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February 12, 2024 | International, Land

RTX to supply 600 Coyote drone interceptors to Army

The $75 million deal for the interceptors was made "in direct support to the U.S. counter-unmanned aircraft systems mission," according to the service.

https://www.defensenews.com/unmanned/uas/2024/02/12/rtx-to-supply-600-coyote-drone-interceptors-to-army/

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  • Concentration industrielle en Europe : une nécessité autant qu'une opportunité pour la Défense

    May 24, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    Concentration industrielle en Europe : une nécessité autant qu'une opportunité pour la Défense

    Par Frédéric Dubois Dans les airs, sur terre ou sur mer, l'industrie européenne de la Défense vit actuellement de profondes transformations. Français, Italiens, Allemands, Britanniques, Espagnols... tous ces acteurs cherchent de nouvelles alliances dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Mariages de raison ou de passion, les rapprochements entre grands groupes industriels sont devenus, depuis quinze ans, un passage obligé pour les entreprises qui veulent survivre sur ce marché hyper concurrentiel. Et les cas sont nombreux. Dans les airs, l'exemple le plus connu est certainement l'Eurofighter Typhoon, avion de combat bi-réacteur mis en service en 2004 par l'entreprise européenne Eurofighter GmbH. Aux manettes, quatre pays : la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Ce projet d'avion européen était sur la table depuis les années 70. Finalement, ces quatre pays ont uni leurs savoir-faire, laissant les Français sur la touche, car ces derniers préféraient faire cavalier seul avec le Rafale de Dassault. Entre les deux camps, les résultats commerciaux sont sans appel. En quinze ans, Eurofighter GmbH a vendu 538 exemplaires de son chasseur ; en quelques années de plus, Dassault a écoulé – seulement – 176 avions, en dépit d'une carrière opérationnelle nettement plus prestigieuse. Cette situation a poussé les Européens à revoir leur copie. En 2014, Français et Britanniques se mettent à plancher sur un projet – baptisé FCAS pour Future Combat Air System – afin de produire un avion de 6e génération. Trois ans plus tard, ils sont rejoints par les Allemands. Finalement, en 2018, Dassault annonce officiellement son partenariat avec Airbus Defence and Space dans le cadre du projet FCAS : l'Europe va ainsi se doter d'un nouveau système de défense aérienne avec l'héritier du Rafale, de l'Eurofighter Typhoon européen et de l'Hornet espagnol. Son nom (provisoire) : New Generation Fighter. Dans les airs, les Européens ont enfin compris qu'il valait mieux parler une seule et même langue face au Sukhoi Su-57 russe, et autres F-35 américain ou J-20 chinois. Des concurrents aux dents longues Quel que soit le secteur en Europe, les industries nationales jouent aujourd'hui leur survie face à des concurrents aux moyens nettement plus importants qu'auparavant, gr'ce à des marchés domestiques en forte dynamique et au soutien politique et financier d'états puissants. Après les airs, prenons la direction des océans. Le secteur de l'industrie navale a pris quelques longueurs de retard. En 2017, le quotidien français Le Mondetitrait : « Naval : le serpent de mer de la consolidation européenne ». Dans ce secteur comme