25 mars 2020 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

Appel à idées : Formulaire en ligne et précisions des critères

INNOVONS SANS PERDRE DE TEMPS

Face à la situation sanitaire unique que nous vivons tous dans nos vies personnelles, professionnelles, sociales, nous avons lancé un appel à idées la semaine dernière. Nous avons déjà reçu des dizaines de demandes en quelques heures, preuve de l'intérêt et de l'implication de tous. C'est extraordinaire, merci beaucoup.

À des fins d'efficacité, nous mettons en ligne un simple formulaire afin que les analyses, la qualification et la transmission vers le Ministère de l'Économie et de l'Innovation soient encore plus rapides. Nous ne voulons pas perdre de temps.

Aussi, nous désirons vous préciser les priorités et les critères.

LES PRIORITÉS SONT (par ordre d'importance) :

  1. Projets avec impact le plus direct possible sur la santé, des technologies médicales reliées au diagnostic ou au traitement de nos concitoyens.
  2. Innovations utiles aux institutions et cliniciens sur la ligne de front de la lutte contre la pandémie, soit des solutions d'optimisation d'efficience et multiplication d'impact.
  3. Solutions permettant aux travailleurs et entreprises de mieux s'adapter aux nouveaux défis et contexte auxquels ils font face en ces temps difficiles.


LES CRITÈRES D'ANALYSE SONT :

  • la pertinence et ampleur des retombées et des résultats attendus vs les ressources requises;
  • les chances de succès à relativement court terme;
  • la qualité du ou des organisations porteuses du projet;


Les demandes qualifiées seront par la suite envoyées au Ministère de l'Économie et innovation pour analyse. Encore merci de votre aide et de votre mobilisation.

FORMULAIRE

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  • Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    27 août 2020 | Local, Aérospatial

    Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    OPINION / L'avion qui doit enfin remplacer nos CF-18 devrait être choisi dans les prochaines semaines. Débuté en 1997 (!), ce processus devrait permettre à nos Forces aériennes de recevoir leurs premiers nouveaux appareils à partir de 2025. Trois aéronefs sont en lice : le F-35 A de Lockheed-Martin, le F-18 E de Boeing, dit le Super Hornet, et le JAS 39 de SAAB, dit le Gripen. Mais comment les départager ? Tout d'abord, rappelons que chacun de ces trois appareils répond aux exigences de nos Forces aériennes. Le gouvernement évalue les trois possibilités selon les critères suivants : 60 % pour les performances/caractéristiques techniques des avions, 20 % pour les coûts et 20 % pour les retombées économiques au Canada. En ce qui a trait aux performances/caractéristiques, le F-35 est le seul des trois qui soit « furtif », c'est-à-dire qu'il est pratiquement invisible pour les radars ennemis. Par contre, son rayon d'action sur réservoirs intérieurs est limité et avec des réservoirs extérieurs, il perd beaucoup de sa furtivité. Étant l'appareil le plus récent, c'est celui qui dispose des systèmes électroniques les plus modernes. En fait, la principale faiblesse du F-35 réside dans le fait qu'il s'agit d'un avion extrêmement capricieux, qui est affecté par un nombre incroyable de problèmes techniques, dont plusieurs sont toujours non résolus à ce jour. Il en résulte qu'en moyenne, au moins 50 % des F-35 livrés ne peuvent voler, étant en révision/réparation. Ce taux de non-disponibilité est l'un des plus élevés de tous les avions militaires existants et on questionne fortement la capacité réelle de cet avion à livrer ses performances théoriques. Un bon exemple de cela est que, lors du dernier spectacle aérien de Bagotville, un des deux F-35 américains (qui n'ont pourtant présenté que deux courtes démonstrations de 15 minutes) est tombé... en panne ! Au niveau des performances/caractéristiques, le Super Hornet est supérieur à nos CF-18 actuels, mais inférieur au Gripen, qui est plus fiable que les deux autres. Cet appareil est aussi le plus rapide des trois, le plus maniable, celui qui a le meilleur rayon d'action et est le meilleur en termes de combat aérien. Par contre, la capacité du Gripen d'opérer avec les autres avions américains est questionnée. Pourtant, cet avion effectue régulièrement des missions conjointes avec ceux des autres pays de l'OTAN et il a été déclaré admissible à tous les appels d'offres de remplacement des CF-18. De plus, comme son coût d'acquisition/utilisation est de loin le plus bas des trois avions en lice, cela permet d'envisager que même en y ajoutant des frais d'adaptation au système d'interopérabilité du NORAD, il demeurera bien plus abordable que les deux autres. Au niveau financier, voici le coût total, par heure de vol, des trois appareils en dollars canadiens : le F-35, 58 300 $, le Super Hornet, 17 800 $ et le Gripen, 10 500 $ (source Aviatia). L'avion suédois est donc près de six fois moins coûteux que le F-35... Au niveau des retombées économiques au pays, le Canada est déjà un « partenaire industriel » du programme F-35. Cela signifie que plusieurs entreprises canadiennes (et québécoises) sont qualifiées comme fournisseur, à raison d'environ 2,6 millions $ par appareil. Au total, il a été estimé que 325 emplois seront ainsi créés au Canada (soit 9500 personnes/années en 30 ans). Le ministère de la Défense du Canada a affirmé à plusieurs reprises que faire partie du programme industriel F-35 ne nous oblige pas à acquérir obligatoirement cet avion. Cependant, en termes de retombées économiques canadiennes, il est utile de rappeler que depuis 2009, le F-35 est considéré par les Américains comme un appareil à technologie « sensible ». Cela signifie qu'une bonne partie de l'entretien qui est actuellement réalisé par nos militaires à Bagotville et à Cold Lake, ainsi que par l'entreprise qui a pris la suite de Bombardier à Montréal pour les CF-18 actuels, sera réalisé aux États-Unis dans le cas du F-35. Environ 2500 militaires et civils sont actuellement employés au Canada à l'entretien des avions de chasse. Combien perdront leurs emplois, notamment ici dans la région, si le F-35 est choisi ? De plus, durant les 30 ou 40 ans où nous utiliserons le F-35, les Américains ne pourraient-ils par augmenter sensiblement ces coûts d'entretien une fois que nous serons dépendants d'eux ? Pour le Super Hornet, le même niveau de retombées économiques qu'avec l'actuel CF-18 est à prévoir, alors que le fabricant du Gripen a déjà annoncé que, contrairement au F-35 ou au Super Hornet, il s'engage à le produire dans une nouvelle usine au Canada. Bien que théoriquement supérieur, le F-35 est donc un choix prohibitif en termes de coûts et hasardeux au niveau de la fiabilité ou du nombre d'emplois en entretien qui seront perdus au Canada. Le Super Hornet est un choix performant, beaucoup moins cher et plus fiable que le F-35. Le Gripen est de loin l'avion qui répond le mieux à nos besoins, au moindre coût et avec la fiabilité maximale. En terminant, souvenons-nous que le Super Hornet est fabriqué par Boeing, la même compagnie qui a réussi à faire imposer des droits compensatoires de 219 % aux Série C de Bombardier destinées aux États-Unis. Cela a précipité la chute de la division aéronautique du fleuron québécois, tout en lui faisant perdre sept milliards $ (dont deux provenaient du gouvernement du Québec). Le Gripen de SAAB est d'origine européenne. Ne pas toujours être dépendant des Américains, ça aussi, c'est défendre la souveraineté du Canada! Roger Boivin Président de Groupe Performance Stratégique https://www.lequotidien.com/opinions/carrefour-des-lecteurs/remplacement-des-cf-18-une-occasion-deconomiser-et-de-repondre-aux-americains-7015f0786a4fb446a03530adab548da5

