. Une attaque très sophistiquée à base du Malware Turla, un ver qui s'introduit dans les sites des administrations étatiques et des entreprise. Un ver qui s'est déjà introduit dans les sites de la Défense américaine et avait été décrit comme la plus grande brèche dans l'histoire des ordinateurs de l'armée US. "Nous sommes fin 2017, a raconté Florence Parly. Des connexions anormales sur le serveur de la messagerie internet du ministère des Armées sont constatées. Ces connexions ont révélé après analyse qu'un attaquant cherchait à accéder directement au contenu de boites mails de 19 cadres du ministère parmi elles, celles de quelques personnalités sensibles. Sans notre vigilance, c'est toute notre chaîne d'alimentation en carburant de la Marine nationale qui aurait été exposée. Surtout, cette tentative d'attaque a duré jusqu'en avril 2018. Nous avons pu patiemment et, en étroite collaboration avec nos partenaires, remonter la chaîne des serveurs et des adresses IP Derrière se cachait un mode d'attaque bien connu de nos services et que certains attribuent à Turla". Deux attaques par jour En 2017, le ministère des Armées a recensé 700 événements de sécurité, dont 100 attaques qui ont ciblé ses réseaux. En 2018, ce même nombre a été atteint dès septembre. "En moyenne, a précisé Florence Parly, ce sont donc plus de deux événements de sécurité par jour qui ont touché tout autant notre ministère, nos opérations, nos expertises techniques et même un hôpital d'instruction des Armées". Certaines de ces attaques, directes, ciblaient précisément le ministère. D'autres visaient les industriels de la défense. Par conséquent, confirme le chef d'état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre, le cyberespace recèle "des potentialités de désorganisation massive qui ne doivent pas être ignorées mais au contraire intégrées dans une pensée stratégique renouvelée". Certaines attaques sont "le fruit de groupes malveillants,a précisé la ministre. D'autres de hackers isolés. Mais certaines, nous le savons, viennent d'Etats pour le moins indiscrets, pour le moins... décomplexés". Aujourd'hui, un certain nombre de nations incluent des effets cyber dans leurs stratégies militaires et leurs modes d'action. Elles s'y préparent à l'occasion d'exercices mêlant capacités conventionnelles et cyber. La France fait partie de ce club de nations. "Nos adversaires potentiels doivent savoir à quoi s'attendre" s'ils décident de passer à l'attaque dans le cyberespace, a précisé la ministre des Armées. "L'arme cyber est une arme d'emploi", a rappelé le général Lecointre. Les attaques cyber ont le plus souvent un caractère d'irrégularité. Le cyberespace favorise les actions de type guérilla ou de harcèlement en raison de la faible traçabilité des attaques cyber qui sont très difficilement attribuables. En outre, l'invulnérabilité du cyberespace est très difficile à conserver dans la durée compte tenu de l'étendue du milieu et de sa complexité. Enfin, l'accessibilité aisée pour les acteurs non-étatiques et les petits Etats offrent un outil offensif qui peut être volé, copié ou imité par des adversaires ou des acteurs tiers. Une doctrine de lutte informatique offensive Si une éventuelle riposte à l'attaque Turla n'a pas été révélée, Florence Parly a toutefois confirmé que la France s'octroierait le droit de riposter face à des cyber-attaques . "En cas d'attaque cyber contre nos forces, nous nous réservons le droit de riposter, dans le respect du droit, par les moyens et au moment de notre choix, a-t-elle expliqué. Nous nous réservons aussi, quel que soit l'assaillant, le droit de neutraliser les effets et les moyens numériques employés. Mais nous serons aussi prêts à employer en opérations extérieures l'arme cyber à des fins offensives, isolément ou en appui de nos moyens conventionnels, pour en démultiplier les effets". "La capacité à conduire des opérations militaires dans le cyberespace permet d'obtenir certains avantages sur les thé'tres d'opération des armées", a d'ailleurs reconnu le général Lecointre. "Nous considérons l'arme cyber comme une arme opérationnelle à part entière. C'est un choix nécessaire, en responsabilité. Nous en ferons un usage proportionné, mais que ceux qui sont tentés de s'attaquer à nos forces armées le sachent : nous n'aurons pas peur de l'utiliser", a averti la ministre. Une stratégie cyberdéfense offensive qui n'est pas nouvelle. Mais la France a affiné tout au long de ces derniers mois une doctrine de lutte informatique offensive à des fins militaires, qui est considérée comme une arme de supériorité opérationnelle. "La stratégie vise pour l'essentiel à acquérir et à conserver la supériorité (ou, tout au moins, une situation favorable) afin d'assurer la défense de nos intérêts et la préservation de notre souveraineté", a précisé le CEMA. L'arme cyber, un effet démultiplicateur C'est le commandant de la cyberdéfense, le général Olivier Bonnet des Paillerets, qui a été chargé de rédiger une doctrine de lutte informatique offensive. La France mis en place en mai 2017 le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER). "Immédiateté de l'action, dualité des cibles, hyper-connectivité sont autant de facteurs de risques qui ont été pris en compte dans l'élaboration de la doctrine, tout comme la notion d'irrégularité", a précisé le CEMA. Une doctrine dont les éléments les plus sensibles resteront toutefois logiquement secrets. Ces attaques cyber seront conduites de façon autonome ou en combinaison des moyens militaires conventionnels. Selon le ministère, l'arme cyber vise à produire des effets à l'encontre d'un système adverse pour en altérer la disponibilité ou la confidentialité des données. Car la lutte informatique offensive permet de tirer parti des vulnérabilités des systèmes numériques adverses. "La lutte informatique offensive peut être un formidable démultiplicateur d'effets", a d'ailleurs estimé le chef d'état-major des armées. Pour le CEMA, la lutte informatique offensive élargit considérablement "le champ des possibles et la palette des options modulables que je suis susceptible de proposer au Président de la République". Elle peut se combiner et, si nécessaire, se substituer aux autres capacités militaires de recueil et d'action sur tout le spectre des missions militaires (renseigner, défendre, agir), a-t-il expliqué. "En réalité, les armes cyber apparaissent désormais comme des instruments incontournables de l'action militaire gr'ce à leur capacité à agir au profit des armes employées dans les autres milieux", a-t-il souligné. Les discours de Florence Parly, qui n'a rien annoncé de nouveau dans le domaine de la cyberdéfense, et du général François Lecointre préparent-ils à un nouveau changement de doctrine, cette fois-ci, dans la politique spatiale de défense, qui pourrait être dotée elle aussi d'une doctrine offensive,. Il semble qu'une France plus pragmatique mais pas forcément plus guerrière tourne la page d'une France romantique, voire naïve, dans les domaines cyber et de l'espace... https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cyberdefense-une-france-offensive-prete-a-rendre-coup-pour-coup-a-ses-adversaires-804456.html

