6 juin 2024 | International, Terrestre
US test-fires two unarmed Minuteman III nuclear weapons
The reentry vehicle of each missile traveled approximately 4,200 miles to the Ronald Reagan Ballistic Missile Defense Test Site on the Kwajalein Atoll.
2 juin 2020 | International, Aérospatial
Par Hélène Lerivrain
Alors que la filière aéronautique et spatiale est fortement impactée par la crise, l'activité militaire semble avoir été moins touchée par une annulation ou un report des commandes. En témoignent plusieurs acteurs régionaux. Des commandes ont d'ailleurs été honorées en plein confinement. Un Rafale, assemblé à Mérignac (Gironde), a été livré aux Indiens en avril.
Ce qui fait très mal au secteur aéronautique et spatial aujourd'hui, c'est l'érosion du carnet de commandes. Safran Helicopter Engines, dont le siège est situé à Bordes dans les Pyrénées-Atlantiques, a ainsi dû faire face à la baisse brutale de l'activité de ses clients et de ses fournisseurs, avec plus de 10 % d'annulations de commandes sur l'année 2020. Il s'agit d'un exemple parmi d'autres. De très nombreuses entreprises de la filière sont touchées, même si certaines s'en sortent mieux que d'autres.
"Arianegroup est dans une situation difficile mais moins que ses actionnaires Airbus et Safran. Il faut qu'Ariane 6 soit livrée, donc le travail continue, mais notre chance, c'est surtout que 40 % du chiffre d'affaires du groupe dépend de la stratégie militaire, précisément du missile M51 dont l'activité a été maintenue. La direction générale de l'armement (DGA) continue à nous solliciter pour qu'il n'y ait pas de retard dans les livraisons", explique Philippe Géry, délégué syndical central CFE- CGC d'ArianeGroup.
Même discours du côté de chez Potez Aéronautique, spécialiste de la fabrication d'éléments d'aérostructures dans les Landes : "Si l'activité composites a été touchée par la crise, nous n'avons pas vécu d'érosion sur la partie militaire qui représente entre 40 et 45 % de notre chiffre d'affaires", précise Antoine Potez, directeur général de Potez Aéronautique qui livre notamment les empennages de l'E-2D, un avion de surveillance aérienne et de commandement aéroporté. En revanche, pas de commentaire sur l'activité réalisée pour Dassault Aviation. Le groupe lui-même ne communique pas à ce stade : "Concernant le plan de charge, il est encore trop tôt", précisait fin mai le groupe implanté à Mérignac où travaillent 1.700 personnes.
En attendant, quoiqu'il arrive, la production a repris sur le site de la métropole bordelaise en particulier pour pouvoir livrer les trois Rafales commandés par les Indiens et ainsi éviter toute pénalité de retard. Quinze appareils doivent, en tout, être livrés cette année. La production s'est également poursuivie sur les Falcon 2000, 7X et 8X pour donner de la charge au site de Little Rock dans l'Arkansas aux Etats-Unis, spécialisé dans la finition, la peinture et l'intérieur.
6 juin 2024 | International, Terrestre
The reentry vehicle of each missile traveled approximately 4,200 miles to the Ronald Reagan Ballistic Missile Defense Test Site on the Kwajalein Atoll.
11 février 2019 | International, Aérospatial
Les avions de chasse Saab Gripen sont conçus pour «tuer» les redoutables chasseurs russes Sukhoi en combat aérien et ils possèdent une «ceinture noire» dans ce type de combat, a déclaré le commandant de l'armée de l'air suédoise. Le chasseur suédois Gripen est fait pour détruire les Sukhoi russes et sa furtivité n'y est pour rien, a annoncé le commandant de l'armée de l'air suédoise Mats Helgesson. «Le Gripen, en particulier le modèle E, est conçu pour tuer les Sukhoi. Nous avons une ceinture noire», a déclaré Mats Helgesson cité par Business Insider. Selon le média, les avions de chasse russes Sukhoi ont acquis une sorte de statut légendaire en raison de leur capacité à déjouer les avions de combat américains lors de combats aériens et à réaliser des acrobaties dangereuses et agressives, mais le Gripen a peut-être déchiffré son énigme. «Le Gripen ne peut pas porter un plus grand nombre d'armes, n'a pas de furtivité réelle et n'est pas un avion avec un véritable rayon d'action. Il n'est pas le plus rapide ni même le moins cher. Mais il dispose d'une particularité qui en fait un cauchemar pour les avions de combat russes», affirme Business Insider. Justin Bronk, expert au Royal United Services Institute, a déclaré à Business Insider que le Gripen était au-dessus des autres en termes d'efficacité de la lutte électronique et de brouillage de radars. «Il y a plusieurs années, les pilotes du Gripen étaient fatigués de se voir ridiculisés par les pilotes allemands de Typhoon. Ils ont alors mis en marche leurs moyens de guerre électronique et ont fait passer un sacré coup dur aux Allemands», a relaté Justin Bronk. Selon lui, un Gripen aurait «pu apparaître sur l'aile gauche d'un Typhoon sans être détecté en utilisant sa capacité de brouillage». «Pour vaincre les redoutables chasseurs et missiles sol-air russes, les États-Unis se sont largement tournés vers les avions furtifs. La furtivité coûte une fortune et doit être intégrée à la forme de l'avion», signale Business Insider ajoutant que si la Russie déchiffre le code de détection des avions furtifs F-35 américains, le système d'armes le plus cher de l'histoire sera perdu. «Mais Saab a adopté pour ses avions une approche différente et moins chère pour lutter contre les chasseurs et les missiles russes en se concentrant sur l'attaque électronique, ce qui leur confère un avantage sur la furtivité, car ils peuvent faire évoluer le logiciel sans une reconstruction totale», a résumé Justin Bronk. Le chasseur polyvalent Su-57 de cinquième génération, connu auparavant sous le nom de T-50 PAK FA, a effectué son premier vol en 2010. L'appareil est destiné à détruire des objectifs aériens, terrestres et navals. Il est également capable de déjouer les systèmes de défense aérienne existants et en développement. En février 2018, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a révélé que deux Su-57 avaient été testés en Syrie. Dans la conception de l'appareil, qui combine les fonctions de chasseur et d'avion d'attaque au sol, des technologies furtives et des matériaux composites sont utilisés. Selon l'annonce du président de la Compagnie aéronautique unifiée, Youri Slioussar, la livraison du premier avion fabriqué en série pour les Forces aérospatiales russes est prévue pour 2019. https://sptnkne.ws/kEHG
8 février 2024 | International, Aérospatial