20 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

AI makes Mattis question ‘fundamental’ beliefs about war

By: Aaron Mehta

WASHINGTON – Over the years, Secretary of Defense Jim Mattis has cultivated a reputation for deep thinking about the nature of warfare. And during that time, he has come to a few conclusions about what he calls the “fundamental” nature of combat.

“It's equipment, technology, courage, competence, integration of capabilities, fear, cowardice — all these things mixed together into a very fundamentally unpredictable fundamental nature of war,” Mattis explained Feb. 17. “The fundamental nature of war is almost like H20, ok? You know what it is.”

Except, that might not be true anymore.

During a return flight from Europe, Mattis was asked about artificial intelligence — a national priority for industry and defense departments across the globe, and one driving major investments within the Pentagon — and what the long-term impact of intelligent machines on the nature of war might be.

“I'm certainly questioning my original premise that the fundamental nature of war will not change. You've got to question that now. I just don't have the answers yet,” he said.

It's both a big-picture, heady question, and one that the department needs to get its head around in the coming years as it looks to offload more and more requirements onto AI. And it's a different question than the undeniable changes that will be coming to what Mattis differentiated as the character, not nature, of war.

“The character of war changes all the time. An old dead German [Carl von Clausewitz] called it a ‘chameleon.' He said it changes to adapt to its time, to the technology, to the terrain, all these things,” Mattis said.

He also noted that the Defense Innovation Board, a group of Silicon Valley experts who were formed by previous defense secretary Ash Carter, has been advising him specifically on AI issues.

For now, the Pentagon is focused on man-machine teaming, emphasizing how AI can help pilots and operators make better decisions. But should the technology develop the way it is expected to, removing a man from the loop could allow machine warfare to be fully unleashed. Mattis and his successors will have to grapple with the question of whether AI so radically changes everything, that war itself may not resemble what it has been for the entirety of human history.

Or as Mattis put it, “If we ever get to the point where it's completely on automatic pilot and we're all spectators, then it's no longer serving a political purpose. And conflict is a social problem that needs social solutions.”

https://www.defensenews.com/intel-geoint/2018/02/17/ai-makes-mattis-question-fundamental-beliefs-about-war/