  • Warship selected by Canada won’t be in U.S. competition – Americans accepting only proven designs

    25 juin 2019 | International, Naval

    Warship selected by Canada won’t be in U.S. competition – Americans accepting only proven designs

    DAVID PUGLIESE The US Navy is moving ahead with its frigate program but the ship design selected by Canada, the United Kingdom and Australia won't be considered as the Americans are only considering proven vessels. Because the U.S. FFG(X) future frigate competition will only accept proven, at-sea designs, BAE Systems of the United Kingdom has decided not to enter its Type 26 Global Combat Ship in the competition, the U.S. Naval Institute's publication, USNI News, reports. The Canadian government plans to buy 15 Type 26 warships in a project now estimated by the Parliamentary Budget Officer to cost $70 billion. The project, known as Canadian Surface Combatant, is the largest single expenditure in Canadian government history. The Liberal government announced in February that it had entered into a contract with Irving Shipbuilding to acquire new warships based on the Type 26 design being built in the United Kingdom. With Canada ordering 15 of the warships, the Royal Canadian Navy will be the number one user of the Type 26 in the world. The United Kingdom had planned to buy 13 of the ships for its Royal Navy but cut that down to eight. Australia plans to buy nine of the vessels designed by BAE. But the Type 26 design is unproven. Construction of the first ship for the Royal Navy began in the summer of 2017 but that vessel is not expected to be accepted into service until 2025. Canada hopes to begin construction of its first Type 26 in the early 2020s. Alan Baribeau, a spokesman for U.S. Naval Sea Systems Command, told USNI News, the U.S. Navy requires a proven, in-the-water design for its future frigate program. “To promote and provide for full and open competition, the Navy will consider any hull form — foreign and domestic — that meets the requirements, will be built in a U.S. shipyard and has a parent design that has been through production and demonstrated (full scale) at sea,” Baribeau told USNI News. The entry of the BAE Type 26 warship in the Canadian competition was controversial from the start and sparked complaints the procurement process was skewed to favour that vessel. Previously the Liberal government had said only mature existing designs or designs of ships already in service with other navies would be accepted, on the grounds they could be built faster and would be less risky. Unproven designs can face challenges as problems are found once the vessel is in the water and operating. But the requirement for a mature design was changed and the government and Irving accepted the BAE design, though at the time it existed only on the drawing board. Company claims about what the Type 26 ship can do, including how fast it can go, are based on simulations or projections. The two other bidders in the Canadian program had ships actually in service with other navies so their capabilities were known. The Canadian Surface Combatant program is being run by Irving Shipbuilding to replace the navy's fleet of Halifax-class frigates and the Iroquois-class destroyers the navy previously operated. The updated estimate on the surface combatant program, compiled by the Parliamentary Budget Office and released June 21, covers the cost of project development, production of the ships, two years of spare parts and ammunition, training, government program management, upgrades to existing facilities, and applicable taxes. The previous Conservative government originally estimated the cost of the ships to be around $26 billion. The Department of National Defence now states that its estimate is between $56 billion and $60 billion. BAE Systems told USNI News that it would not be submitting any proposals for the U.S. FFG(X) program unless the U.S. Navy dumps its requirements for a proven hull design. The U.S. does not have any intention of changing its requirements. Four companies are expected to submit bids for the U.S. program– Austal USA, Fincantieri Marine, General Dynamics Bath Iron Works and Ingalls Shipbuilding – with deadlines of August 22 for technical proposals and September 26 for pricing proposals, the USNI News reported. The Canadian Surface Combatant program is currently in the development phase. The government projects the acquisition phase to begin in the early 2020s with deliveries to begin in the mid-2020s. The delivery of the 15th ship, slated for the late 2040s, will mark the end of that project. https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/warship-selected-by-canada-wont-be-in-u-s-competition-americans-accepting-only-proven-designs

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