dans les autres, le principe de « consolidation » est sur toutes les lèvres, la concurrence étant très sévère entre pays exportateurs. Deux géants se dressent face aux Européens : les Russes et surtout les Chinois, devenus la première puissance mondiale en la matière. En seulement dix ans. « Les groupes européens se sont trop souvent livré une guerre fratricide sur les appels d'offres internationaux, remarque Bertrand Gueynard, directeur du pôle Défense et sécurité du cabinet de conseil en stratégie CEIS dans les colonnes du Monde. Ils sont confrontés à la montée en puissance des arsenaux chinois, russes et même aujourd'hui japonais. Pour rester dans la classe mondiale, les rapprochements sont indispensables. Dans cette industrie, la taille est déterminante car elle permet d'offrir une large gamme de produits et de financer les investissements en recherche et développement nécessaires pour maintenir une avance technologique. Il faut toujours avoir un coup d'avance. » Motivées par le risque de disparition de certaines industries (les exemples sont nombreux hors défense), certaines entreprises européennes de l'industrie navale ont décidé de réagir avant qu'il ne soit trop tard. Des fleurons high-tech en Europe C'est le cas du Français Naval Group et de l'Italien Fincantieri. En 2017, Fincantieri a décidé de se lier à la France à travers deux projets : le rachat des Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (les Sud-Coréens ayant jeté l'éponge) et l'alliance avec son homologue Naval Group. Ces deux entreprises étaient à la fois concurrentes lors d'appels d'offre internationaux et partenaires sur différents projets depuis trente ans, comme avec les frégates Horizon, un projet impulsé en 1991 par Hervé Guillou... devenu PDG de l'entreprise française en 2014. Lors de l'annonce de son alliance avec le PDG de Fincantieri Giuseppe Bono, Guillou a expliqué leur vision commune : « C'est une double ambition – à la fois d'offrir à nos deux pays les meilleures technologies au meilleur prix avec les meilleurs programmes pour garantir la supériorité de nos marines, mais aussi d'être capables d'avoir une présence mondiale suffisante pour assurer notre compétitivité et notre présence sur le marché – qui justifie notre rapprochement. » Cette volonté de la France et de l'Italie part d'un constat sans ambiguïté : l'Europe, et ses divers budgets de défense nationaux, n'a plus les moyens de faire vivre ni de maintenir toutes les compétences de l'ensemble des industriels de la construction navale. Les marchés commencent à opérer une sélection naturelle douloureuse, certains acteurs historiques commençant à connaitre de graves difficultés, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. C'est une course pour la survie qui s'engage désormais. Les Européens ont donc tout intérêt à faire vite, d'autant qu'ils jouissent d'un savoir-faire et de technologies que le reste de la planète leur envie, avec des fleurons high-tech comme Leonardo, Thalès ou Safran. Car si la concurrence est aujourd'hui féroce, les atouts des Européens sont évidents et constituent de réelles opportunités pour les acteurs du Vieux continent. Encore faut-il qu'ils arrêtent de se mettre – trop souvent – des b'tons dans les roues. https://www.econostrum.info/Concentration-industrielle-en-Europe-une-necessite-autant-qu-une-opportunite-pour-la-Defense_a25636.html