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Si l'on inclut la sécurité sociale, les retraites et les assurances pour les militaires, les missions à l'étranger, les aides d'État à la recherche et au développement militaires dans les entreprises privées, le budget des gardes civils militarisés et les redevances de l'OTAN, les dépenses seraient de l'ordre de 18,8 milliards d'euros. D'ici à 2024, ce sera vraiment «le chiffre invraisemblable de 28 milliards d'euros par an», a déclaré le Centre. L'augmentation des dépenses militaires de l'Espagne répond à l'accord conclu au sommet de l'OTAN en mai dernier, sous la pression intense de l'administration Trump, pour que tous les membres de l'OTAN augmentent les dépenses de défense d'ici 2024 à 2% de leur PIB. Cospedal a admis que l'augmentation à 1,53% était en deçà de l'objectif de l'OTAN, mais a insisté sur le fait qu'elle «faciliterait la réalisation de cet horizon dans les années à venir» et qu'elle était conforme aux objectifs fixés par d'autres pays européens. Une idée de l'ampleur de la mise à niveau et du renouvellement de l'armée peut être faite à partir de la liste des nouveaux équipements qui seront achetés. 348 nouveaux véhicules d'infanterie blindée Piranha 5, conçus pour le combat rapproché, cinq frégates F-110, quatre sous-marins S-80, trois avions de de transport de ravitaillement en vol de carburant (MRTT), 23 hélicoptères NH-90, un véhicule aérien sans pilote Reaper (UAV) et un nouvel avion d'entraînement. En outre, l'armée va acquérir un nouveau système de Commandement et de Contrôle et rénover ses casernes, 17 hélicoptères Chinook seront modernisés, et l'Espagne financera le remplacement du chasseur F-18. Cospedal a confirmé que les dépenses militaires dans la participation de l'Espagne à 17 missions militaires dans le monde l'année dernière étaient de 835 millions d'euros, soit 8,2% de plus que l'année précédente. L'Espagne participera à la coopération structurée permanente (PESCO) de l'Union européenne (UE) sur la sécurité et la défense et dirigera le système de commandement et de contrôle pour les missions et opérations de l'UE. Le PESCO a été accepté en novembre dernier par 23 des 28 États membres de l'UE «pour développer conjointement les capacités de défense et les mettre à la disposition des opérations militaires de l'UE». L'engagement de l'Espagne avec PESCO reflète la tentative de l'élite dirigeante en Espagne et en Europe de défendre leurs positions économiques et militaires vis-à-vis des concurrents actuels et potentiels, dans une situation menacée par le Brexit et la politique de l'«Amérique d'abord» de l'administration Trump. Le gouvernement espagnol tente de surmonter la contradiction entre soutenir PESCO, dirigé par l'Allemagne, et l'OTAN, dirigée par les États-Unis, deux projets militaristes incompatibles à long terme. Cela a été reflété dans une résolution proposée par le gouvernement qui sera débattue lors d'une prochaine session parlementaire, qui appelle à améliorer les relations UE-É.-U. dans le domaine de la défense, tout en concluant que «nous Européens devons assumer plus que jamais la responsabilité de notre propre sécurité». La croissance du militarisme espagnol, comme ailleurs dans le monde, est la réponse de la classe dirigeante à l'augmentation des inégalités, à l'aggravation de la crise économique et aux conflits croissants entre les grandes puissances. Son objectif, récemment exprimé dans la nouvelle Stratégie de sécurité nationale des États-Unis, est la conquête de nouvelles sphères d'influence, de marchés et de matières premières – surtout en conflit avec la Russie et la Chine – et de détourner les tensions sociales vers l'extérieur. Le principal obstacle pour la classe dirigeante espagnole est l'hostilité traditionnelle de la population envers l'armée. Cela a été récemment révélé dans la tentative d'ouvrir un débat pour réimposer la conscription, à l'instar de la France sous le président Emmanuel Macron. Tous les principaux quotidiens ont publié des articles et des commentaires déplorant l'hostilité de la population à une telle mesure. Le principal chercheur promilitariste du Real Instituto Elcano, Félix Arteaga, s'est plaint à El Mundo: «Soulever ici la conscription serait un suicide politique, d'abord parce qu'il n'y a pas de besoin militaire pour le justifier, et ensuite parce que le concept d'obligation n'est pas aimé par la société espagnole. Il n'y a pas de mentalité ou de culture d'identité nationale et, bien sûr, personne ne croit qu'on devrait donner sa vie pour défendre le pays.» La capacité de l'élite dirigeante espagnole à poursuivre ses ambitions militaires est en grande partie due au rôle de Podemos, le parti de la pseudo-gauche, qui a été pratiquement silencieux sur ces développements ou bien les a ouvertement approuvés. Le mois dernier, Podemos a dissimulé une intervention espagnole accrue au Mali, où une «mission de formation» de l'UE se poursuit encore cinq ans après que des groupes djihadistes ont envahi le nord du pays en 2012, provoquant une vague de réfugiés, dont des milliers ont tenté de traverser la Méditerranée vers l'Europe, et beaucoup d'entre eux se sont noyés. Le 24 janvier, Cospedal a comparu devant la Commission de défense pour obtenir l'autorisation tardive d'approuver la prise de contrôle de la mission par l'Espagne et l'envoi de plus de troupes le 9 janvier. Elle a averti la commission qu'une participation accrue à l'intervention de l'UE était «fondamentale» et que l'Afrique du Nord était «un endroit stratégique» pour l'Espagne. Juan Antonio Delgado, le porte-parole de Podemos pour les affaires militaires, s'est plaint du fait que Cospedal eût «enfreint la loi» en envoyant les troupes avant l'approbation parlementaire. Il a révélé: «J'étais au Mali il y a trois mois et j'ai appris que l'Espagne reprendrait l'opération», avant de demander à Cospedal: «Durant tout ce temps, n'a-t-on pas eu le temps de demander une autorisation?» La question évidente est pourquoi Delgado lui-même n'a pas insisté sur la question... et quand est venu le vote [sur l'autorisation] à la commission il s'est simplement abstenu. Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a été plus explicite: il a attaqué Cospedal de la droite après la mort d'un pilote tué dans un accident d'avion en octobre dernier. Il lui a dit: «Le patriotisme est la défense des droits des professionnels de nos forces armées. Il est honteux que dans ce pays, certains qui parlent de notre patrie ne respectent pas les droits des travailleurs qui sont là pour nous protéger tous et dont la vie ne peut être mise en danger.» De telles déclarations prouvent que Podemos est un parti proguerre, se proposant comme une plate-forme politique fiable pour le militarisme espagnol. Depuis sa fondation, Podemos a créé des cellules dans l'armée et a fait un effort explicite pour articuler ses principales revendications. L'ancien chef d'état-major de la Défense, Julio Rodríguez Fernández, a été candidat de Podemos lors des récentes élections législatives et est le secrétaire général de Podemos dans la municipalité de Madrid, où il sera le principal candidat du parti aux élections de l'année prochaine. https://www.wsws.org/fr/articles/2018/02/09/spml-f09.html

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    12 août 2020 | International, C4ISR

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    Trieste, August 5, 2020 - INSIS, a Fincantieri Group company, has been awarded, under the restricted procedure, the European tender for the supply of a programmable EO/IR (electro-optical/infrared) seeker emulator for Electronic Defence systems countermeasures effectiveness assessment. The supply, requested by the Italian Ministry of Defence - Secretariat General of Defence / National Armaments Directorate (SGD-DNA) - General Directorate of Naval Armaments (NAVARM) - 3rd Department (Combat Systems) - 8th Division - Surface Systems and Weapons - involves the design and development of a support system for verification and validation of techniques to defend against electro-optical/infrared (EO/IR) guided missiles, represented by countermeasures such as flares and DIRCM systems combined with evasive manoeuvres actuated by Italian Navy ships. The system, composed of a multi-sensor gyro-stabilized hardware unit, transportable aboard naval ships or deployable in firing ranges, integrated with a software component developed ad hoc for simulation of engagement and tracking techniques typical of various types of missile seekers, will enable assessment of a scenario in which a missile threat, simulated primarily by the system in question, is directed at a naval ship under test. The system will also be designed to support verification and validation of anti-air missile countermeasure systems installed onboard self-protected aircraft or helicopters. The programme will have an overall duration of about 30 months and will end with the performance of field test campaigns carried out in collaboration with the Italian Navy's Naval Experimentation and Support Centre (CSSN-ITE) based in Livorno. View source version on Fincantieri: https://www.fincantieri.com/en/media/press-releases/2020/programmable-eo-ir-seeker-emulator-for-electronic-defence-countermeasures-effectiveness-assessment/

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