  • Pénurie de pilotes : le casse-tête des forces armées canadiennes

    7 décembre 2018 | Local, Aérospatial

    Pénurie de pilotes : le casse-tête des forces armées canadiennes

    Les conclusions du rapport du vérificateur général soulignant une pénurie de pilotes militaires au Canada résonnent particulièrement au Manitoba, où la formation initiale des pilotes des Forces armées canadiennes est donnée et supervisée. Un texte de Pierre Verrière Il est difficile de parler de l'Aviation royale canadienne sans évoquer le Manitoba. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes de tout le Commonwealth venaient y suivre leur formation avant d'être déployés en Europe. Depuis 1992, la troisième École de pilotage des Forces canadiennes située à Portage-la-Prairie, à une heure de Winnipeg, assure la formation de base des pilotes canadiens. Enfin, c'est à Winnipeg qu'est situé le quartier général de la 2e Division aérienne du Canada, responsable de l'instruction des pilotes. Or, ce sont justement ces pilotes qui font gravement défaut, selon le vérificateur général du Canada. Ce dernier met notamment l'accent sur les pilotes de chasse. Selon le vérificateur, il en manque plus du tiers pour satisfaire aux exigences opérationnelles. Parmi les raisons évoquées, on compte le rythme auquel les pilotes quittent l'aviation, qui est plus rapide que celui auquel elle peut en former de nouveaux. Entre avril 2016 et mars 2018, l'Aviation royale canadienne a ainsi perdu 40 pilotes de chasse qualifiés et en a formé seulement 30 nouveaux. Ce problème n'est cependant pas nouveau ni étranger pour les responsables de la formation des pilotes. Article complet: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1139188/penurie-pilotes-forces-armees-canadiennes-manitoba

  • MTU Maintenance Canada signs CF6-50 and accessory repair contract with Lockheed Martin

    20 avril 2018 | Local, Aérospatial

    MTU Maintenance Canada signs CF6-50 and accessory repair contract with Lockheed Martin

    Vancouver, April 11, 2018 – MTU Maintenance Canada and Lockheed Martin have signed two contracts covering the maintenance, repair and overhaul of CF6-50C2 engines as well as accessory repair for the engines. MTU Maintenance Canada is the MTU Maintenance group's center of excellence for engine MRO in military applications in North America. “We are delighted to have signed these agreements with Lockheed Martin and hope this is the start of excellent, long-term cooperation,” said Michael Schreyögg, Chief Program Officer and Member of the Executive Board at MTU Aero Engines. “Our location in Vancouver has extensive experience and a great track record in supporting military programs.” Lockheed Martin's Commercial Engine Solutions operates from ist world-class facility in Montreal, which includes two test cells and the capacity to serve up to 25 engines per month. MTU Maintenance Canada employs a highly skilled team of around 400 employees located at Vancouver airport (YVR). A 130,000 square foot facility, complete with full test cell capacity, services military and commercial customers in V2500, CF6 and CFM56 engine programs. As a center of excellence for the MTU group, MTU Maintenance Canada also specializes in accessories repair, providing LRU management for a wide range of engine types, such as GE90. About MTU Aero Engines MTU Aero Engines AG is Germany's leading engine manufacturer, with core competencies in low-pressure turbines, high-pressure compressors, turbine center frames, manufacturing processes and repair techniques. MTU plays a key role in the new engine market through its partnership in many international development, manufacturing and sales programs, to which it contributes its high-tech components. One third of the global fleet of passenger airliners relies on components supplied by MTU. MTU is one of the world's top 5 providers of maintenance services for commercial aircraft engines and industrial gas turbines. These activities are combined under the roof of MTU Maintenance. In the military sector, MTU Aero Engines is the lead industrial partner for almost every type of engine flown by the German armed forces. MTU operates affiliates around the globe; its corporate headquarters are based in Munich, Germany. http://www.mtu.de/news-media/press/latest-press-releases/press-release-detail/mtu-maintenance-canada-signs-cf6-50-and-accessory-repair-contract-with-lockheed-martin/

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