  • BAE Systems awarded U.S. Navy contract to continue supporting Mobile Deployable C5ISR programs

    March 16, 2024 | International, Land, C4ISR

    BAE Systems awarded U.S. Navy contract to continue supporting Mobile Deployable C5ISR programs

    The U.S. Navy has awarded BAE Systems a contract worth approximately $86 million to continue supporting its MDC5ISR programs.

  • Forces spéciales : l’innovation au centre de leur réussite

    April 23, 2019 | International, Land

    Forces spéciales : l’innovation au centre de leur réussite

    De nos jours, les forces spéciales (FS) font face à un ennemi toujours plus insaisissable et plus rapide, doté de capacités tactiques et technologiques de plus en plus sophistiquées. Riches d'un retour d'expérience (RETEX) innovant et d'une réelle connaissance du terrain, les unités FS contrent cette tendance en s'inscrivant dans une démarche de recherche et d'innovation au profit de leurs unités et de l'armée de Terre. Les forces spéciales font face à un environnement changeant dans lequel l'ennemi non étatique est pourvu de capacités opérationnelles modernes comme les matériels de vision nocturne, les drones ou encore les missiles antichars. Pour répondre à ces mutations, le commandement des forces spéciales Terre (CFST)développe et améliore constamment ses capacités opérationnelles pour disposer d'une longueur d'avance sur ses ennemis. Comme l'explique le commandant Xavier, chef du bureau étude et prospective du CFST : « Pour le CFST, l'enjeu est de conserver le juste niveau d'asymétrie technologique qui contribue à la supériorité opérationnelle des détachements opérant sous le contrôle opérationnel du commandement des opérations spéciales ». Des combattants impliqués Ainsi, le retour d'expérience (RETEX) des combattants des forces spéciales éclaire le CFST sur la réalité des engagements et la nature de la menace. Débriefer la mission est une seconde nature des FS. La particularité au sein des unités FS, c'est que la boucle est très courte. En effet, le soldat va pouvoir rapporter son RETEX directement à son chef de corps, qui traitera à son tour directement avec les différents organismes internes et les industriels. Il permet de tirer leçon des engagements opérationnels pour y apporter une réponse adéquate. Les soldats FS peuvent aussi inscrire leurs idées dans le cadre des missions pour l'innovation participative (MIP). Organisée par le ministère de la Défense, ces MIP permettent de favoriser l'émission d'idées de la part du personnel, puis de favoriser la diffusion et le déploiement opérationnel des innovations qui en résultent. En 1991, Un colonel du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne a réalisé le projet d'un véhicule léger, d'une masse à vide inférieure à 1,2 tonne, permettant d'améliorer les capacités d'investigation et d'intervention ponctuelle d'équipes spécialisées du 1er RPIMa. D'une autonomie de 1 000 km en terrain varié, sommairement protégé, le véhicule dispose d'un équipage de trois hommes en mesure de se servir d'armes lourdes d'infanterie et antichar. En 1996, dans le même régiment, un officier supérieur a créé un système d'architecture modulaire portable permettant l'acquisition, le traitement et la transmission en temps réel d'images pour le renseignement, du thé'tre d'opérations vers la métropole. Une organisation favorable à l'innovation A son niveau, le CFST doit fait face à un cadre normatif très contraignant. Entre les modalités d'attribution de matériels et leur mise en service, les règles et les clauses entre les entités publiques et privées, le CFST doit s'adapter pour impacter le moins possible la durée d'acquisition de matériels. De plus, le cycle d'innovation habituel (au sein des unités conventionnelles) est extrêmement long et non adapté aux besoins souvent urgents des FS. Le CFST cherche donc à le réduire au maximum. « A ce jour, nous avons réussi à ramener la durée du cycle d'innovation à 6 ans contre 15 à 20 ans pour les unités conventionnelles » explique le commandant Xavier. De plus, le CFST est doté d'un bureau études équipements et prospectives (BEP) ayant pour responsabilité principale, le développement capacitaire des forces spéciales Terre. C'est une structure vouée à l'innovation. Spécifique au FS, le BEP est décliné dans chaque unité, puis au niveau supérieur au sein du CFST qui prend ensuite contact avec le niveau décisionnaire : l'état-major de l'armée de Terre. Gr'ce à cette organisation, le BEP recueille le RETEX directement en régiment et s'attache à appréhender de manière globale la somme des faits et événements qui lui sont rapportés. En terme de prospective, il étudie les évolutions prévisibles des adversaires et les technologies susceptibles d'asseoir la supériorité opérationnelle de nos armées ou au contraire de la remettre en question. Il évalue ensuite les options de réponse et propose le développement d'une nouvelle capacité ou l'évaluation d'un équipement en vue de son acquisition. Fortes de leur volonté d'innovation, les forces spéciales jouent un rôle essentiel dans la supériorité capacitaire de l'armée de Terre. « Actuellement, nous nous intéressons aux nouvelles solutions de mobilité, aux capacités offertes par les drones, l'impression 3D, la gestion de l'information et de l'énergie » conclut le commandant Xavier. L'ensemble de ces démarches ne se limite pas à adapter seulement les capacités opérationnelles des FS, il sert ainsi l'ensemble des forces de l'armée de Terre. https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/forces-speciales-l-innovation-au-centre-de-leur-reussite

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